De EncyclopAtys
Sous l’écorce, la Sève Correspondance de Padger O'Toogh et Tepsen Be Laroy vers le 3e CA de 2535 (JY)
Cher Tepsen,
Comment vas-tu ? Je n'ai pas reçu de réponse à ma dernière lettre. As-tu résolu ton problème avec l'hélice de ton expéditeur de courrier mécanique ?
De mon coté, les affaires suivent leur cours, sans grandes nouveautés ou affaires franchement lucrative. Je me suis tout de même résolu à gaspiller quelques dappers pour passer chez le coiffeur de Fairhaven. Quand je pense qu'il m'a demandé plus de 14 860 dappers pour m'enlever des cheveux, je n'en reviens toujours pas ! Heureusement, comme je n'avais plus besoin de porter mon vieux bonnet, j'ai pu le revendre à un réfugié pour amortir le prix de cette coquetterie.
Autrement l'expédition que j'avais envoyée chercher la sève auprès de la Kuilde est enfin arrivée. Ils sont partis à une trentaine au lieu des 14 prévus et ont tout de même mis deux fois plus de temps que prévu pour revenir avec la marchandise, ils ont certainement fait un crochet par les Anciennes Terres, je ne vois pas d'autres explications. Et avec un seul des huit millions que je leur avais confiés ! Sur le coup j'ai pensé que la nouvelle génération n'avait aucune des notions de commerce, que le dapper n'avait plus de sens pour les jeunes, mais crois-moi ils n'ont pas tout perdu : j'ai passé des heures à devoir négocier avec eux le prix du transport. Pourtant, je leur proposais la moitié des sèves ramenées, tu imagines ? Je ne me serais jamais cru aussi généreux. Mais rien à faire, ils n'ont rien voulu entendre, seuls les dappers les intéressaient. Et pas quelques-uns, tu peux me croire. J'ai dû racheter la totalité des sèves que je leur cédais pour un prix exorbitant. Du coup, ce n'est plus une si bonne affaire, cette transaction avec la Kuilde, j'ai acheté ces matières au delà de leur prix de vente, sans compter le mal que je me suis donné pour trouver leur cuir de najab et leur huile dont je te parlais dans ma précédente lettre.