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Matis | Matis | matis | matis | matis | matis |
Ranger | Ranger | ranger | ranger | ranger | ranger |
Tryker | Tryker | tryker | tryker | tryker | tryker |
Kami | Kami | kami | kami | kami | kami |
Karavan | Karavan | karavan | karavan | karavan | karavan |
gnost | gnost | gnost | gnost | gnost | gnost |
Zoraï | Zoraï | zorai | zorai | zorai | zorai |
Tryton | Tryton | tryton | tryton | tryton | tryton |
Maraudeur | Maraudeur | maraudeur | maraudeur | maraudeur | maraudeur |
Fyros | Fyros | fyros | fyros | fyros | fyros |
Test | Test | test | test | test | test |
eee fg | eee dark | eee defaut | eee bg | eee light | maraudeur |
fff fg | fff dark | fff defaut | fff bg | fff light | defaut |
fee fg | fee dark | fee defaut | fee bg | fee light | Fyros |
fed fg | fed dark | fed defaut | fed bg | fed light | HRP |
ffe fg | ffe dark | ffe defaut | ffe bg | ffe light | Extra |
efd fg | efd dark | efd defaut | efd bg | efd light | Tenant |
efe fg | efe dark | efe defaut | efe bg | efe light | Matis |
dfe fg | dfe dark | dfe defaut | dfe bg | dfe light | Ranger |
eff fg | eff dark | eff defaut | eff bg | eff light | Tryker |
def fg | def dark | def defaut | def bg | def light | Karavan |
eef fg | eef dark | eef defaut | eef bg | eef light | Gnost |
edf fg | edf dark | edf defaut | edf bg | edf light | Kami |
fef fg | fef dark | fef defaut | fef bg | fef light | Zoraï |
fde fg | fde dark | fde defaut | fde bg | fde light | Tryronist |
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Le '''modèle ''{{BASEPAGENAME}}''''' ...
== Syntaxe ==
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== Paramètres ==
* <code>type</code> : il s'agit de l'un des 4 types de couleurs (bg, fg, light, dark) (par défaut, la couleur obtenue est une couleur saturée proche du modèle du groupe).
* <code>group</code> : il s'agit de l'un des 12 énumérés plus haut (par défaut, la couleur obtenue est celle du wiki, avec mises en évidences).
== Exemple ==
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== Voir aussi ==
* [[modèle:ColorAtys]] pour les couleurs des groupes d'Atys.
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... '''Titre''' en gras au début. ==Références== ===Voir aussi=== *[Quelque part sur la Toile...] *[[Ou dans cette encyclopédie...]] ===Remarques=== *Spécialistes en : [[PJ]], [[PNJ]] *... : ... ===Sources=== *{{Source |Langue=[[:Category:Ja|]] |Auteur=[[user:Rajaaar|]] et [[user:Zorroargh|Zo'ro Argh]] |Perso=PJ |Guilde=[[Guilde:Hoodo|]] |Site=Registre Des Guildes (Ryzom Community Forum-Aniro) |Date=JY 2557 |Page=Hoodo, les chercheurs de Symbiose |URL=http://atys.ryzom.com/start/app_forum.php?page=topic/view/8293 }} ===Notes=== <references /> {{liste|Annuaire des scientifiques d'Atys}} {{Faune}} {{Portail|à déterminer}} [[category:à déterminer]]
Mon père était un chercheur tryker qui étudiait les explosions lors des forages. Il avait la conviction que la maîtrise de ce phénomène pouvait d'une part sauver des vies et d'autre part peut-être donner de nouvelles sources d'énergie.
Ma mère trykette était une laborantine extraordinaire, à tel point que même les Matis admiraient ses « doigts d'ambre suprême ».
Mes parents se connurent lors d'un voyage d'études chez les Zoraïs où je naquis d'ailleurs, en même temps qu'une nouvelle ère de paix pour tous les Homins. C'était en 2512.
Mon père disait toujours « à Pyr, habille-toi fyros ». Il mettait un point d'honneur à respecter autant que possible les coutumes de ceux qui l'hébergeaient. C'est ainsi que je reçus cet étrange nom pour un tryker « Zorroargh ».
En effet, mes parents avaient beau essayer de s'intégrer chez les Fyros, les Matis ou les Zoraïs, il y eut une chose qui posait toujours problème et qui trahit les origines : l'accent de sa terre. Cette difficulté est très grande chez les Zoraïs à cause de leur masque.
