Sous la rubrique «Culture» se retrouvent les sujets concernant toute la vie en société des Zoraïs. Cela concerne leurs arts, sciences, métiers, traditions vestimentaires, culinaires, festives... et évidemment leur politesse, mais aussi leurs préjugés, convictions identitaires, valeurs morales et éthiques. Enfin, c’est aussi la place des citoyens vivant dans le Pays Malade: colporteurs, chasseurs, prospecteurs...

 

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Texte de référence (original utilisé comme référence) :
Notes :

Les étapes d'un mariage zoraï

Le mariage Zoraï représente un pas vers la stabilité familiale qui est le fondement de l'unité sociale. De plus le mariage apporte une meilleure connaissance du sexe opposé, ce qui facilite la progression vers l'illumination Kami. Cependant le mariage n'a aucun rapport avec la religion.

Fiançailles

C'est le point de départ de la relation entre les deux homins, qui vont pouvoir vérifier si leurs sèves s'accordent. Les fillancailles durent 3 saisons. Durant la première saison, le fiancé sert sa fiancée, durant la deuxième, c'est la fiancée qui sert son fiancé, et pendant la dernière, ils se servent mutuellement. Un parrain est chargé de superviser les fiancailles afin de vérifier l'engagement commun.

La cérémonie est généralement privée, entre proches. La plupart du temps, seules les familles restreintes et les amis porches sont conviés.

Déroulement de la cérémonie

Les deux futurs fiancés remettent quelque chose aux parents, en récitant chacun un haiku qui explique leur geste

• l'homine offre une graine aux parents de l'homin en disant :

Zaad galamé
Le-sek zoli liliko
niu'o shi le no
Litt.(Graine cadeau)
(qu'elle devienne une belle fleur)
(ainsi devienne notre vie)
Trad. (Une graine en cadeau)
(qu'elle devienne une fleur)
(Ainsi devienne notre vie)

• l'homin offre de la sève aux parents de l'homine en disant :

Qizi galamé
Ochi su le lok'loké
Lao-le niu'o shi''
Litt.(Sève cadeau)
(désir elle devenir nourriture)
(améliorer notre vie)
Trad. (De la sève en cadeau)
(en espérant qu'elle devienne (une) nourriture)
(qui améliore notre vie)

• les parents de l'homin plantent la graine en disant :

Tal-dé ma'le-sek y galam-sek mang'i ayumé
Litt. (Végétal désigné grandir (impératif) et donner (impératif) fruits futur)
Trad. (Que cette plante croisse et porte fruits)

• ceux de l'homine arrosent avec la sève en disant :

Qizi le-sek lok'loké oko tal-dé ayumé. Tal-dé galam-sek mang'i ayumé.
Litt.(Sève nourriture pour végétal futur et donner fruits futur)
Trad.(Que cette sève nourrisse cette plante et porte fruits)

Le tout devant des témoins, garants des fiançailles. Ils attesteront que les deux homins ont choisi de s'éprouver l'un l'autre avant de s'unir. Leur couple cherche donc bien l'illumination et pourra se marier en toute sérénité.

Cérémonie

Les informations qui suivent ont été notées d'après les déclarations de Lian Hen-Gi.

• La cérémonie se tient généralement un Quinteth, et surtout pas un Holeth, ou pire encore pendant la Semaine du Souvenir. Une telle date serait une offense à Ma-Duk, et un très mauvais présage pour le mariage.

• Le mariage est célébré par un membre respecté de la société, en général un magicien très expérimenté, ayant beaucoup voyagé.

• A leur arrivée, les invités présentent une invitation officielle. L'invitation est habituellement un objet d'artisanat zoraï réalisé par les mariés et remis à chaque invité. Ces invitations sont une tradition qui permet aux proches d'avoir les meilleures places, cependant, tout un chacun peut assister à la cérémonie.

• Les mariés auront fabriqué des anneaux augmentant leur vitalité, symboles de longue vie pour le mariage. Les anneaux une fois échangés sont portés à l'index, car c'est le doigt relié à l'esprit. Il doit aussi y avoir une pioche au mariage, présage de fertilité. L'outil sera déposé dans le lit pour la lune de miel. Enfin les invités amènent des matières variées, dont des bourgeons de jubla et le nécéssaire à la confection d'une Zo’Lin-ko violette. La mariée la confectionnera pour l'époux.

• Les invités portent leurs plus beaux vêtements et bijoux pour fêter l'heureux événement, le noir est à proscrire. La fiancée portent traditionnellement une Zo’Lin-ko violette, et une coiffure élaborée. Le fiancé commence la cérémonie avec un simple pagne, puis la fiancée lui donne des vêtements violets qu'elle a confectionné en échange de quoi elle reçoit la pioche, symbolisant la mise en commun des biens du couples.

• Ensuite les invités forment un grand cercle, l'époux est d'abord conduit au centre par son père ou un proche le représentant. Puis la fiancée le rejoint, les vœux sont échangés et enfin les époux s'élèvent dans la lumière de Ma-Duk.

Divorce

Le divorce est possible, afin qu'un mariage malheureux ne perturbe pas la société. Cependant, il reste exceptionnel, car il s'agit d'une épreuve perturbante pour les mariés. Un rite d'harmonisation doit être réalisé par le parrain pour effacer les stigmates de cette épreuve. Le couple doit en outre payer une amende de 500 000 au parrain qui la reversera au maître de cérémonie pour mettre à jour les registres.

Commentaires

Chaque élément du mariage zoraï est chargé de symboles affirmant la spiritualité de ce peuple.

En apprendre plus

• Rencontre avec une jeune fille aux fleurs, interview d'une marieuse

La Lore de Ryzom

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Le Laï-le ban

Dans la justice zoraï, il n'y a pas à proprement parler de procès. Ce qui en tient lieu est une cérémonie, appelée le Laï-le ban(la justice zoraï). Elle se déroule en deux étapes :

• la première s'appelle Taki néwang ban ;
• la seconde, qui suit la délibération (moins formelle, quant à elle), s'appelle Taki laïwang ban.

Le Laï-le ban se déroule dans un bar d'une des villes du Pays Malade, en mettant à profit sa configuration (quatre tribunes séparées par les locaux des entraîneurs).