Profil de Lou Tei-Sang Profil de Lou Tei-Sang Herbier Classification Flore


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Herbier de la Toute Petite Flore des Forêts Tempérées et Humides


 
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Mill Perle

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Ambre taxonomique
Mill Perle
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Règne Végétal
Catégorie Herbe
Écosystème Forêt
Type de riposte Sans défense

Le mill perle (ou pocea) est une plante vivace, à tige ascendante, très peu ramifiée (une ramification tout au plus) pouvant dépasser la taille d’un homin. Les feuilles sont alternes, courtes et pointues, parallèles à la tige. À la fin de l’automne, la tige – autrement peu ligneuse – a la particularité de s’envelopper d’une écorce qui va la protéger de la voracité des herbivores durant l’hiver. De cette écorce d’un brun vert très sombre, qui au printemps se fissure sur toute sa hauteur, va s’extraire une jeune pousse vert tendre, très souple et élastique qui ondule comme un ressort au gré du vent. Au sommet des tiges, jaillissent de petites inflorescences blanc-jaune, légères et duveteuses, reliées entre elles par une sorte de soie fine et très résistante. Une partie des flocons soyeux se détachera progressivement jusqu'à l’été, et il ne restera plus à l’automne qu’une guirlande de graines (sept à neuf en moyenne), qui peuvent être récoltées pour confectionner du pain et des gâteaux.

Usages

Utilisées en baumes les graines sont un puissant décontractant. Fine, résistante et à combustion très lente, l’écorce qui s’en détache est parfois utilisée en calligraphie et elle peut servir de mèche ou être remplie d’huiles et de résines odorantes pour être consumée lors de rites religieux zoraïs.

Notes

Le mill perle pousse naturellement dans les forêts tempérées et humides, où il est très répandu, jusque dans les villes. Il porte de nombreux noms vernaculaires, on le retrouve sous l’appellation de millet perlé, pailles perlières (ou paya perl), pailles de plénitude, ondulante (ou bondissante) de printemps, ou encore volubile de folially.


Dernière version 2020-01-09•


 
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Rosae Matia

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Ambre taxonomique
Rosae Matia
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Règne Végétal
Catégorie Herbe
Écosystème Forêt & Jungle
Type de riposte Sans défense

La rosae Matia (ou fragaria) est un arbrisseau à port dressé, plutôt bas, généralement 40 à 120 cm, à demi herbacé, qui tend à s’étaler par drageonnement (rejet naissant sur la racine) très répandu sur les Terres Matis et Zoraï.

Les feuilles sont luisantes, entières à bordure lisse, et cordiformes : la pointe est aiguë et la base est en forme de cœur. Elles sont très peu nervurées à l’exception de la nervure médiane, le long de laquelle elles semblent presque pliées en deux. Les feuilles inférieures sont opposées alors que les supérieures sont disposées alternativement de part et d’autre et à des niveaux différents de la tige, à laquelle les relie un court pétiole. Les fleurs étoilées, à 6 pétales arrondis, sont très parfumées, fragiles et sessiles : fixées directement sur la tige, sans pédoncule. Chaque rameau porte 3 à 6 fleurs axillaires disposées en épis, isolées, de 2 à 4 cm de diamètre et de couleur blanc-crème ou rosé ou, plus rarement, bleu pâle. Le feuillage vert tendre devient jaune-orangé à l’automne.

Usages

La Rosae, aisée à cultiver sur sol drainé et ensoleillé, est appréciée pour ses qualités ornementales et la production de parfums ou de confiseries. La fleur fécondée se transforme en une fausse-baie ovoïde, rose-orangé, de quelques millimètres, contenant des poils très irritants pour la peau. Lorsqu’il est mûr le fruit devient comestible.

