De EncyclopAtys
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'''Wu-Song''', ''le grand pélerin'', est un vieux [[Sage]] qui guida une cohorte d'[[homin]]s de toutes races sur les routes de l'exode et leur enseigna sa sagesse et ses préceptes. | '''Wu-Song''', ''le grand pélerin'', est un vieux [[Sage]] qui guida une cohorte d'[[homin]]s de toutes races sur les routes de l'exode et leur enseigna sa sagesse et ses préceptes. | ||
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« Si chaque pas posé sur Atys est une prière, qu’elle soit adressée à Ma-Duk ou à Jena, alors vous progresserez toujours dans le respect du sacré. Alors votre pas sera sacré. » | « Si chaque pas posé sur Atys est une prière, qu’elle soit adressée à Ma-Duk ou à Jena, alors vous progresserez toujours dans le respect du sacré. Alors votre pas sera sacré. » | ||
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[[Catégorie:Homins]] | [[Catégorie:Homins]] |
Version actuelle datée du 6 novembre 2020 à 14:29
Ambre personnelle | |
Wu-Song | |
Wu-Song signifie en Atysien: Le grand pélerin | |
Vieux sage | |
Race | Zoraï |
Sexe | |
Nation | Zoraï |
Organisation | |
Culte | Kamiste |
Faction | |
Guilde | Fils Du Wu-Song |
Rang | |
Naissance | |
Décès | |
Mère | |
Père | |
Fratrie | |
Conjoints | |
Enfants | |
Personnage-Non-Joueur |
Wu-Song, le grand pélerin, est un vieux Sage qui guida une cohorte d'homins de toutes races sur les routes de l'exode et leur enseigna sa sagesse et ses préceptes. Trois jeunes zoraïs, Ardjuna, Mohi et Wong Fei-Hung, nés sur les routes rejoignirent Zora pour fonder le Clan des Fils Du Wu-Song afin d'enseigner ses prières de paix aux réfugiés des Nouvelles Terres. Ils furent rejoints plus tard par Altamira, de quelques années leur ainée qui était partie avant eux et dont ils ignoraient les origines identiques.
Sommaire
Histoire de Wu-Song
par Ardjuna Sadhana
« Certaines plantes sont plus intelligentes que le plus sage des mages, et d’autres plus redoutables que le plus habile des guerriers ». La faune est dense, colorée, la plupart des créatures évoluent en troupeau, migrant au gré des saisons dans des écosystèmes variés. Ici, la Goo transpire. Là, les kitins règnent.
Enfin, l’homin. Libre de choisir ses chemins, il marche, conscient qu’il n’est pas la seule « conscience » d’Atys. À même de saisir que des puissances, Ma-Duk et Jena, le veillent, que des gardiens, les Kamis et la Karavan, l’escortent. L’homin est riche de cette intuition si particulière qui le fait s’émerveiller devant le spectacle d’Atys. Conscient encore des dangers qui menacent l’Écorce, il en devient lui-même une puissance, un gardien.
En 2482, Wu-Song est un zoraï orphelin de tout. Comme tous les homins, les kitins ont détruits son village et ses frères, son clan. La résistance des siens a été brisée, leur sève macule à présent des mandibules furieuses. Désormais, il n’y a plus que cette longue marche, rythmée par la peur des patrouilles kitins, sans autre but que de survivre, encore, jusqu’au prochain embranchement du chemin.
Wu-Song a recommencé à vivre lorsqu’il a tiré cette jeune tryker des crocs d’un gingo squelettique. Peu à peu, ils se sont rassemblés, d’abord cinq, puis dix, puis vingt. Ne jamais s’arrêter, avancer, toujours, avec peut-être l’espoir fou de rejoindre un de ces arcs-en-ciel mystérieux qui se dessinent à l’horizon. Marcher pour survivre. Alors, comme pour ranimer ceux qui l’entourent, qui marchent et meurent avec lui sur les chemins d’Atys, Wu-Song les guide sur les chemins de son cœur. Chaque jour, il chante son amour pour l’écorce et réchauffe la vie de ses compagnons.