Ainsi, mon nom aurait dû être « le petit sans-masque ». Mais, premièrement à cause du minuscule bébé que je faisais à côté des longs Zoraïs, ce nom devint « le mignon sans-masque » qui, avec toutes les difficultés de prononciation tryker-zoraï, finit par donner « Zor'ro'argh ».
Dernière édition par Zorroargh (il y a 1 an). | Raison: typo
--- Argh!
Rép: Hoodo, la légende. Je suivis la route tracée par mes parents, mais avec deux nuances.
Premièrement, peu après ma naissance, la Goo commença à empoisonner Atys et ma jeune enfance fut imprégnée des angoisses de mes précepteurs. Peu à peu, j'eus l'idée que les explosions qu'étudiaient mes parents pourraient être exploitées pour provoquer et maîtriser de grands incendies. Rêve d'enfant, puis d'adolescent, peut-être, mais je ne pouvais dissocier ces explosions de certaines lueurs étranges des machines des Karavaniers, ni des halos qui baignent parfois les Kamis, ni de ces points lumineux qui brillent au-delà de la canopée, là où résident peut-être des kounoupinautes trykers.
Deuxièmement, les voyages permanents de mes parents m'avaient fait découvrir plusieurs points. D'une part, il y a plus d'idées dans les quatre nations que dans l'une d'elles, et d'autre part, la sève qui coule est la même dans toutes les veines. Alors, en parallèle de mes recherches sur le forage, j'investiguai sur la sagesse atysienne.
Après 20 cycles de recherches, j'en vins à trouver une trace, je découvris l'existence d'une guilde disparue, la guilde de Hoodo, qui aurait peut-être influencé Elias Tryton. Une telle découverte pouvait être très intéressante dans notre quête de reconstituer notre histoire perdue. Bien sûr, il pouvait s'agir d'une erreur, d'un mythe, voire d'une manipulation, mais il fallait que je trouve...
Rajaaar, mon fils adoptif aîné, m'avait parlé d'une région Silan, qui semblait être le lieu vers où convergeaient mes maigres informations. Mais j'étais un chercheur... Longtemps, j'ai hésité,mais en me remémorant les regrets de Rosen Ba'Darins, finalement, je m'y risquai.
--- Argh!
Rép: Hoodo, la légende. J'étais arrivé sur Silan, tout déguenillé avec une seule idée en tête : retrouver les traces de cette Guilde de Hoodo.
Tout d'abord, j'arrivai devant Chiang le fort, personnage impressionnant. Si impressionnant que je ne compris pas de prime abord ce qu'il voulait de moi.
M'entraîner comme un révolutionnaire ?
Il me semblait que la guerre était finie depuis longtemps.
Qu'importe, il fallait faire avec.
Je me rendis donc là où je me sentais le plus à l'aise : chez Milles Dodoine, l'entraîneuse des foreurs trykers. Ensuite, j'allai visiter l'entraîneur magiciens pour acquérir quelques éléments de self défense, car il y a des détrousseurs qui traînent sur l'île et qui ne font pas de quartier : « c'est la bourse ET la mort ! » Là, je compris que je n'étais vraiment pas à la hauteur. Casser des jarres qui ne se défendaient pas, cela allait plus ou moins : elles étaient patientes et se laissaient faire. Mais j'avais déjà quelque peine à tuer ces pauvres yubo qui quelques instants plus tôt étaient venus se faire caresser. Le pire, c'est que ces petites bêtes se défendaient (ce que j'aurais fait aussi dans les mêmes circonstances). Et mon adresse était tellement remarquable qu'il m'arrivait souvent d'oublier de me saisir de mes dagues pour achever la pauvre bête moins agonisante que moi. J'eus par la suite trop honte de me rendre chez Gulan Guitar et montrer mon incompétence la plus absolue dans les combats de mêlée. Quand j'étais fatigué, j'allais prendre des cours d'artisanat Matis. Au début, cela me plaisait, jusqu'au jour où le maître-artisan voulut m'entraîner dans je ne sais quelle allégeance, et me forcer à mentir au sujet de la Goo que j'avais récoltée. Enfin un jour, je trouvai ce pour quoi j'étais venu sur Silan. Un moine centenaire qui s'éteignait tout doucement.
J'ai promis de ne pas dévoiler sa cachette, car c'était un ermite et il voulait terminer sa vie en médiation. À l'heure actuelle, je pense qu'il est mort d'ailleurs.