Notes

Nombre d’amateurs et d’érudits – car elle fait partie intégrante de la formation des botanistes – s’adonnent à son hybridation. La rosae Matia est la rosae la plus anciennement connue et la plupart des variétés actuelles lui sont affiliées. Le nombre de variétés issues de mutations ou de croisements ayant existé est estimé à plusieurs centaines, mais à peine une dizaine sont conservées à ce jour.

Selon la coutume, les hybrides sont baptisées de noms de lieux ou de personnages illustres, tels les membres de familles royales, citons la légendaire rosae Yrkanis, qui, seule après la rosae Matia a su s’acclimater et pousser spontanément.

Les fleurs sont simples, mais sont plus couramment doubles voir triples dans les variétés cultivées et créées par nos brillants botanistes, de même elle peuvent présenter diverses teintes et de savants et délicats motifs.


Dernière version 2020-01-09•


 
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Endilweis ou Fleur Vagabondante

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Ambre taxonomique
Endilweis
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Règne Végétal
Catégorie Herbe
Écosystème Forêt
Type de riposte Sans défense

L’endilweis, ou fleur vagabondante (dite aussi iriscea), est une plante annuelle qui germe d’abord au sol, avant que la partie terrestre ne se désagrège au profit de la partie aérienne. Libre alors, elle virevolte dans les airs jusqu’à trouver une plante support, où elle se fixe et finit sa croissance en épiphyte au sens strict. À la différence des plantes parasites, une épiphyte est autonome et ne prélève rien sur ses hôtes.

Elle porte une unique feuille trifoliolée, légèrement évasée, où l’eau et les débris organiques peuvent s’accumuler au point d’union des trois folioles. Chaque foliole est composé de trois lobes, le médian étant toujours plus important que les latéraux, tel une pointe de pique matis. La feuille est violette, marginée : le bord présente une bande plus ou moins large de couleur différente, généralement jaune à orangé.

La feuille est parfois confondue à tort avec l’inflorescence centrale mesurant moins d’un centimètre et composée de trois fleurs mâles réduites à une étamine entourant une fleur femelle réduite à son pistil.

Le fruit est une petite capsule verte tricoque. À maturité, les trois coques s’ouvrent, et dans un dernier élan, l’endilweis quitte son support pour un ultime envol visant à disséminer ses graines.

Usages

Les feuilles, légèrement sucrées, s’utilisent en décoctions colorées et très désaltérantes au goût anisé ; macérées, elles donnent de subtiles liqueurs ; en cataplasme, appliquées sur le front, elles soulagent migraines et mal des transports.

Les graines, très aromatiques sont utilisées en cuisine pour parfumer poissons et viandes délicates.

Notes

L’endilweis est capable de mouvement ; on parle de « nastie », car ce mouvement n’est ni orienté ni dépendant de la direction du stimulus, mais déterminé par la structure même de la feuille qui présente un petit coussinet (pulvinus) à la base de chacun de ses trois folioles, capable de provoquer une fermeture rapide et réversible de la feuille sur elle-même, lui valant parfois le surnom de papillonante ou encore fleur pudique.

Ce mécanisme complexe et mal connu met en jeu des modifications de potentiels d’action et la propagation d’une onde électrique entraînant une acidification puis une modification brusque de la turgescence due à une perte d’eau dans les cellules impliquées dans le mouvement. Ce phénomène lui permet non pas de voler librement, mais d’impulser un premier élan pour se libérer de son support, rejoindre un vent favorable, puis améliorer sa portance en phase de vol, jusqu’à atteindre une plante hôte à même de l’accueillir.

Les hôtes privilégiées de l’endilweis sont traditionnellement les plantes des forêts humides telles que la fougère cardinale ou le museau de yubo, et plus récemment une hybride de la Rosae Matia : la Rosae Yrkanis.


