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Les Amazones Matis se considèrent comme les Sœurs de la Déesse [[Jena]]. Elles s'appellent d'ailleurs "Sœur" entre elles. Elles vouent leur existence à s'approprier les armes mystiques et à perfectionner leurs techniques martiales en vue de leur ultime combat au côté de la Déesse lors du ''Delesdeshye'', le jour de vérité. | Les Amazones Matis se considèrent comme les Sœurs de la Déesse [[Jena]]. Elles s'appellent d'ailleurs "Sœur" entre elles. Elles vouent leur existence à s'approprier les armes mystiques et à perfectionner leurs techniques martiales en vue de leur ultime combat au côté de la Déesse lors du ''Delesdeshye'', le jour de vérité. |
Ambre: Tribus d'Atys | |
Les Amazones Matis | |
Sous-Continent | Pays Malade |
Région | Bosquet Vierge (Voir carte) |
Race(s) | Homines Matis |
Faction | Kamisme jenaïste |
Notables | voir Membres de la Tribu |
Amis | |
Ennemis |
Les Amazones Matis forment une tribu matriarcale autonome composé de paisible homines Matis. Malgré leurs orientation militariste évidente, elles sont amicales avec les homins de toutes les races, offrant leur camp comme abri à tous. Les Amazones partagent la région avec la tribu des Trafiquants des Ombres, qui étaient autrefois leurs esclaves il y a longtemps, bien qu'aujourd'hui les deux tribus coexistent pacifiquement.
D'après Histoire Zoraï , Le Nouveau Commencement :
En 2504 la tribu des Amazones Matis a d'abord été mise en place dans le Pays Malade pour combattre les adorateurs de Goo, l'esclavage fut accepté pour y parvenir. On ne sait pas exactement si les Amazones Matis ont été fondés à cette époque ou simplement amenés au Pays Malade, mais quelle qu'elle soit, c'était probablement une réaction à la fondation de la tribu Maîtres de la Goo un an plus tôt. C'est arrivé peu de temps avec que Fung-Tun soit devenu le chef des Zoraïs, et même s'il n'a pas participé à l'installation des Amazones Matis, il est certainement la personne qui leur a permis de garder les esclaves.
Flanqué de quatre tours de guet, le campement se situe au sud de la Main de Jena, près de l'étang vierge, au cœur du Bosquet Vierge. Il comporte quatre tentes traditionnelles Matis. Au pied d'un totem, un ambassadeur Kami observe les Amazones.
Un cœur noir renversé et orné d'un symbole féminin.
Toutes les Amazones Matis sont des homines Matis de sève.
Aux postes stratégiques de leur campement se trouvent :
Une Zoraï et une Matis sont connues pour être affiliées à la Tribu :
Les précédentes Cheffes des Amazones :
D'autres Amazones célèbres :
Les Amazones Matis se colorent les cheveux à l'aide d'une teinture auburn de leur fabrication et portent des tenues à dominante rouge et verte.
Elles arborent une armure Modi Parok ou une tenue Kara Wiva, rouge au niveau des bottes, des gants et du gilet et verte au niveau des manches et du pantalon.
Leur passé de combattantes-mektoubières explique leur maîtrise de la grande épée Modi Slathe et de la lance Modi Palor qu'elles associent désormais à la rondache Modi Wod ainsi que leur propension pour le tir au fusil-arbalète Polta.
Elles sont toutefois entraînées à manier tout type d'armes.
Les Amazones Matis se considèrent comme les Sœurs de la Déesse Jena. Elles s'appellent d'ailleurs "Sœur" entre elles. Elles vouent leur existence à s'approprier les armes mystiques et à perfectionner leurs techniques martiales en vue de leur ultime combat au côté de la Déesse lors du Delesdeshye, le jour de vérité.
La tribu est plutôt méfiante envers les mâles en général, qu'elle considère comme inférieurs par nature.
Les Amazones entretiennent des liens d'amitié avec leur peuple d'origine, les Matis, qu'elles accueillent avec plaisir dans leur camp du Bosquet Vierge.
Les Zoraïs trouvent également grâce à leurs yeux. Comme par le passé, elles les aident volontiers lorsqu'ils font appel à leurs services de mercenaires. Elles prennent garde de ne pas les froisser pour ménager cette principale source de revenus. Pour elles, l’honnêteté des Zoraïs est aussi bien un motif d'admiration qu'un signe de naïveté.
