De EncyclopAtys
Sommaire
L’enquète
Les trytoniens ont toujours été soumis une surveillance constante depuis le banissement de leur culte puis l’élimination de la plus grande partie des membres de la Guilde d'Elias.
Depuis un certain temps il semblerait que l’activité de ces hérétiques ait augmenté quelque peu, présageant de possibles bouleversements dans nos sociétés déjà bien peu stables.
Pour parler des trytoniens, expliquons comment ces derniers ont réussi à conduire au massacre de nombreux fidèles kavaniers dans les Primes Racines par les kamistes, eux aussi bernés.
Des étrangers bien étranges
Il y a quelques jours de cela, des étrangers sont venus près Yrkanis en posant des questions inhabituelles. Par exemple, au lieu d’aller simplement dans les bâtiments officiels consulter les registres, ils préféraient demander aux passants de leur indiquer le nom des guildes les plus influentes ainsi que celui de leurs chefs respectifs. Les passants, interloqués ne purent visiblement satisfaire leur curiosité et les étrangers repartirent, selon certains témoins, grâce à des pactes kamis !
Un enquéteur bien nerveux
Immédiatement après qu’ils aient disparu, Karanu, un enquéteur matis mandaté par la Sainte Karavan mais ne portant aucun insigne, arriva pour interroger sur le champ les passants qui furent abordés par les étrangers. Visiblement très nerveux, Karanu eut du mal à se faire comprendre et respecter des témoins avant que sa supérieure immédiate, Aminia, vienne attester ses dires. Il manquait en effet à tous les protocoles de conduite qui font des Matis les homins naturellement déférents et pour lesquels le verbe est même parfois travaillé comme une œuvre d’art.
Le peu de renseignements pris, il retourna au vaisseau karavan, certainement pour faire son rapport. Mais quelque chose se passait dans les têtes des témoins de la scène. Certains, membre d’une élite intellectuelle, ont tôt fait de lever une hypothèse quant à la raison de la nervosité des enquéteurs. Le trouble était semé, quelquechose de grave était en train se passer...
A la recherche d’Aminia
Quelques jours plus tard, une affiche posée aux quatre coins d’Yrkanis informa la population agent de la Karavan avait disparu et que toute la population était mobilisée pour aider à sa recherche.
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Lors du rassemblement aux portes d’Yrkanis, Karanu se présente comme l’organisateur des recherches. Grâce à un instrument karavan, il pense pouvoir localiser Aminia, l’agent disparu, sur le Sommet Verdoyant. On comprend alors par ses explications que lui et Aminia, sa responsable, sont des agents de surveillance travaillaient sur les activités clandestines de “traîtres” et “d’espions”, mais l’on ne sait toujours pas de quel genre d’espion il s’agit. Aminia aurait réussi à les infiltrer, mais aurait déclenché le mécanisme de détresse d’un petit appareil karavan, pour demander que l’on vienne la sauver.
Après ces quelques explications, la centaine d’homins regroupée à l’entrée de la capitale part en suivant Karanu qui se fie aux bruits de son objet karavan.
Aminia retrouvée
Après quelques zig-zags en forêt et plusieurs arrêts pour cause de prete du signal, Amina est enfin retrouvée au nord du tunnel des malheurs. Elle est mortellement blessée et ses aggresseurs semblent avoir fui avant d’avoir achevé leur besogne. La foule se presse et Karanu tente de l’écarter. La voyant suffoquer, Psylvia lui tend une calebasse d’eau fraîche qui permet à la mourrante de reprendre un peu de souffle pour tenter de murmurer quelque chose à l’oreille de Karanu. Mais son état s’aggrave et Karanu brise un ticket entre les mains d’Amina, ce qui la renvoie auprès de la Karavan.
Marchandage et révélations
Pendant que tout le monde est concentré sur Amina, un mercenaire Tryker du nom de Clanse, découvre à proximité de l’endroit où est tombée Aminia, un porte document et tente d’en monnayer le contenu en criant : « Ecoutez tous, apparemment les personnes venant de fuir ont perdu des documents que j’ai soigneusement récupéré, avancez l’argent et vous saurez ce qu’il contiennent ! » Karanu est fou de rage, mais le Tryker s’esquive et le nargue en clamant que ces documents contiennent de quoi entredéchirer tous les homins ici présents. Il court autour des homins décontenancés tentant de faire monter les enchères. Mais il finit par se faire encercler, car les Matis n’apprécient guère ce comportement. Karouko saisit le petit homin tandis que Tagghli le menace. Finalement, Clanse cède sous la pression de la foule, non sans quelque résistance. Mais au lieu de rendre les documents à Karanu, il commence à les lire “pour ne pas faire de jaloux”. En voici le contenu précis :
“Avoir un point de rassemblement en terre matis me semble de plus en plus dangereux, je ne peux que vous conseiller de choisir un camp plus éloigné, qui sera plus discret. Je vous remercie pour les renseignements que vous m’avez apportés.
Continuez cependant à récupérer des informations sur les dirigeants des Homins, plus j’en saurais, plus vite je reviendrai parmi vous !
Le Messager.
