Le Culte Noir de Ma-Duk est un culte kamique autrefois suivi par les Rôdeurs d'Atys. Il se distingue du Kamisme des Révélations par sa philosophie plus belliqueuse, son caractère ésotérique, ainsi que son origine incertaine et mythique.
Si l'on en croit la légende affirmant que le Culte Noir de Ma-Duk est originaire des Anciennes Terres, il aurait d'abord été suivi par une tribu de Zoraïs vivant au sud-est de l'ancien territoire de la Théocratie Zoraï. Opposée à cette dernière, la tribu condamnait ses liens avec la Karavan et sa vénération de Jena, alors unanimement considérée comme le Kami Suprême, conformément aux enseignements du Kamisme jenaïste.
Après le Grand Essaim, Pü Fu-Tao, unique survivant de cette tribu, aurait rassemblé des rescapés et leur aurait enseigné la Foi Véritable, donnant ainsi naissance aux premiers Guerriers Noirs de Ma-Duk. Il aurait ensuite mené la Guerre Sacrée, dans le but de faire des Anciennes Terres un territoire entièrement kamique et de laisser place aux Jours Heureux.
Finalement, ce culte aurait été exporté sur les Nouvelles Terres, bien que les circonstances exactes de cette transmission restent inconnues.
Guerrier Sacré : Pü-Fu Tao.
Confident des Ombres : Bélénor Nébius.
Le livre La Guerre Sacrée, dont seul le premier tome a été retrouvé à ce jour, aurait été écrit par Bélénor Nébius, un compagnon de premier ordre de Pü-Fu Tao. Cette œuvre, considérée par les historiens comme un roman plutôt qu’un récit historique, constitue la principale source d’informations sur le Culte Noir de Ma-Duk. Cela soulève donc des doutes quant à la réalité historique du culte et à la fiabilité des récits qui lui sont associés
Selon la Théocratie Zoraï, le Culte Noir de Ma-Duk est une doctrine ésotérique issue du Kamisme des Révélations, considérée comme hérétique et reposant sur des textes jugés apocryphes par cette dernière. Pour les initiés, cependant, ce culte serait antérieur au Kamisme des Révélations, remettant ainsi en cause l’idée que Hoï-Cho ait été le premier Zoraï à rencontrer Ma-Duk et à révéler son existence au reste de l’hominité. Toutefois, cette affirmation n’est reconnue par aucun historien.