Le terme Hoodo aurait été utilisé par un moine, il y a longtemps, sur une île du jour levant, avant qu'elle ne fût dévastée par une des colères du Grand Dragon. Ce moine y parlait d'un paradis qu'il avait baptisé Hoodo. Pour lui, ce paradis se fabriquait chaque jour sur l'écorce et non ailleurs. Mais il fallait vraiment le gagner en respectant les trois lois, gravées dans un petit cube d'ambre qu'il me donna sans dire un mot en me prenant avec insistance mes mains dans les siennes déjà froides. Je compris que je devais continuer à porte le flambeau.
Il ne me resta plus qu'à partir sur le continent.
--- Argh!
Rép: Hoodo, la légende.
À mon arrivée sur le Continent, je fus accueilli par quelques Trykers aimables qui resteraient longtemps des amis. J'eus même la surprise (partagée) de voir que l'un d'eux avait presque le même nom que moi : à l'orthographe près, c'était la même prononciation. Il était fougueux et me rappelait ma jeunesse. Une foreuse chevronnée m'initia à mieux maîtriser mon art et je lui en fus très reconnaissant, car sans elle, j'errerais sans doute encore longtemps dans les Lacs, le ventre vide et la bourse plate. J'errais, mais je découvris rapidement presque tous les recoins de la terre des Trykers. Du moins, ceux où j'arrivais à survivre assez longtemps pour prendre la fuite, car, si mes amis étaient nombreux, les bébêtes qui ne m'aimaient pas, sauf en pâtée, étaient bien plus nombreuses. Il y avait des monstres à pinces qui faisaient « clop, clop, clop » dans mon dos avant que je fasse « plouf » dans le lac, des plantes qui me tiraient dessus alors que je me croyais à l'abri dans l'eau, et même de sympathiques hominoïdes que je trouvais comiques jusqu'au moment où l'un d'eux m'attaqua dans le dos... Sans les Karavaniers, je ne serais plus là pour vous le raconter.
Et puis je découvris les kitins. Inutile de vous dire que la première fois, je me tirai lâchement sur la pointe des pieds, puis, comme il se doit, à la nage.
Courir et nager étaient devenus un peu mes spécialités...
--- Argh!
Rép: Hoodo, la légende. dark'zoroark-nigt
salut zozo! bravô pour tes textes! et merci de parler de moi! xD bien(je devrai aussi raconter les orrigines de la famille nigt,les guerriers solitaire à la soif de pouvoir...) oups! j'ai pensé à haute voix! ^^"""""" oublis se que j'ai dis hein... ouaf je te laisse! haaaaaaaa!!!!!!!!!!!!! xD ouf ce n'est qu'un yubo...
Rép: Hoodo, la légende. [HRP]J'ai vu que tu as plongé, Zalax, non pas dans les lacs comme moi, mais dans l'histoire des Nights. Courage! ;)[/HRP]
En attendant de continuer mes recherches, il fallait bien survivre... donc, quand je ne nageais pas, je piochais. Souvent, dans ma mémoire résonnait avec un pincement au coeur cette vieille rengaine : Ô terre de détresse Où nous devons sans cesse Piocher, piocher, piocher.
On dit qu'elle a résisté à l'usure du temps et l'oubli, cette chanson des esclaves trykers des marais. Et on dit aussi que la chanson se terminait à peu près ainsi : Ô terre d’allégresse Où nous pourrons sans cesse Aimer.
Je n'aimais pas que ces idées envahissent mes pensées... Alors, je travaillais encore plus, jusqu'au jour de l'anniversaire de la Lune.
J'y retrouvai à cette occasion et avec une grande joie mon fils adoptif aîné : Rajaaar. Il essayait de répondre à des questions de jeu que posait un grand Matis. (Pour nous Trykers, tous les autres Atysiens sont grands, voire géants.) La bonne ambiance fut telle que je fus entraîné dans cette fête et que j'eus toutes les peines du monde à quitter. Il était tard, et il ne restait presque plus personne, quand le grand Matis lança l'idée de se promener à pieds à travers Atys. Mon rêve ! Mais il fallait être fou pour m'accepter dans une équipe d'explorateurs. Je suis maladroit en temps normal, mais là j'accumulais mes outils usés et ma santé qui n'était pas au mieux...
Et bien, le Matis pourtant m'encouragea à le suivre. Il était tellement fort et sûr de lui que mes craintes s'évanouissaient. Et pourtant que de dangers avions-nous croisés : des bêtes affreuses à voir, d'autres rapides comme l'éclair qui en deux coups de mâchoire vous faisaient passer de vie à trépas, sans compter ces espèces de gros insectes volants qui vous fondaient dessus sans crier gare ! Mais le Matis et ses compagnons de voyage étaient imperturbables. Ils me soignaient plus rapidement que je décédai, et grâce à eux j'ai découvert des paysages fascinants : les Primes avec leurs couleurs fantasmagoriques, l'obscure jungle des Zoraïs (pas de chance ce n'était pas la plus belle période) et finalement Pyr, où je m'arrêtai fourbu.