Elles adoptent une attitude neutre vis-à-vis des Fyros. Bien qu'ils aient souvent défié le Royaume, leur société profondément paritaire leur semble digne de respect.
Elles considèrent les Trykers mâles en liberté comme des êtres sournois enclins à la kleptomanie et aux manigances mais elles reconnaissent que lorsqu'ils acceptent leur condition d'esclaves, ils savent se rendre utiles.
Les Kamis ont apprécié leur engagement dans la lutte contre la Goo. Un ambassadeur Kami a même été envoyé pour assurer la résurrection des Amazones tombées au combat. Cependant les Amazones ne se sont pas converties à l'Ordre de Ma-Duk et perpétuent obstinément l'ancien culte Kamiste jenaïste.
Les Amazones Matis adoptent une attitude neutre vis-à-vis de la Karavan, la puissante alliée du Royaume. Elles utilisent à l'occasion le service de téléportation de la Karavan et n'ont pas de scrupules à travailler pour les tribus affiliées à cette Puissance.
Fyros | 0 |
Matis | +50 |
Tryker | -16 |
Zoraï | +33 |
Sur les Anciennes Terres, le Royaume de Matia s'organisait en castes. La naissance déterminait la place de chacun dans la société. A l'origine, les homines n'y possédaient aucun droit et devait obéissance à leur père puis à leur époux. Les castes influentes leur étaient fermées. Il était établit, depuis que la Déesse s'était adressée au premier souverain Matis Zachini, que le Roi était l’Élu de Jena et son représentant sur l’Écorce. Si certaines homines étaient insatisfaites de leur condition, elles se gardaient bien d'en faire état publiquement sous peine d'être perçues comme déloyales envers le Roi et l’Église de la Lumière.
Lorsque la Sainte Cité de Karavia, joyau du Royaume, fut envahie par l'Empire Fyros, ses habitants qui n'avaient pas péri ou fui lors de l'assaut vécurent sous l'occupation impériale. Leur quotidien de dur labeur, de brimade et d'insécurité mirent leur foi à l'épreuve. Les homines n'étaient pas épargnées. La société Fyros était paritaire et les homines Matis y prirent leur part, exceptées les prisonnières de haut rang qui, dans l'ombre, attisèrent un esprit de révolte chez certaines jeunes filles nées sous l'occupation. Celles-ci parvinrent à s'enfuir à dos de mektoub, guidées par une jeune palefrenière de Karavia, la pugnace Frezza Paloma. De retour au sein de leur peuple, elles eurent l'audace de se proclamer libres, à l'image de la Déesse. Leurs déclarations remettaient en question la sainteté de la Karavan et le bien-fondé du carcan patriarcal qui régissait alors la société Matis, si bien qu'elles furent emprisonnées.
Avec l'aide d'une nouvelle partisane, les prisonnières parvinrent à s'évader, mais le Royaume, voyant d'un très mauvais œil leur influence sur la gente homine, continua de les traquer. Contre toute attente, fortes de leur conviction et de leur foi, elles s'avérèrent de redoutables guerrières. Réprimées par les autorités royales, elles n'eurent d'autre choix que de se battre pour survivre. Les Amazones étaient nées, symbole d'émancipation de l'homine dans une société Matis où il était difficile d'échapper à la caste à laquelle nous destinait notre naissance. Leur légende les précédait désormais et la graine de l'émancipation commençait à germer dans l'esprit des Matis. Qui étaient donc ces homines qui montaient à mektoub, portaient les armes et mettaient en déroute les soldats royaux chargés de les faire rentrer dans le rang ?
Le Roi Aniro III ambitionnait de restaurer la grandeur passée du Royaume de Matia. Mais, pour réaliser ses projets, il lui fallait au préalable ramener la paix sur ses terres en assujettissant les Amazones rebelles, désormais trop populaires pour les annihiler. Il envoya donc le Duc Gioni di Tylini combattre les homines guerrières. Les combats firent rage mais le Duc Noir parvint avec ses troupes à encercler les Amazones près de la ville de Thormes. La bataille qui s'en suivit marqua l'Histoire. Quand le Duc obtint finalement la victoire, en tuant leur cheffe Frezza Paloma, les Amazones furent contraintes de jurer fidélité au Roi. Toutefois, même si elles avaient perdu cette bataille, les Amazones étaient sur le point de remporter un tout autre combat. Effectivement, en montrant à tous que les homines pouvaient oser prétendre à des castes qui leur étaient jusqu'alors interdites, elles venaient d'amorcer une évolution qui allait progressivement améliorer la condition des homines dans la société Matis toute entière.
