Les suivants – première partie

De EncyclopAtys

Les suivants – première partie
Révisé le 2015-07-11
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Les suivants – première partie

« Belle journée n’est ce pas Chao-Li?? »
« En effet, une journée parfaite pour installer de nouvelles étables ici. Voudrais tu me passer le marteau Feier’an »
« Mais bien sur, c’est une bonne chose que tu sois le plus grand de nous deux, ahha »
« Certes, Comme tout bon zorai. »
« Ouais et moi je suis juste le Tryker furtif, je sais, je sais. »
« Oui, bon le furtif, tiens fermement la planche que je la cloue, veux tu ? »

C’était un jour d’été parmi tant d’autres mais ce jour la il faisait une chaleur exceptionnelle. Même les animaux semblaient accuser le coup mais cette soudaine canicule était tout de même bien accueillie. Nos deux comparses pourraient terminer leurs étables qui avaient prit un retard conséquent du fait des fréquentes averses des derniers jours. C’était une bonne chose pour les cultures aussi puisque le soleil prenait suite à la pluie qui avait abondamment arrosé les prés. Il semblait donc que la chance souriait de nouveau et s’annonçait sous un soleil radieux. Cela faisait encore que peu de temps qu’ils avaient quitté leurs anciennes maisons pour s’établir ici, un endroit plus sur où leur descendance pourrait s’épanouir. Un doux lieu ou tout le monde pourrait vieillir ensemble et se remémorer le temps passe. C’était pur hasard qui fit réunir ces deux familles, une tryker et l’autre zorai. Union improbable mais que les kitins avaient transformé en amitié et confiance.

Au premier jour, ils se croisèrent a l’entrée d’un tunnel en se mettant a l’abri de la pluie. Guère plus que les salutations furent échangées mais cela changea bien vite. Non loin de l’entrée de la cave survint un kitin alors qu’ils s’apprêtaient a quitter l’abri. Celui-ci n’avait pas manque de sentir l’odeur alléchante de la proie. Et quelle proie ! Sans hésiter, il prit pour cible les plus démunis, les enfants.

Nih’na et Feuor étaient tout jeunes alors, si jeunes qu’ils n’avaient pas même idée de ce a quoi pouvait bien ressembler un kitin. Quand ils virent le kitin approcher, ils ne percevirent pas le danger mais songèrent a un paisible animal venu jouer. Ils savaient que leurs parents ne leur permettaient de toucher à tout ce qu’il y avait d’inconnu et nouveau et donc ils ignorèrent leurs appels attendant joyeusement que la créature étrange les rejoigne. Comme Nih’na était la plus grande des deux, ce fut elle que choisit le kitin. Ils se souriaient et riaient alors que le kitin n’était plus qu’a une foulée d’eux et en un éclair, il saisit Nih’na dans ses serres. Elle hurla de surprise et de la violente douleur qui irradiait sa taille. Seulement alors Feuor prit conscience de la gravite, il tomba en arrière, paralyse par la peur. Incapable de bouger, les cris de douleur Nih’na l’emplissait de terreur…

Un autre cri gronda d’un seul coup et Nih’na tomba à terre, Feir’an se tenait près du Kincher une épée au poing. De la patte du Kincher s’écoulait un sang sombre de la profonde entaille qui avait fait lacher prise au Kincher. Le kincher se tourna vers lui en balayant de l’autre patte en direction de Feir’an avec une telle promptitude qu’il toucha durement la tete de l’homin. Feir’an tomba a la renverse et essaya de se relever aussitot. La terre tournait autour de lui. Le coup a été violent et il avait ete grandement ebranle. Il avait besoin de temps pour regagner ses esprits. Mais ce temps lui manquerait car le Kincher se tourna alors sur Feuor. Il se rua sur lui, mais Feuor sortit de sa torpeur pousse par le seul instinct de fuire. Quand un éclair vint frapper le Kincher le dispersant de sa course, mais insuffisant pour le detourner de Feuor. Un autre éclair l’assomma et il planta ses griffes un peu partout. À ce moment des racines sortirent du sol, s’accrochant au kitin et le plaquant au sol. Ceci était la meilleure chose que Feier’an avait besoin puisqu’il était maintenant de nouveau au contact du Kincher. Un saut et une attaque concentrée sur la tête du Kincher mit fin a la bataille. Les racins lâchèrent la carcasse du Kincher, il se cabra dans un dernier elan de rage puis tomba à terre, mort.

C’est à ce moment que Feier’an remarqua une petite dague dans les jambes du Kincher. Il connaissant cette dague, elle appartenait à Feuor. Nih’na avait quelques contusions sur tout le corps mais etait davantage choquee que profondement blessee. Feuor, lui, il tremblait comme une feuille lorsque sa mere le prit dans ses bras et choya pour le calmer.

« Papa, c’était mauvais pour elle. » Dit-il entre ces frémissements.
« Oui, c’était mauvais pour nous tous. Vous devez être plus prudent et écouter vos parents Feuor. » Dit-il en souriant au petit allongé sûrement dans les bras de sa mère.
« Vous êtes peut être petit, mais vous êtes courageux. » Dit une voix derrière Feier’an.
« Petit oui, mais notre tempérament et notre volonté ne peuvent être mesuré. » Dit Feier’an en se tournant et en regardant le Zoraï qui le dévisageait. Il connaissait leur origines et leur croyances, tout comme il était certain de connaître les siens.

Le Zoraï bougea se mains et Feier’an se prépara à répondre à toute attaque, il était surpris. Le Zoraï retira ses amplificateurs et tendit sa main.

« Je suis Chao-Li, merci d’avoir secouru ma fille de ce Kitin. » Dit-il.

Feier’an était assommé dans un premier temps. C’était la première fois qu’il rencontrait un Zoraï sur de telles terres. Pas qu’il en ait rencontré beaucoup, mais ils étaient plus hostiles.

« Je suis Feier’an. » Dit-il en tendant sa main et serra la main du Zoraï. Il pouvait instantanément sentir que ce geste était vrai et honnête qui ne cachait rien. Bizarre.
« Je suis content que votre petit courageux se porte bien également. » Dit le Chao-Li en tournant et regardant Feuor.
« Oui, merci pour votre aide. Comment va votre fille ? » Demanda Feier’an encore surpris de ce qu’il venait de se passer.
« Elle va bien, merci. Elle est porté par sa mère, ma femme, Naom’Chi. Son nom est Nih’na. »
« Le nom de mon fils est Feuor, et le nom de sa mère Limeh. » Répondit Feier’an au geste élégant.

Depuis ce jour beaucoup de choses se sont passés. Ils sont devenus amis de part ces interventions sur les kitins. Comprennant qu’ils auraient plus de chance de survie, ils continuèrent à partir de ce moment là le voyage ensemble. Il ressortait également qu’ils recherchaient tout deux pratiquement la même chose, une nouvelle maison. Ils trouvèrent, bien des semaines plus tard, un endroit près d’un village depourvu d’étables pour que leur montures puissent se reposer. Ils entreprirent alors d’en batir… ensemble…car il semblait que les deux familles se rapprochaient de plus en plus. Ce jour là quelque chose se mit en place.

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