De EncyclopAtys
m |
|||
Ligne 44 : | Ligne 44 : | ||
---- | ---- | ||
− | <small>''Cette histoire a été contée par Umaena, lors de la [[Anlor Winn/ConventionJA2615|Convention d’histoires d’horreur]] d'[[Anlor Winn]] 2615. (HRP : Toussaint 2021)''</small> | + | <div align=center><small>''Cette histoire a été contée par Umaena, lors de la [[Anlor Winn/ConventionJA2615|Convention d’histoires d’horreur]] d'[[Anlor Winn]] 2615. (HRP : Toussaint 2021)''</small> |
---- | ---- | ||
<noinclude>{{Portail|Littérature}} {{Portail|Animation}} | <noinclude>{{Portail|Littérature}} {{Portail|Animation}} | ||
[[Catégorie:Contes]] [[Catégorie:Contes et légendes d'Anlor Winn]] </noinclude> | [[Catégorie:Contes]] [[Catégorie:Contes et légendes d'Anlor Winn]] </noinclude> |
Version du 24 décembre 2022 à 11:43
C'était une après-midi d’automne radieuse et j'avais entrepris d'explorer la jungle des Cités de l'Intuition.
Alors que la journée touchait à sa fin, quelque part à la lisière du Bosquet Vierge, je hâtai le pas pour ne pas me faire surprendre par la nuit, lorsqu'un épais brouillard s'éleva du sol.
Je fus rapidement cernée par les brumes. L'air était glacial et je ne voyais plus au-delà de trois mètres. Plus aucun son de la jungle foisonnante ne parvenait à mes oreilles.
Inquiète, j'errais pendant plusieurs heures sans savoir où j'allais vraiment avant de tomber sur un arbre au tronc creux.
Epuisée, je me blottis à l'intérieur de la cavité et ne mis pas longtemps à m'endormir.
Je fus réveillée en sursaut au milieu de la nuit. Je ne sais pas exactement pourquoi. Le brouillard s'était dissipé et une lumière attira mon attention au loin.
M'approchant avec prudence, je vis qu'il s'agissait d'une simple cabane de bois, adossée à un escarpement, dont la porte ouverte laissait s'échapper une douce lumière.
Ragaillardie, je décidai de me présenter à la porte. Deux jeunes Zoraï étaient assises autour d'une table sur laquelle était mis le couvert.
Vêtues de blanc, leurs traits étaient fins et gracieux, la couleur de leur peau d'un bleu très pâle et leur masque était immaculé.
À ma vue, elles se levèrent et me saluèrent dans la langue des Zoraï. Je me présentai et leur expliquai ma mésaventure.
Elles m'accueillirent avec bienveillance et m'invitèrent à partager leur repas.
Je déposai mes gants sur un coin de la table et pris un tabouret.
Nous mangeâmes et elles m'expliquèrent qu'elles étaient deux sœurs récolteuses qui vivaient dans cette modeste demeure.
Je passai une fort agréable soirée en leur compagnie. Nous bavardâmes longuement de choses et d'autres et plaisantâmes de bon cœur jusque tard dans la nuit.
La fatigue nous avait gagnées et elles me proposèrent un fauteuil confortable. J’acceptai avec joie et me blottis dans le fauteuil.
Cette fois encore, je ne mis pas longtemps à m'endormir.
Je fus réveillée en sursaut au lever du jour. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je réalisai que j'étais blottie au creux de l'arbre !
Un détail attira toutefois mon attention au loin…
Comme la nuit précédente, une cabane se tenait là, adossée à un escarpement, mais dans un état de délabrement avancé.
Intriguée, je m’approchai de la porte et j’entrai.
L'intérieur était semblable à la cabane des deux Zoraï, mais paraissait abandonné depuis des siècles.
Une grande table et trois tabourets couverts de poussière et de toiles d'araignées se tenaient là.
Perplexe, je m’apprêtai à m'en aller lorsque, soudain, je la vis, là, au coin de la table : ma paire de gants, en parfait état, dans la même position que dans mon souvenir.
Prise d'une soudaine sensation de malaise, je les récupérai et quittai la cabane avec précipitation.
Que s’est-il passé cette nuit là ? Avais-je rêvé ? Le Vent Mauvais m’avait-t’il joué un tour ? Ou peut-être n'est ce qu'une histoire…
Qui sait ?