Un Vent d'Amour, par Luinil (histoire, 3e partie)

De EncyclopAtys

Liens

  1. Des souvenirs dans le vent.
  2. Seul, entouré du vent.
  3. Un vent d'amour.

III - Un vent d'amour

Ce soir là, comme il en avait l'habitude, Luinil se rendit sur la plage pour se retrouver face à lui-même et face à Atys. Cela lui permettait de se fortifier pour affronter le monde que nous connaissons.

La nuit était claire. Il sentait un vent doux qui soufflait et faisait bruisser la végétation environnante. Il s'allongea dans le sable pour regarder ciel perlé d’étoiles. Le bruit du vent mêlé aux chants d'un troupeau de kipee qui broutait paisiblement au loin formait une douce berceuse qui l'accompagnait dans un sommeil profond....

Il était entouré d'enfants, un feu crépitait non loin. Il semblait être dans un campement de voyageurs. Une jeune fille s'adressa a la femme qui semblait garder le groupe:
- Dis, tu nous racontes une histoire?
- Hum.. L’histoire d'Elias, vous voulez? Répondit la jeune femme.
- Ouiiiiiii, répondirent en coeur les enfants.
- Très bien, asseyez-vous.
Luinil, tout comme les autres enfants, s'assit à coté feu afin d'écouter l'histoire qu'allait leur raconter la jeune femme.

«Cette histoire est celle de mon grand père, et elle a lieu au cours de la grande guerre des Kitins.. Après que les Fyros aient réveillé la colère des implacables insectes, ces derniers se ruèrent sur toutes les villes homines et les mirent à feu et à sang. C'est ainsi que fut perdue Trykoth, joyau des lacs. Notre clan habitait alors à Trykoth, et lors de l'ataque, Mon grand pere fut séparé du reste du clan. Apres de nombreuses semaines de batailles contre les kitins, ou une majorité de ses amis périrent, mon grand père vit un homin blanc comme neige apparaitre. Celui-ci dégageait une aura d'amour comme mon grand père n'en n'avais jamais vu. Il se présentat sous le nom d'Elias Tryton. Il explica alors comment regeoindre les arcs-en-ciel de téléportation qui devaient nous mener dans un lieu à l'abri de la menace kitin. For de cette nouvelle, Mon grand père décida d'aller retrouver le clan pour l'emmener à ces arcs-en-ciels. Mais les routes étaient dangereuse, et le chemin difficile. Ainsi, le temps qu'il retrouve le clan et le guide vers les arcs-en-ciel, ceux-ci avaient disparu sous les coups des féroces kitins! C'est pourquoi notre clan commenca le long éxode pour trouver de nouvelles terres paisibles et reconstruire nos vies. Mais l'histoire n'est pas finie, car aujourd'hui encore, nous sommes a la recherche de ce lieu, sous le regard bienveillant d'Elias qui est sans doute le mari de notre Déesse Jena. Mes enfants, vous devez toujours croire en Elias, depuis le jour ou mon grand pere le rencontra, il est devenu le symbole de notre clan, et nous croyons en sa protection. Les enfants il se fait tard, allez hop tout le monde au lit!»

Les enfants se levèrent et se dirigèrent vers leurs tentes. Luinil se leva et pris la main de la femme. Maman, Elias nous protège-t-il des Kitins? Oui mon enfant, mais pas de la manière dont tu crois. Bien sur il a essayé de nous aider dans notre guerre contre les Kitins en nous offrant un abri, mais il nous aide surtout à atteindre les contrées de Jena quand notre temps sur Atys est passé. Crois toujours en lui, et lorsque l'heure du départ sera venue, il te conduira. Mais on croise souvent des patrouilles de Kitins, s’ils te mangent et qu'Elias t'emporte chez Jena, je serai seul! Je ne veux pas me retrouver seul, maman. N'ai crainte mon chéri, même si je dois quitter Atys, je resterai toujours avec toi. De là-bas je te surveillerai et mon amour t'accompagnera. Tu trouvera mon amour dans ton coeur et dans le vent, le vent qui sera toujours là avec toi.

Ils couvrirent alors la boite aux lucioles dans leur tente, et Luinil, s'endormit doucement, les paroles de sa mère dans le coeur.

Sous les étoiles d'Aeden Aqueus, Luinil avait retrouvé dans son sommeil un souvenir de sa mère, il savait enfin quel était son visage, comment elle était. Pour la première foi des brides de son passé revenaient. Le vent, doux et chaud l'enveloppait, et il sentait soudainement une chaleur familière, tout comme s'il était dans les bras de sa mère...