De EncyclopAtys
Les Descendants de Zachini Récit écrit par une vieille dame Matis :
Les récentes révélations de la Karavan ne laissèrent pas les homins muets. Comme beaucoup d’autres, la jeune Anisse interrogea les Anciens au sujet de la Karavan, mais malheureusement, personne n’avait le temps de lui répondre.
Plus tard dans la soirée, la grand-mère d’Anisse vint la border, et celle-ci reposa ses questions qui trouvèrent enfin une réponse.
« Je n’ai pas de véritable réponse à t’offrir mon enfant, mais vois-tu, lorsque les gens deviennent aussi âgés que je le suis, ils ont généralement entendu de nombreuses légendes, histoires et rumeurs. Bien que la plupart soit à mon avis exagérées, ou même totalement inventées par un conteur talentueux. »
« Raconte les moi tout de même, mamy. » dit Anisse les yeux brillants.
La grand-mère sourit en remontant la couverture jusqu’au menton d’Anisse, et s’installa confortablement à côté de sa petite fille.
« Mon enfant, tu as déjà entendu parler de Zachini n’est-ce pas ? La légende raconte qu’il fut le premier à entrer en contact avec Jena, qu’il unit les Matis qui étaient alors séparés en plusieurs tribus, et qu’il devint ainsi le premier Roi. »
« A cette époque, les Trykers étaient de bons serviteurs pour les Matis. Ils s’occupaient des petites taches en échange du gîte et du couvert. Mais ils ne se satisfaisaient pas de cette situation et nous considéraient comme des esclavagistes, même s’ils n’osaient pas nous le dire en face. Jena fut touchée par leur condition et descendit sur Atys pour apparaître au plus important chef de tribu de Matia, le noble Zachini. Grande était sa sagesse, et il fit ce que la Déesse lui avait demandé : il promit à tous les Trykers qui dépendaient de lui qu’ils seraient libres de partir où ils le souhaiteraient, quand ils le souhaiteraient. On raconte que son discours était très convaincant, mais naturellement il fit scandale dans les foyers qui se vidèrent de leurs serviteurs le jour même. Le tumulte provoqué par les déclarations de Zachini ne permit pas au peuple de réaliser que c’était avec les Envoyés de la Déesse, la Karavan, qu’il négociait en réalité. A cette époque, aucun homin ne remettait les dires de Jena en question. Même les barbares Fyros n’osaient remettre en question Sa parole. »