La foule est interloquée et ne comprend pas de quoi il retourne. Heureux de son petit effet, Clanse se dandine en criant : « Allez-y tapez-vous dessus et je lirai le deuxième ! Ha ha ! » Mais Karanu est hors de lui et intimme l’ordre à Clanse de cesser immédiatement son numéro et de lui rendre les documents. Mais Clanse, s’esquive une fois de plus et déçu que les homins ne se soient pas encore mis à s’entretuer, se met à lire le second et dernier document qu’il a ramassé :
Stupeur dans l’assemblée. Les traîtres que tentait d’infiltrer Amina seraient des adeptes d’Elias Tryton ! Il en existe donc encore ? Karanu est déchaîné et compte bien faire appliquer à la lettre les ordres de la Karavan en faisant tuer les trytoniens qui s’en sont pris à sa supérieure (et amie) et qui se sont réfugiés dans le camp qu’ils surveillaient, près de la porte des ombres. A événement exceptionnel, mesures exceptionnelles : le groupe reçoit l’autorisation de la bouche de Karanu de rejoindre le camp en passant par les Primes Racines. Cette autorisation rare est certainement donnée pour pallier le fait que la Karavan ne pouvait visiblement pas mettre en place un système de téléportation sécurisé vers le camp en si peu de temps, alors que la réaction devait être immédiate. Mais dans la foule, certains hésitent, certains doutent. Karanu donne l’ordre et après une certaine hésitation, le groupe part en direction du Gouffre d’Ichor. Mais certains resteront sur place, boulversés par ces révélations ou simplement persuadés qu’un camp de trytoniens ne montrerait pas grande résistance sachant la répression qu’ils ont subit durant les dernières décades.
A la poursuite des trytoniens
Le chemin est long et semé d’embûches. Durant le voyage, les homins parlent et échanges leurs craintes. Dans le gouffre d’ichor, le groupe s’allonge, s’étend dangereusement ... l’organisation se relâche et les homins tombent sous les patrouilles de kinchers et autres kirostas. Au Nexus Mineur l’avant du peloton ne s’occupe plus de l’arrière et la fatigue est fatale aux retardataires, les livrant aux gibbaï et autres torbaks.
Ainsi, votre serviteur fut-il lui-même victime d’une violente attaque de kipuckas pour s’être malencontreusement trop approché de leur meute dans la voir. Malgré toute l’assistance dont j’ai pu bénéficier des très dévoués Marcheurs d’Atys qui ont tout tenté pour me sortir de cette situation impossible, j’ai du renoncer à leurs soins et les laisser partir à la poursuite des trytoniens. Je les remercie de tout cœur pour la patience dont ils ont fait preuve.
La suite du reportage est reconstituée ci-après grâce aux différents témoignages des homins qui ont pu rentrer au pays encore en vie.
Le camp, la bataille
La troupe de karavaniers est enfin arrivée en vue du camp, mais elle est assez affaiblie. Sur le moment, certains témoins distinguent au loin de petits homins qui s’enfuient du camp pour aller vers les hauteurs. D’après leur stature, il doit s’agir de trykers. Peu importe, il ne s’agit visiblement pas des traîtres recherchés, alors la troupe s’avance vers le camp. Mais en avançant les homins de tête distinguent que ce camp est peuplé de centaines de kamistes -dont la célèbre et violente Légion Fyros- retranchés derrière des barricades, protégeant les traîtres trytoniens.
Ayant du mal a comprendre cette situation, et constantant l’évidente différence de force en sa défaveur, la poignée de karavaniers s’avance pour comprendre ce fait et tenter de parlementer avec un responsable. Mais les kamistes sournois les laissent approcher avant de lâcher une violente déferlante de lames et de sorts offensifs sans aucune sommation. A ce moment, les Matis et les Trykers fidèles à Jena se retrouvent encerclés et se résignent à défendre leur vie jusqu’au bout. Mais cela est vain. A la simple vue de la différence de nombre, tous ont compris.
Et la sève se répandit, tandis que les traîtres s’enfuyaient par l’arrière.
Conclusion et interrogations
Peu de karavaniers en sont revenus. Beaucoup de sève a coulé. Une fois de plus, la barbarie des kamistes a coûté la vie à nombre de karavaniers. Mais pourquoi ? Comment des kamistes, qui pourtant méprisent eux aussi les sectes trytoniennes, ont-ils pu protéger de tels hérétiques ? La seule réponse que nous pouvons trouver à cette question est qu’ils n’étaient pas informés. Les kamistes ne savaient pas qu’ils protégeaient des trytoniens. Pour conserver leur misérable vie, ils se sont certainement fait passer pour des kamistes persécutés auprès des puissantes guildes Fyros qui se sont empressées de leur porter secours sans se douter du coup monté. Et tous ces morts, tous ces blessés tant karavaniers que kamistes l’ont été à cause de la fourberie de ces traîtres...
Traîtres aux yeux de Jena et de la Sainte Karavan.
Mais traîtres aussi aux yeux de Ma-Duk et des Kamis.
Les trytoniens ont abusé les kamistes et les ont lancés contre les karavaniers venus leur demander des comptes. Simplement pour protéger leur vie, ils ont redéclanché un violent conflit dont nous avont tous été victimes...
- ↑ jeudi 2 juin 2005, https://web.archive.org/web/20060103032030/http://www.lanouvellefeuille.info/article.php?id_article=317
- ↑ Il manque une partie du document déterioré.
- ↑ Note originale: Il nous manque cette partie du texte, nous sommes en train de la reconstituer. Si vous avez ces éléments, merci de le faire savoir ci-dessous en cliquant sur “Répondre à cet article”.