Traduction à revoir !
Ne blâmez pas les contributeurs, mais venez les aider 😎
Texte de référence (original utilisé comme référence) :
Notes :
Le Vent s’approche.
- Mais Mac’Eoppy n’en a cure. Il prépare sa caravane.
- Mac’Eoppy croit en Jena, et en la Karavan. Pas en ces superstitions ridicules de Trykers avinés.
- Il dit seelagan à sa femme, et quitte gaiement son village pour accroître sa fortune.
Le Vent murmure.
- La caravane avance bien, et Mac’Eoppy est content.
- Il a déjà évité un contrôle douanier, et son bénéfice augmente d’autant.
- La caravane avance bien, et Mac’Eoppy ignore le Vent. Il compte les dappers en pensée.
Le Vent forcit.
- Et soulève la sciure. Il gifle et fouette ceux qui se dressent sur son chemin.
- Les mektoubs se serrent les uns contre les autres, et les homins s’abritent près d’eux.
- Mais Mac’Eoppy ne voit qu’une tempête imprévue, et continue d’avancer.
Le Vent retombe.
- Un peu. Et dans les débris de la tempête, il manque deux mektoubs.
- Os brisés, peaux lacérées, chairs putréfiées, les deux pauvres bêtes sont vite retrouvées.
- Mais Mac’Eoppy accuse les bêtes féroces, et ne regrette que les chargements perdus.
Le Vent susurre.
- Des mots de haine et de violence. Et la caravane chemine lentement.
- Mac’Eoppy cherche qui a perdu les deux bêtes de bât.
- Et la méfiance, et le soupçon, se répandent dans le cœur de Mac’Eoppy.
Le Vent chante.
- L’un des mektoubiers a disparu, et Mac’Eoppy est satisfait.
- C’est lui le coupable, bien sûr. Un fruit pourri qui ne gâtera pas les autres.
- Mac’Eoppy continue sa route, sans plus le chercher.
Le Vent noircit.
- Les bandits cherchaient le village. Ils ont trouvé la caravane.
- Ils torturent les homins, et pillent les mektoubs.
- Mac’Eoppy pleure et n’entend pas le Vent au milieu des cris de souffrance.
Le Vent est tombé.
- Pour une heure, peut-être une journée. Enfin un peu de répit.
- Mac’Eoppy et quelques autres ont réussi à fuir, abandonnant les blessés.
- Mais les bandits savent où est le village, et comptent bien se venger.
Le Vent siffle.
- Les fugitifs avancent comme ils peuvent, mains sur les oreilles.
- Mac’Eoppy n’a pas vu les deux qui sont tombés, terrassés par les prédateurs.
- Il ne pense qu’à sa femme et à son village. À arriver avant les bandits.
Le Vent crache.
- Et la sciure qu’il soulève et projette, arrache la peau des homins.
- Mac’Eoppy s’est abrité derrière ses aides jusqu’à ce qu’ils tombent l’un après l’autre.
- Maintenant, il avance seul, épuisé, fou de douleur.
Le Vent mugit.
- Et sa voix remplit la tête de Mac’Eoppy.
- Il ne lui reste plus qu’une pensée. Retrouver sa femme. La protéger.
- Arriver avant les bandits. Avancer. Avancer. Avancer.
Le Vent se tait.
- Et Mac’Eoppy voit enfin son village. Sa maison.
- Tout est calme. Trop calme. Les bandits auraient-ils déjà tout pris.
- Doucement, il se glisse dans la nuit, atteint la porte de chez lui.
Le Vent écoute.
- Mac’Eoppy a vu une forme qui bougeait.
- Hurlant, il a bondi. Pour protéger sa femme. Pour oublier qu’il a trahi ses amis.
- Il frappe, il cogne, il rosse, de tous ses membres, de toutes ses forces.
Le Vent ricane.
- Les voisins accourent, demandent ce qui se passe. Qui a tué la femme de Mac’Eoppy ?
- Le meurtrier s’est enfui en découvrant sa victime.
- Ombre dans la nuit. A la rencontre des bandits qui arrivent.
Cette histoire♦ a été contée par Krill, lors de la Convention d’histoires d’horreur d'Anlor Winn 2610. (HRP : Toussaint 2020)
♦ « Anlor Winn » est le tyll pour le français « Vent Mauvais »