De EncyclopAtys
 Profil de Azazor | HRP |
| Ambre personnelle | |
| Azazor Eridlo Mirihus | |
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| Chercheur de vérité | |
| Race | Fyros |
| Sexe | Masculin |
| Nation | Empire Fyros |
| Organisation | |
| Culte | kamisme neutre |
| Faction | Kami |
| Guilde | Légions Fyros |
| Rang | |
| Naissance | |
| Décès | En vie |
| Mère | Sayan Mirilo |
| Père | Abythus Eridan |
| Fratrie | |
| Conjoints | |
| Enfants | |
| Homin | |
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Sommaire
Identité
- Nom complet: Azazor Eridlo Mirihus (Les noms de famille sont composés de la même racine suivi du numéro de la lignée, conformément aux traditions fyros).
- Né en: 2554 à Pyr
- Nationalité: Patriote fyros extrémiste
- Religion: Neutralité kamique, ou kamisme neutre, bref kamiste mais plus par pragmatisme (voir son rapport avec le kamisme plus bas).
Ses origines
Azazor naît à Pyr de parents fyros, tous deux patriotes et ardents défenseurs de l'Empire, bien qu'issus des plus basses classes. Il n'a jamais connu précisément sa date de naissance. Sa mère, Sayan Mirilo, meurt en couche. Son père Abythus Eridan, apprenti boucher, doit alors élever seul son unique fils. Il lui enseigne les 4 piliers fondateurs de l'Empire et lui inculque l'amour de la Patrie et la haine des Matis. C'est également un grand admirateur des Légions Fyros, admiration qu'il transmet à son fils en lui contant les exploits des Légions au combat.
Son parcours
La menace d'une invasion kitin du désert ardent se faisant de plus en plus probable, son père l'envoie au refuge avec Galdor, un ami de la famille, alors qu'il n'a que 8 ans. Il part avec les réfugiés fyros vers l'oasis secret des kamis pour être téléporté au refuge. Ce périple dans le couloir brûlé, sans son père, et au cours duquel meurt l'empereur Dexton, est un choc pour le jeune homin. Son père Abythus, ayant refusé de fuir, meurt quelques jours plus tard lors du second essaim. Il combat vaillamment au côté des fyros restés jusqu'au bout pour protéger la cité de Pyr avant de se faire transpercer par un kirosta enragé. Azazor grandit au refuge pendant 8 ans, puis passe à Silan, où il fait ses premières armes, avant de prendre la route du désert de son enfance à l'âge de 16 ans.
Devenu kamiste après avoir découvert que c'était la religion de sa mère, il postule dans une guilde kamiste basée dans le désert, la Confrérie des Flammes. C'est là qu'il rencontre Fatalitas, qui deviendra son maître. Il fait également la rencontre de la fyrette Heline, avec qui il a une relation passionnée.
Azazor finit par quitter la confrérie des flammes avec Heline et Fatalitas pour fonder la guilde patriote des Fureurs Fyros. Plus tard, sa fiancé Heline le quitte pour rejoindre une guilde de mercenaire alors qu'il est laissé pour mort dans les primes racines. A son retour, devant le choix entre quitter sa patrie pour suivre son amour ou rester fidèle à l'empire, il choisit sa patrie, son seul et unique amour véritable.
En 2588, il fonde le journal pro-fyros la gazette du désert.
La même année, le destin d'Azazor bascule quand il rencontre à Thesos un homin portant le blason des Légions Fyros. C'est un certain Wangrall, réchappé des primes racines. Peu de temps après, Xaneos, le grand chef de guerre mythique des Légions refait également surface. Les Légions Fyros reprennent alors du service et Azazor y postule sans tarder. Il grimpe rapidement les échelons pour devenir bakünos (officier diplomate) au sein des Légions. Il est notamment chargé de la propagande.
Désireux de servir toujours plus le sharük, il devient akenak de Thesos en 2592.