De ces chants, trois générations plus tard, bien peu vivent encore dans la mémoire des homins. Du groupe de Wu-Song, seuls quelques réfugiés contemplèrent les bâtisses de la douce Zora, les murailles de Pyr, les pontons de Fairhaven ou les arbres d’Yrkanis. Pour l’essentiel, leurs témoignages furent emportés par la tourmente des guerres et par les ambitions de pouvoir qui dévorèrent le cœur des peuples d’Atys
Aujourd’hui pourtant, au cœur du Pays Malade, un clan vient de naître à la lumière, portant en lui, l’espoir du chant de Wu-Song, le pèlerin d’Atys. Dans le cœur des fils de ses compagnons, Wu-Song murmure encore son hymne à Atys.
Quelques paroles de Wu-Song
J'ai chéri ce monde
J'ai chéri ce monde
Et l'ai entouré comme une vrille végétale avec chaque fibre de mon être !
La lumière et la ténèbre de la lune mêlée au soir
Ont flotté parmi ma conscience, en elle se sont fondues,
Tant qu'à la fin ma vie et l'univers
Sont un !
J'aime la lumière du monde, j'aime la vie en elle-même.
Pourtant ce n'est pas une moindre vérité que je dois mourir.
Mes mots, ils cesseront un jour de fleurir parmi l'espace ;
Mes yeux, jamais ils ne pourront plus se livrer à la lumière ;
Mes oreilles s'entendront plus les messages mystérieux de la nuit,
Et mon coeur
Il ne viendra plus en hâte au fougueux appel du soleil levant !
Il faudra que je prenne fin
Avec mon dernier regard,
Avec ma dernière parole !
Ainsi le désir de vivre est une grande vérité,
Et l'adieu absolu, une autre grande vérité.
Pourtant doit se produire entre eux une harmonie !
Sinon la création
N'aurait pu supporter si longtemps souriante
L'énormité de la fraude !
Sinon la lumière aurait déjà noirci, comme la fleur dévorée par le ver ! »
- Wu-Song, 2482.
Je n'ai pas pris un chemin de grandeurs
Je n'ai pas pris un chemin de grandeurs
ni de prodiges qui me dépassent.
Non, je tiens mon âme en paix et silence;
comme un petit enfant contre sa mère,
comme un petit enfant, telle est mon âme en moi.»
Nous ne sommes pas des errants
Nous ne sommes pas des errants,
Nous ne partons pas à l'attaque,
Nous n'avons pas de terre à vendre,
Nous n'avons pas de terre à prendre,
Nous ne sommes pas des marchands,
Mais des chercheurs, quêteurs de grâce.
L'étoile qui scintille aux yeux des plus ardents
A éclairé les nôtres. De la compassion,
Nous avons éprouvé toute la profondeur.
Nous rectifions les tracés anciens de la connaissance.
Ensemble, nous fonderons une culture nouvelle ;
Nous, pour qui l'univers n'est qu'un reflet tremblant,
Irons chercher par les sentiers inexplorés
Où poser nos pas éphémères.»
Admirez Atys
« Admirez Atys dans sa parure verdoyante et regardez comment les rivières ont ourlé de fils d’argent les pans de sa robe. »
« Le chant des oiseaux est le même dans la forêt et dans la jungle ; le chant du vent est le même dans le désert et sur les lacs ; le chant d’Atys appartient à tout homin qui possède des oreilles pour l’entendre. Ce sont les battements du cœur des homins qui rythment les rivières de sève d’Atys »
« Faites de votre sourire le reflet de la beauté et de la lumière d’Atys et vous aurez contribué grandement à l'oeuvre de la paix. »
« Si chaque pas posé sur Atys est une prière, qu’elle soit adressée à Ma-Duk ou à Jena, alors vous progresserez toujours dans le respect du sacré. Alors votre pas sera sacré. »
« Le ciel dure, Atys persiste. Qu'est-ce donc qui les fait persister et durer ? Ils ne vivent point pour eux-mêmes. Voilà ce qui les fait durer et persister. »