Seul, entouré du Vent, par luinil (histoire, 2e partie)

De EncyclopAtys

Liens

  1. Des souvenirs dans le vent.
  2. Seul, entouré du vent.
  3. Un vent d'amour.

II-Seul, Accompagné du vent

Seul, accompagné du vent.

Voilà maintenant maintes cernes qu’il avait rejoint la famille des Lames d’ Aeden. Famille ? Oui le terme était approprié, pour lui qui avait toujours vécu seul, les lames étaient sa famille. Il les aimait comme ses frères et sœurs, apprenant ce qu’ils ont à lui apprendre, les accompagnant dans le moments difficiles.

Mais la plupart du temps, malgré cette famille qu'il aimait de tout son coeur, il restait seul, isolé. Il avait toujours vécu seul. Son enfance dans la forêt à la recherche de la Karavan, à errer seul en évitant ou affrontant les nombreux dangers que nous réservait Atys. Et aujourd'hui encore, malgré la famille qu'il avait trouvée, les amis qu'il s'était fait, il était toujours seul. Les Lames ne le voyaient que rarement.

Il observait le monde. Aux grés de ses voyages et de ses rencontres il apprenait comme tout homin les rumeurs qui traînaient. Ce fyros qui se serait échappé après sa condamnation par la cour impériale, Dessan et ses sœurs jumelles qui mettaient la pagaille partout et provoquaient de nombreux dangers. Il avait rencontré ces dernières lorsqu’il avait été, parmi les Lames, aides Luth et ses amis à réparer le téléporteur Karavan du Lagon de Loria. Il avait aussi entendu parler des kamistes qui provoquaient de plus en plus les karavaniers dans les primes, comme ailleurs. Ils avaient même essayé de faire échouer l'opération de Luth !

Il se demandait ou aller nous mener tout ça, les kamiste qui assassinent les karavaniers dans les Primes sous couverts de faire respecter nos lois, alors qu’ils ne respectent pas les leurs, eux qui sont sensé protéger Atys, et qui pourtant sont les plus gros foreurs. Les karavaniers répondaient bien sûr. Les lames ont eu plusieurs fois affaire avec ces derniers. Les tensions montaient doucement. Nos dirigeants ont voulu mettre en place un défouloir à ces tentions en proclamant une partie des Primes, zone de non droit, mais ça finirai tout de même par exploser. Il y aurait alors une guerre générale entre les kamistes et les karavaniers.

Ces affaires l’ennuyaient, même s’il ne souhaite pas la guerre, il sera toujours là pour défendre ses lacs. Il avait mit tellement longtemps à les rejoindre, il n’allait pas les abandonner aux kamis.

Tout cela ne faisait que renforcer sa solitude.

Il s’approchât du lac, et comme il en avait pris l’habitude depuis son retour parmi les siens, il s’allongea sur le sable et regarda Sagaritis qui brillait de tous ses feux dans le ciel. Cela lui permettait de plonger en lui-même, de se rendre transparent à Atys et d’oublier son existence pour se concentrer sur ses pensées, espérant que des souvenirs de sa mère feraient surface. Qu’un passé auquel il puisse se raccrocher lui revienne, lui qui avait tout oublié, ses souvenirs remontaient à ce jour où il se réveilla, seul.

Il s'assit et regarda les eaux onduler sous le vent qui soufflait doucement. Que cherchait-il là dans ses reflets au clair de Sagaritis ? Jamais Jena ne lui avait apporté le moindre indice sur d'où il venait et où il allait. Il cherchait désespérément un but, quelque chose qui le raccroche à l'existence, à la vie. Il cherchait tout en cherchant quoi chercher, il n'errait plus dans l'espace, mais dans sa vie, ne sachant quelle direction prendre. Personne n'a su lui indiquer une direction. Les Lames lui on fourni un refuge, une famille, mais il sentait au fond de lui-même un manque, un vide. Il se recroquevilla au creux du sable, comme un enfant dans les bras de sa mère, et il d'endormit. Le vent poserait sur lui sont regard bienveillant encore une fois, ce vent qui était pour lui comme un esprit protecteur, et il se disait que derrière ce vent, peut être se cachaient Elias ou Jena, posant sur lui leurs regards plein de chaleur et d'amour.