Les Amazones formèrent le premier contingent féminin de combattants-mektoubiers durant les guerres que mena Aniro III pour reconquérir la Cité Sainte de Karavia et envahir les Lacs de Trykoth. Elles s'illustrèrent au combat et réduisirent en esclavage de nombreux Trykers, uniquement mâles, leurs idéaux leur interdisant d'avoir des esclaves de sexe féminin. Plus que leur foi, c'est leur engagement pour le droit des homines qui bouleversa l'ordre social Matis. Leur exemple permit à de nombreuses homines de prendre à leur tour leur place dans cette société en mutation. Jamais leur détermination ne faiblit et de conquêtes en batailles, les Amazones participèrent à écrire une nouvelle page de l'Histoire du Royaume. Lorsque, de nombreuses années plus tard, le Royaume se reconstitua sur les Nouvelles Terres, la société Matis avait profondément évolué.
Le Grand Essaim coûta la vie à de nombreuses Amazones. Les survivantes suivirent leur peuple jusqu'aux arcs-en-ciel et se réfugièrent dans les Primes Racines où elles cohabitèrent avec des homins de toutes origines. Sous la guidance de la fervente Rosibre Norello, elles se convertirent au Kamisme jenaïste professé par les Zoraïs. Selon ces derniers, la volonté de la Déesse n'était pas dispensée par l’Église mais devait s'appréhender en suivant sa propre voie vers l'Illumination. Leur conversion constituait la continuité de leur émancipation.
Le règne de Yasson marqua l'aboutissement des réformes provoquées par les Amazones. A sa demande, la Guilde de Karavia, rassembla les guerrières d'élite du Royaume. Mais si les homines avaient enfin pu trouver leur place légitime au sein du Royaume, c'était de moins en moins le cas des Amazones. En effet, ce n'était plus leur statut d'homines qui les différenciaient mais leur foi Kamisme jenaïste, et celle-ci était fortement réprouvée. Leurs autels furent interdits dans l'enceinte des villes et lorsque Jinovitch s'empara du trône des Sommets Verdoyants, il condamna Rosibre Norello au bûcher pour hérésie et les autres Amazones furent bannies.
Les Amazones formèrent une tribu matriarcale autonome et trouvèrent refuge au Pays Malade, où le Grand Masque Fung-Tun venait de réinstaurer le Kamisme jenaïste comme culte officiel de la Théocratie. Fung-Tun légiféra pour permettre aux Amazones de poursuivre leurs pratiques esclavagistes et les employa comme mercenaires pour lutter contre la tribu des Maîtres de la Goo. La guerre opposant les deux tribus fit rage durant deux ans. A la faveur d'une de ces batailles, les esclaves des Amazones s'évadèrent en emportant des armes et des mektoubs. Ils se dissimulèrent dans les broussailles de la Jungle et fondèrent la tribu des Trafiquants des Ombres, devenant les fournisseurs d'armes des tribus avoisinantes.
Lorsque le pacte les unissant à la Théocratie prit fin, avec l'arrivée au pouvoir du Grand Masque Mabreka Cho, les Amazones étaient parvenu à repousser les Maîtres de la Goo hors du Bosquet Vierge. Fortement attachées à cette région, elles décidèrent d'en conserver le contrôle. La Théocratie toléra cet état des choses, préférant se concentrer sur la lutte contre la Goo plutôt que d'affronter les Amazones. Bien que la tribu des Amazones continuât de remplir divers contrats pour la Théocratie, son activité de mercenariat se diversifia suite à l'implantation, dans le Bosquet de l'Ombre, de la tribu du Cercle Noir. Ce dernier prit, en effet, l'habitude d'organiser régulièrement de mystérieux convois à destination de la Tribu Matisagoo située à la Masure de l'Hérétique et engagea occasionnellement les Amazones pour assurer leur protection.
Les Amazones ne tardèrent pas à renouer avec la couronne Matis. Lorsque le Prince Yrkanis et ses plus fidèles partisans trouvèrent refuge au Pays Malade, les Amazones le rencontrèrent et lui firent part de leur souhait de voir cesser les persécutions au nom de l’Église de la Lumière. L'Histoire leur donna raison.
Les trafiquants de l’ombre, questionnaire soumis à des trafiquants,vers 2525.