En 2595, il perd son ami Lopyrèch, mort dans des circonstances inexpliquées...
Il publie en 2598 son premier ouvrage: Histoire Fyros à travers les ruelles de Pyr [1]. En 2601 sort son deuxième ouvrage:Histoire Fyros à travers les tribus du Désert et d'ailleurs [2].
En 2607, il participe à la réorganisation des légions fyros et devient okünos, c'est à dire chef des services intérieurs. Devenu talumetimètos (étudiant) à la Chaire du savoir de la Chambre de la Vérité de l'Académie Impériale, il sort cette même année son nouvel ouvrage en trois tomes sur la symbologie (tome 1, tome 2, tome 3)[3].
En 2608, il présente avec la troupe théâtrale kif ùr pyr la pièce selak, sel detalèch ! à l'Agora de Pyr[4]. La même année il dépose à l'Académie Impériale une réflexion sur un possible lien entre les kamis et les kitins[5]. Il fonde également le Collectif d'étude des kitins avec des amis des Bai Nhori Drakani et du Cercle du Bois d'Almati.
Après le tremblement d'écorce de cette année 2608, il décide de camper nuit et jour sur la colline de la destinée, persuadé du réveil de Fyrak. Après quelques semaines passées à attendre, il saute dans une faille pour partir à sa recherche. Il ne revient de son périple que quatre années plus tard, racontant à qui veut l'entendre sa rencontre avec le dragon[6].
Après avoir quitté les Légions Fyros, totalement désertée, il s'investit encore plus dans l'étude des légendes entourant fyrak. En 2613, il publie un court essai sur la période d'exploitation des nexus de 2484-2494 , s'interrogeant sur sa fin inexpliquée. En 2614 sort un quatrième tome sur la symbologie.
Le Dua, Pluvia 8, 3rd AC 2617, il part avec Eeri sur la route d'Oflovak avec la ferme intention d'arriver jusqu'aux Anciennes Terres. Son but est avant tout de cartographier la route de l'exil et l'ancien désert fyros, mais aussi d'arriver jusqu'aux mines d'ambre de Coriolis pour percer le mystère de l'incendie de Coriolis, qu'on dit avoir été causé par le Grand Dragon. Officieusement, il cherche aussi à établir un premier contact avec les maraudeurs des anciennes terres pour un éventuel échange de savoirs[7]. Il revient de son voyage le Dua, Floris 20, 4th AC 2623, après six ans de voyage. Il dépose à l'Académie Impériale l'ouvrage « kün geyum » Récit du voyage sur la route d’Oflovak jusqu’à Coriolis, co-rédigé avec Eeri pendant le voyage de retour.
Depuis son retour, il fait de nouveau parti des Légions Fyros. Il sort un tome 5 sur la symbologie et relance la Gazette du Désert. Il est empoissoné à la sève noire par la noble Canillia après avoir enlevé sa domestique Be'Lauren.
Ses proches
Sa famille et entourage
Abythus, son père
Abythus était un apprenti boucher de l'empire avant le second essaim. Fervent patriote, il éprouvait une haine profonde pour les matis. Il racontait souvent à son fils que les matis n'étaient pas réellement originaires d'atys mais qu'ils étaient venus dans les vaisseaux de la karavan pour piller cette terre. Il périt au combat lors du second essaim. Azazor a longtemps adulé son père qu'il voyait comme un valeureux soldat. Il apprendra plus tard de la bouche de l'archiviste Euphanix Apotheps qu'il n'était qu'un médiocre apprenti boucher et un piètre combattant.
