De EncyclopAtys
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| − | |DE = | + | |DE =Eine Geschichte, die mir als Kind erzählt wurde |
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| − | < | + | <div align=center><small>''Cette histoire a été contée par Haokan Kito, lors de la [[Anlor Winn/ConventionJA2610|Convention d’histoires d’horreur]] d'[[Anlor Winn]] 2610. (HRP : Toussaint 2020)''</small> |
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| − | + | [[Catégorie:Contes et légendes d'Anlor Winn]] </noinclude> | |
Version actuelle datée du 29 décembre 2022 à 16:02
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C'est une histoire qu'on me racontait, petit, pour éviter que j'aille me promener tout seul…
Il y a, au Nexus, un village abandonné.
Qui l'a créé ? Pourquoi les gens sont-ils partis ? Nul ne le sait. Certaines nuits, on peut voir les feux qui fument, les lanternes briller dans les abris qui restent...
Mais il n'y a plus rien au matin.
Ce n'est que par les nuits les plus noires que ces petites flammes se voient. Des nuits comme celles où souffle le vent d'Anlor Winn.
Un jour, un foreur fut surpris par une brusque tempête. Il se réfugia au village, malgré sa sinistre réputation. Là, dans son abri branlant, secoué par le vent, il vit les innombrables flammèches s'allumer. Elles étaient portées par des kami translucides, dont on voyait les os. Ces kamis allaient et venaient dans le village en murmurant. Puis ils se réunirent en cercle au centre du village.
Un peu comme nous ce soir.
Le foreur était très inquiet, et ne bougeait pas de sa cachette. Alors un des kamis parla. Sa voix était celle de la tempête :
Il manque quelqu'un à notre cercle !
Rien ne bougeait. Le kami dit encore :
Il manque quelqu'un à notre cercle ! Et s'il ne vient pas, alors la mort s'étendra sur ce pays.
Mais toujours, rien ne bougeait.
Si notre cercle n'est pas complet, toute vie sur Atys rejoindra les ombres !" tonna le kami.
Alors le foreur terrifié se dit que s'il fallait quelqu'un pour compléter le cercle, cela devait être lui.
Il n'était pas un kami ni un esprit, mais il était là. Donc il rejoignit le cercle et prit place. Il passa toute la nuit avec les kamis, dans le froid et le vent.
Ce qui fut dit, nul ne le sais.
Lorsque l'aube se leva, il n'était qu'un squelette de plus dans les ruines...
