De EncyclopAtys
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Version actuelle datée du 29 décembre 2022 à 15:51
Cette histoire s’est peut-être passée il y a bien longtemps. Ou peut-être pas. Qui sait. Ça ne change pas grand chose.
C’est l’histoire d’un petit enfant, tout juste assez grand pour tenir sur ses jambes. Sa famille était très pauvre. Ils vivaient tous les trois quelque part dans Pyr, dans un appartement très, très petit.
Les parents travaillaient à récolter des shookis. Tous les jours ils devaient voyager et aller, selon les saisons, vers l’Oasis ou traverser le Canyon pour arriver aux Mines de Sciure. C’étaient des homins très discrets, sans histoire. Comme ils ne pouvaient pas payer pour faire garder leur petit, ils l’emmenaient avec eux, la plupart du temps.
Et un beau jour…
En fait, non, ce n’était pas un beau jour. Qu'est-ce que vous croyez…
C’était un jour. Juste un jour. Un jour terrifiant.
Ce jour, le couple se fit attaquer par des bandits, qui enlevèrent leur enfant. Ainsi que toute leur récolte de la journée. Les parents rentrèrent à Pyr, pour chercher de l’aide, parlèrent au caporal, qui décida d’envoyer quelques homins pour chercher l’enfant. Sans trop d’espoir. Désespérés, ils rentrèrent vers leur appartement. Et là, surprise, le petit sortit par la porte, sain et sauf, sous leurs yeux ! Par quel prodige… Grace soit rendue aux Kamis, dirent-ils, qui ont sans doute ramené leur enfant !
Ils coururent prévenir le caporal, qui fit rappeler ses soldats, non sans croire que ces patriotes s’étaient moqués de lui… Trop de shookie, sans doute.
Quelques jours plus tard, en rentrant de leur récolte, le couple se fit attaquer, de nouveau. S’agissait-il des mêmes bandits ? L’histoire ne le dira pas. Mais ils enlevèrent l’enfant. Il faut croire qu’un enfant se revend bien en seconde main, soit dit entre nous. Le couple courut à Pyr, et de nouveau, la surprise : l’enfant sortit de par la porte de l’appartement. Et inutile de vous dire que l’histoire se reproduisit plusieurs fois. Jamais plus ils n’avertirent le caporal.
Il faut même dire que, lorsqu’ils voyaient les bandits, ils déposaient leur récolte, posaient l’enfant par dessus, et couraient à toute vitesse vers Pyr. Et l’enfant était toujours là, de retour à l’appartement.
Quelques mois plus tard, ils décidèrent que leur enfant était assez âgé pour aller à l’école impériale fyrosse. Ils se rendirent à l’Académie, afin de l’inscrire, suivis par leur petit.
Et le fonctionnaire, étonné, leur répondit :
« Mais de quel enfant parlez vous ? »
— Le nôtre ! »
Le fonctionnaire regarda les deux fyros, puis étudia son registre un moment…
« Je veux bien vous aider, mais il n’y a pas d’enfant avec vous. »
Les parents se retournèrent, et l’enfant… avait… disparu.
On raconte…
On raconte qu’à partir de ce moment, l’enfant ne leur apparut que dans leurs rêves, couvert de cicatrices et de sang. Et les parents sombrèrent lentement dans la folie, la folie de n’avoir pas su voir la vérité.
Elle attend son heure. Elle attend votre heure.