Dernière version 2020-01-09•


 
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L'histoire légendaire de la Rosae Yrkanis

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Ambre taxonomique
Rosae Yrkanis
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Règne Végétal
Catégorie Herbe
Écosystème Forêt & Lacs
Type de riposte Sans défense

On raconte qu’en 2506, durant une sombre période de l’histoire des Sommets Verdoyants, une botaniste matis dont la véritable identité ne fut hélas jamais attestée, créa dans son laboratoire une hybride de la rosae Matia. Plus petite et à port plus touffu, parée d’opalines fleurs triples au parfum suave, cette hybride avait la particularité d’être une hôte de choix de l’endilweis. À peine éclose, dit-on, elle s’entourait d’un ballet coloré et papillonnant de fleurs vagabondantes impatientes de se jucher en son sommet…

Suite à l’infructueuse tentative du prince Yrkanis pour reprendre sa couronne, et à sa condamnation par Jinovitch, cette botaniste envoya de nombreuses boutures à plusieurs correspondants restés loyaux au prince ou l’ayant suivi dans son exil, d’abord en Aeden Aqueous puis dans le Pays Malade. Et ce jusqu’en 2512, à tel point que cette rosae serait devenue un signe de reconnaissance entre les partisans du prince, promesse symbolique de la couronne qui lui serait bientôt rendue. La légende voudrait même que les résistants aient mit à profit le lien si particulier qui unit ces deux plantes en inscrivant des messages cryptés sur des endilweis à même de voyager sur de longues distances jusqu’à rejoindre leur hôte…

Au retour triomphant d’Yrkanis, la rosae Yrkanis fût baptisée et officiellement dévoilée au public. En l’espace de quelques années, et alors qu’elle ne pût s'acclimater aux régions lacustres, elle conquit les Sommets Verdoyants et le Pays Malade, où elle s’est parfaitement naturalisée.

Cet faits tiennent probablement en partie du mythe, car il est difficile de concevoir un mouvement dirigé de l’endilweis qui lui permettrait de se déplacer à son gré, et non à celui du vent, tel un izam voyageur. Néanmoins, la science de nos botanistes est si grande, qu’il est permis de le croire, et si vous vous promenez dans nos magnifiques forêts ou dans la jungle, vous ne manquerez pas d’y croiser des rosai Yrkanis*, emblématiquement parées de leur « Couronne d’Yrkanis », nom encore parfois d’usage pour désigner l’endilweis.


*↑ Pluriel de rosae Yrkanis dans la langue des Matis, le Mateis.


Dernière version 2020-01-09•




 
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Fléole de la Goo

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TODO :

- Ajouter la desc. de l'Inflorescence directement sur la feuille

- Ajouter une feuille ou une note textuelle ?? sur la Goo

Brouillon

Son rôle vis-à-vis de la Goo est mal connu (cf. interdiction de deplacer ou d'introduire des sols contaminé dans d'autre région + quasi impossible de la maintenir sur un sol sain + étude non-rendues publiques du fait de la sensibilité du sujet car la fléole est soit immunisée soit "boostée" par la Goo !!) mais laisse à penser selon les observations ici faites (assechement + racine + barrière de protection) qu’elle participe si ce n’est à l’assainissement, du moins à la prévention de l’élargissement des zones rongées par la Goo.

Toute étude de la Fléole de la Goo est normalement à signaler et à placer sous la Contrôle de la Théocratie ? Son arrachage massif est interdit ?

La plante ne semble pas “affectée” par la Goo dans la mesure où elle ne présente aucune forme de dégénérescence ou de pourrissement. Les tentatives de la faire pousser sur un sol non-infecté par la Goo sont généralement un échec et systématiquement infructueuses, car la Fléole - autrement capable de se reproduire seule et pouvant se régénérer à partir de morceaux de racines, même coupée à plus de 40cm sous la surface du sol - est systématiquement stérile sur un sol sain. Pour simplement parvenir à la maintenir dans cet état végétatif bien que non-reproducteur, elle requiert un sol pionnier, tassé, enrichi en sève et à humidité stagnante très élevée, où la compétition des autres plantes est éliminée. Une seule fléole peut éliminer jusqu'à 180 litres d'eau du sol par cycle atysien !

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