Sayan, sa mère
Azazor n'a pas connu sa mère. Mais d'après son père, c'était une femme coriace et engagée issue d'une famille de nomades, les Atakorum, une tribu des Anciennes Terres spécialisée dans les potions et vivant désormais à l'est de la route d'oflovak. Sayan ne laissait personne lui dire quoi faire. C'est d'ailleurs elle qui a choisi le nom de son fils, en désaccord avec la tradition fyros: "azaz", du nom d'un ancien dieu du désert qui, d'après les Atakorum, les protégeait sur les anciennes terres, et "or" qui signifie lumière en fyrk. Azazor sut par Galdor qu'elle était devenue kamiste quand elle apprit qu'elle était enceinte. Elle mourut en donnant naissance à son unique enfant. Euphanix lui expliquera plus tard que sa mère était une prostitué rencontrée par son père dans un bar.
Galdor, ami de la famille
Grand ami de ses parents, il a travaillé sur silan pour l'accueil des réfugiés. Il s'occupe d'Azazor au refuge après le second grand essaim. C'est aussi lui qui recueillera Be'Lauren pendant plusieurs années.
Be'Lauren, sa fille adoptive
C'est une trykette née de parents inconnus et retrouvée par les rangers à Silan. Éduquée par Galdor, elle entrera en relation épistolaire avec Azazor qui lui fera croire qu'elle est sa véritable fille. Il la manipulera pour en faire une espionne à sa solde au sein du Royaume Matis. Be'Lauren devient une employée de maison de luxe après sa formation d'élite à l'école d'Ore Altae. Elle tente alors de se rapprocher de la maison royale en proposant ses services auprès de la karinae. Outre Azazor, son contact au sein de l'Empire est la légionnaire Naveruss. Elle travaille pendant un temps comme domestique pour la noble Canillia, notamment auprès de sa mère Léa. Au retour d'Azazor de son voyage dans les Anciennes Terres, celui-ci la récupère par la force et lui avoue toute la vérité sur ses origines. Depuis, Be'Lauren est portée disparue, personne ne sachant où elle est partie. La rumeur parle de Sombres Rives sur la route d'Oflovak...
Ses compagnons
- Les légionnaires fyros.
- Ses armes dont "talen" sa lance, "courtoisie" sa hache et "politesse" sa hachette.
- Son tonneau de shooki et sa rondache en carapace de kizarak qui lui sert d'oreiller.
Principaux traits de caractère
- Instinctif et impulsif, la discipline est son pilier le plus faiblement respecté.
- Une volonté et une capacité d'encaissement hors du commun.
- Adore les rousses, notamment Zean Krinn, la capitaine des gardes de Thesos.
- A une aversion profonde pour les matis et les pioches.
- Raciste, pense que la race fyros est supérieure aux autres.
- Se passionne pour la culture de son peuple et les mystères d'Atys.
- S'échine à préférer l'écriture sur cuir de varinx aux cubes d'ambre.
Comment il perçoit les religions
Les Kamis
Azazor a toujours trouvé sympa ces petites bestioles qui cherchent a priori à préserver l'équilibre naturel, mais il n'a jamais placé leurs commandements au dessus des intérêts des Fyros. Aussi Azazor se reconnait comme kamiste dans le sens qu'il hait la Karavan et apprécie les services des Kamis, mais reste très modéré dans sa pratique et ne reconnait pas l'Alliance kami qu'il prend pour une bande d'hypocrites et de charlatans. Même au niveau de la foi, il ne croit pas vraiment en Ma-Duk en tant qu'entité. Il le considère plus comme une allégorie de l'équilibre et des forces de la nature. Par la suite, un collier que lui ont offert les kamis l'a amené à mieux comprendre leur nature. Il en est venu à penser que Ma-Duk est peut être la somme des esprits de tous les Kamis, qui pensent comme une seule entité. Mais surtout, Azazor se dit que leur multiples yeux peuvent aider les fyros à trouver Fyrak dans les profondeurs d'Atys. Sa foi s'est renforcée après son saut dans une faille du Nexus, à la recherche du grand dragon. Depuis son retour des Anciennes Terres, il se détache peu à peu des kamis, s'en méfiant légèrement sans pour autant parvenir à ôter sa sympathie pour eux.
