Sommaire

Résumé

Le Culte Noir de Ma-Duk est un culte kamique autrefois suivi par les Rôdeurs d'Atys, et avant eux par une tribu zoraï des Anciennes Terres. Il se distingue du Kamisme des Révélations par sa philosophie très belliqueuse, son caractère ésotérique, ainsi que son origine incertaine et mythique.

Différences principale avec le Kamisme des Révélation

Termes spécifiques au culte

Commandements, préceptes et pratiques

Aucun commandement précis du Culte Noir de Ma-Duk ne sont à ce jour connus. Cela pourrait s’expliquer par le caractère ésotérique du culte et le faible nombre de fidèles qu’il a rassemblés. Les rares sources et témoignages évoquent l’existence d’un cube d’ambre renfermant ces secrets, mais celui-ci demeure introuvable, et son existence reste incertaine.


Certaines formules et prières, utilisées comme des mantras, sont en revanches connues :


Des pratiques et des préceptes, hérités de la tribu originelle, ont également été décrits :

Reliques

La possibilité que ces reliques soient des contrefaçons ne peut être écartée.

Légende

Si l'on en croit la légende, le Culte Noir de Ma-Duk serait originaire des Anciennes Terres, et aurait d'abord été suivi par une tribu zoraï isolationniste vivant au sud-est de l'ancien territoire de la Théocratie Zoraï. Opposée à cette dernière, la tribu condamnait ses liens avec la Karavan et sa vénération de Jena, alors unanimement considérée comme le Kami Suprême, conformément aux enseignements du Kamisme jenaïste.

Après le Grand Essaim, Pü Fu-Tao, unique survivant de cette tribu, aurait rassemblé des rescapés et leur aurait enseigné la Foi Véritable, ouvrant pour la première fois le culte à des non Zoraïs, et donnant ainsi naissance aux premiers Guerriers Noirs de Ma-Duk. Il aurait ensuite mené la Guerre Sacrée, dans le but de faire des Anciennes Terres un territoire entièrement kamique et de faire advenir les Jours Heureux.

Finalement, ce culte aurait été exporté sur les Nouvelles Terres, bien que les circonstances exactes de cette transmission restent inconnues.

Figures

Sources

Le livre La Guerre Sacrée, dont seul le premier tome a été retrouvé à ce jour, aurait été écrit par Bélénor Nébius, un compagnon de premier ordre de Pü-Fu Tao. Cette œuvre, considérée par les historiens comme un roman plutôt qu’un récit historique, constitue la principale source d’informations sur le Culte Noir de Ma-Duk. L'identité de l'auteur elle-même est sujette à caution, et Bélénor Nébius pourrait ne jamais avoir existé.

Le seul exemplaire connu de ce livre a été retrouvé par Lai'Suki et Vao Lu-Hoo dans un petit repère située sous une racine du Bosquet de l'Ombre, avec d'autres apparentes reliques [1].

Il serait logique de supposer que les Rôdeurs d'Atys possédaient eux-mêmes un exemplaire, voir les exemplaires suivants jusqu'alors introuvables, bien que cela ne puisse être confirmé.

L'exemplaire retrouvé par Lai'Suki et Vao Lu-Hoo est aujourd'hui conservé aux archives de Jen-Laï.

Critiques

Selon la Théocratie Zoraï, le Culte Noir de Ma-Duk est une doctrine ésotérique issue du Kamisme des Révélations, considérée comme hérétique et reposant sur des textes jugés apocryphes par cette dernière. Pour les initiés, cependant, ce culte serait antérieur au Kamisme des Révélations, remettant ainsi en cause l’idée que Hoï-Cho ait été le premier Zoraï à rencontrer Ma-Duk et à révéler son existence au reste de l’hominité.

Toutefois, cette affirmation n’est reconnue par aucun historien. De plus, la principale source d’informations sur ce culte étant vraisemblablement un roman, cela remet en question sa réalité historique et jette le doute sur la fiabilité de l’ensemble des récits qui lui sont associés.

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