L'équipe du Matis était incroyablement généreuse. L'un des Fyros m'offrit de merveilleuses armures de ses terres pour résister un peu mieux aux attaques. C'était de belles armures rouge vif comme j'aimais voir porter les guerriers, et comme je suis sentimental, je les ai bien rangées dans mon appartement. Un autre Fyros eut même la patience de m'entraîner un peu au combat, et grâce à lui je sais un peu mieux utiliser la dague et même une épée.
Et pour couronner le tout, je rencontrai un Fyros érudit et féru de sa cité, Pyr, qu'il me fit découvrir et partager son amour pour elle...
--- Argh!
Rép: Hoodo, la légende. Zorroargh faisait les 400 pas dans son petit appartement tel un ragus enragé enfermé dans une cage. Il avait contribué à l'envoi d'une missive à destination des hauts responsables massaïs, et cela n'avait pas tourné comme il l'eût escompté. Certes, tous savaient que la tentative de sauver un émissaire kidnappé par des moyens pacifistes et logiques étaient minces. Et c'était parce qu'il avait convaincu ces compagnons que les maraudeurs étaient homins comme eux que l'idée fut finalement acceptée et préparée. Hélas, ce fut un fiasco. En guise de réponse, ce fut un ultimatum...
Ce n'est pas possible, ce n'est pas logique, se répétait-il.
Quand on est chef d'une puissance quelconque, on ne l'est pas que par la force seule. On l'est aussi par l'intelligence. Et même si ce n'était pas le cas, dans l'ombre du puissant, il y a toujours un ou plusieurs conseillers très avisés s'il veut gouverner longtemps...
Or, tout grand général qui connaît l'art de la guerre sait qu'il faut toujours prévoir une issue honorable, autant pour soi que pour l'ennemi, car l'ennemi bafoué se redresse toujours, tôt ou tard, avec une vengeance qu'il est dangereux d'ignorer - Il est trop bien placé pour savoir de quoi il s'agit. Et quand je dis « soi », je ne pense pas au dirigeant lui-même, mais à son peuple tout entier.
Il n'est pas possible qu'il n'ait pas saisi l'opportunité de s'offrir l'issue honorable que nous lui proposions. Avec elle, il pouvait paraître grand seigneur tout puissant si pour une raison quelconque il venait à ne pas obtenir ce qu'il demandait, car qui sait ce que nous offre l'avenir.
Non, c'est impossible ! Il est trop malin. Il sait trop bien qu'on l'accuserait, lui, l'invincible et très courageux guerrier, d'avoir pris en otages inutilement des gens désarmés. Il sait très bien que l'Histoire le jugera plus lâche que barbare... Non ! C'est impossible ! Cet homme est trop intelligent. Alors, quoi ?
Zorroargh finit par se laisser tomber sur un pouf. Il était affalé. Soudain, il se leva.
Oui ! J'ai compris ! s'écriait-il.
C'est lui qui a besoin de temps, pas nous. Alors, nous attendrons. Et pour être prudent, au cas où il confondrait pacifiste et passif, il faut que l'on se prépare, que toute la population se prépare. Cela me déplaît de faire couler la sève d'un homin, même ennemi, mais s'il le faut mourir pour mourir ce ne sera pas gratuitement...
Il faut que l'on se prépare, que toute la population de tous les peuples d'Atys se prépare.
Zorroargh secoua tristement la tête en pensant à ses amis qui lui avaient fait confiance.
Finalement, l'ennemi des Homins de l'Écorce aura réussi en un tour de main à réunir tout Atys.
Un flocon de neige ne pèse rien sur une branche, mais quand la neige s'accumule, la branche finit par casser...
Il faut que l'on se prépare, que toute la population se prépare, du plus humble artisan au plus valeureux guerrier de tous les peuples d'Atys.
Des centaines de yubos enragés arrivent toujours à terrasser un kitin.
Sur ces amères pensées, Zorroargh quitta son appartement et se demanda s'il allait faire un tour au bar avant d'avoir le courage de rejoindre ses amis et sa guilde. Enfin, quant à cette dernière, il savait ce qui restait à faire... s'entraîner un maximum pour soigner les siens et pour vendre chèrement sa peau quand on à rien à perdre.