La Karavan
Azazor a longtemps détesté la Karavan qu'il trouve particulièrement louche avec leur technologie et leur règle stupide de ne pas chercher à atteindre les primes racines profondes, ce qui contrevient à la recherche de Fyrak. Il ne cherche cependant pas spécialement à faire la chasse aux disciples de la karavan car "ce n'est pas sa guerre". Par ailleurs, le fait d'avoir été sauvé par des agents de la Karavan lors du combat contre un dragon rouge sur les Anciennes Terres l'emmène à reconsidérer sa position, la Karavan faisant visiblement preuve parfois d'hominité.
Fyrak
Azazor croit, comme la majorité des fyros, en l'existence de Fyrak, le Grand Dragon. Il pense que celui-ci se trouve accroché ou endormi près de la racine première du désert, dans les profondeurs d'Atys. Les tremblements d'écorces de l'année 2608 ont renforcé sa croyance, au point de l'emmener à camper jour et nuit au nexus (épicentre du séisme), dans l'attente du réveil de Fyrak qu'il pense imminente. La quête du grand Dragon est son but ultime, qu'il fait passer avant toutes autres considérations. En 2612, il affirme l'avoir croisé lors de son voyage de quatre ans dans les primes racines. Depuis, il pense que cette vision était un rêve envoyé par les kamis, ceux-ci l'ayant probablement mis "en pause" après sa chute.
Comment il perçoit les autres nations
Les Zoraïs
Azazor respecte la force des Zoraïs, qu'il considère comme la deuxième race d'Atys en terme d'importance, mais ne supporte pas la Théocratie qu'il trouve ennuyeuse à mourir. L'absence d'alcool dans les bars de la jungle y est pour beaucoup.
Les Trykers
Il adore ces petits êtres faibles et fragiles mais drôles comme tout. Parfois condescendant envers eux, il n'hésite toutefois pas à leur porter secours et traîne souvent au bar de Fairhaven pour discuter avec ses amis de la Fédération.
Les Matis
Azazor hait par dessus tout les Matis. Ils représentent une race inférieure et hautaine qu'il souhaite voir exterminée ou au moins parquée dans des cages. La forêt est pour lui un terrain de chasse et il n'hésite pas à consommer certains matis, notamment les doigts de matis séchés dont il s'est fait une spécialité. Son rêve est de voir Yrkanis brûler et la Source Cachée annexée à l'Empire. Il est particulièrement mal vu au Royaume, surtout depuis qu'il a insulté en fyrk, à l'insu de la Cour royale, la mère du Karan lors de son oraison funèbre (voir le numéro 13 de la gazette du désert).
Les Maraudeurs
Il respecte la décision des maraudeurs de s'affranchir des nations et des religions même s'il trouve cela stupide. Il leur reconnait aussi une certaine efficacité au combat. Mais les maraudeurs, assemblés autour d'Akilia Tempête de Cendres, ayant déclaré la guerre à l'Empire, il est parfois amené à les combattre.
Les Rangers
Azazor fut d'abord méfiant envers les rangers, qu'il trouvait particulièrement hypocrites depuis qu'il avait vu l'un d'entre eux tuer des membres de la tribu des Taxeurs sur ordre de leur chef. Toutefois depuis qu'il étudie les kitins avec eux, il a appris à les connaitre et il s'intéresse à leur technique pour voyager à travers Atys. Il entretient également depuis longtemps de bonnes relations avec la guilde des Larmes qu'il voit plus comme des mercenaires voulant équilibrer le rapport de force entre les factions que comme de véritables rangers.
Les Trytonnistes
Azazor ne connait pas assez les trytonnistes pour avoir un avis tranché sur eux. Il sait juste que son ami Lopyrèch en faisait partie et que ceux-ci semblent en savoir beaucoup sur l'origine d'Atys. Mais peut être en sait-il plus qu'il ne veut bien le dire...
