Ici sont retranscrits les Carnets de vie écrit de la main de Carmeops Van Gibb

Sommaire

Carnet 1

Toi qui lit ceci, tu as devant les yeux l'histoire de la vie de Carméops Van Gibb.

Tout commence dans la petite maison de mon oncle Edmond et de ma tante Marthe située dans un bras de rivière dans un coin perdu loin de toute autre forme d'intelligence. J'ai passé les premières années de ma vie insouciant du monde dans lequel je vivais les seules personnes que je'avais jamais vu était mon oncle, ma tante et leur fils Todd. Tous les jours nous allions faire une prière à Jena pour nous préserver des kitins et des kamis. Bien que pendant longtemps ni Todd et ni moi-même ne savions de quoi il retournait.

Todd me charriait tout le temps à cause de ma peau blanche mais je le battais souvent aux jeux grâce à ma plus grande taille, au début cela ne se remarquait presque pas mais plus je grandissais plus l'écart de taille et de couleur de peau se faisait sentir, au fil des mois le malaise s'installa en moi : étais-je anormal, jamais dans aucun des livres plus ou moins conservés de mon oncle je n'avais vu un homin aussi grand par rapport aux autres. Un jour je me suis décidé à demander à ma tante comment cela ce faisait-t'il qu'il n'y a jamais eu d'homin si grand dans les livres, serais-je un monstre ? "Trykers" me lâcha t'elle. Devant mon air déconfit face à ce mot inconnu qui devait tout m'expliquer et dont pourtant je ne connaissait la signification, elle appela Todd et nous dévoila un secret qu'elle et mon oncle avaient contenu jusque là: "Il existe plusieurs sortes d'homin: les Trykers comme Edmond, Todd et moi, les Matis comme toi, les Fyros et les Zoraï." Todd et moi restions bouche bée c'est la première fois que nous entendions que les homins n'étaient pas tous pareils. Je voulus protester mais je ne savais quoi dire. "vois-tu, nous n'avons jamais connu tes parents, nous t'avons trouvé emballé dans ce qui semblait être un panier de feuilles tressées qui flottait sur la rivière mais en fait le panier n'était pas tressé: c'était un organisme vivant qui te protégeait contre le froid. C'est ainsi que les matis construisent ce dont ils ont besoin, ils dressent des plantes à prendre la forme qu'ils désirent." Des larmes coulaient le long de mes joues, comment pouvais-je croire pareil mensonge, je ne voulais pas croire que j'étais différent d'eux. Je m'apprêtais à m'enfuir quand mon oncle apparut. "Je redoutais de devoir te le dire un jour Carméops, mais ce que t'a dit ta tante est vrai, suis moi je vais te montrer quelque chose." Il sortit et me conduisit devant l'autel où nous priions Jena, il me demanda de l'aider à le déplacer légèrement, sous l'autel se trouvait une cache ou se trouvait un gros panier de feuilles fraîches, pourtant l'autel n'avait visiblement pas été bougé depuis plusieurs années vu les racines le maintenant au sol. "Voila le panier dans lequel nous t'avons trouvé, je suis surpris qu'il vive encore. Sort le de la son contenu est encore plus intéressant." Lorsque je sortis le panier il me sembla que des racines le retenait au sol mais qu'elles se rétractèrent dès que je commençait à tirer dessus. Je ramenai le panier dans la maison et mon oncle frotta le dessus du panier qui s'ouvrit de lui même, à l'intérieur une pile de livres que je n'avais jamais vu et bien mieux conservés que ceux de la maison. "Voila à l'intérieur de ces livres tu découvrira une partie de la vérité" Au moment ou je sortis les livres, une feuille s'arracha de l'intérieur et un cube tomba d'entre la cloison. "Un cube d'ambre!! Mon oncle m'en avait déjà parlé mais je n'en avais encore jamais vu" Il m'expliqua comment lire son contenu et je lu: "Si vous lisez ceci c'est que vous avez recueilli notre enfant. Il s'appelle Carméops Van Gibb, notre famille a été traquée comme d'autres pour s'être opposée à l'esclavage d'innocents Trykers. Nous avons été découvert et nous ne savons pas de combien de temps nous disposons encore je vous en supplie prenez soin de Carméops" Une seconde fois des larmes se mirent à couler le long de mes joues et je restai renfermé sur moi même durant quelques jours. Le temps passant la vie reprit son court normal jusqu'à ce que, en rentrant d'une ballade avec Todd nous avons retrouvé notre maison dévastée et aucune trace des parents de Todd, nous avons fouillé toute la région à leur recherche et nous sommes tombé sur un spectacle inattendu: là bas à 100m de nous se trouvaient des insectes gigantesques dépassant de taille mon "cousin" nulle doute que la disparition de ceux qui m'avaient élevé comme des parents était de leur fait! Nous sommes parti chercher de quoi nous venger, tout ce qui était coupant, lourd, ou pointu ferai l'affaire. Ce à ce moment que nous les vîmes. Les gens de la Karavan, disciples de Jena dont parlaient les livres de la maison. Ils nous expliquèrent que nous n'étions pas assez fort pour combattre ces ennemis, les kitins sont de puissantes créatures. Kitin? Est-ce là les créatures diaboliques pour lesquelles nous priions de n'être jamais sur leur chemin? ils nous dirent également qu'ils pouvaient nous mener au camp d'entraînement mis en place par notre peuple pour nous entraîner et combattre cet ennemi commun à tous. Nous acceptâmes sur le champ et la seconde d'après nous n'étions plus là....

Carnet 2

Une musique métallique m'emplissait les oreilles, une gamme étonnement complète de couleur défila devant mes yeux. L’instant qui suivit mes yeux à moitié aveuglés se mirent à voir de la végétation à perte de vue les arbres obscurcissant la majorité du ciel. Je vis alors le plus grand rassemblement de homins de grande taille que je n’avais jamais vu, n’ayant jamais vu autres homins excepté ma famille adoptive et les membres de la Karavan qui m’ont amené ici. -tu vois ça Todd tout est si étrange ici- Le silence me répondit et je m’aperçus que Todd n’était pas avec moi. Je me renseignai auprès de la personne qui s’occupait des arrivants, elle me dit que la Karavan emmène les Homins à leur civilisation respective et que, vu que Todd était Tryker, il fut envoyé chez les siens. -mais les siens sont aussi les miens, je veux y allez- lui dis je prestement. Elle me répondit sommairement que ma seule chance de le revoir serait d’aller à Aeden Aqueous le continent Tryker. Cependant le chemin y menant est ardu et seules les personnes très fortes ont la capacité de passer d’un continent à l’autre. On me convia donc à m’entraîner du mieux possible avant de demander à la Karavan de me mener aux Sommets Verdoyants, elle m’assura également que la Karavan veillera sur moi en m’empêchant de décéder moyennant une pénalité. Les deux jour qui suivirent je me suis entrainé de toute mes forces et appris brièvement ce qu’il fallait comme m’auto évaluer en terme de niveau, plus les niveaux chez un homins sont élevés plus grande est sa force, c’est au niveau 19 en magie (qui m’est venu naturellement au court de mon apprentissage rapide) que je demandai à la Karavan de m’emporter. Bien que ce spectacle ne me fût plus étranger je fus une nouvelle fois surpris pour le mode de locomotion quasi instantané. A première vue le continent matis n’était pas fort différent de la petite île ou l’on nous envoyait nous améliorer, excepté la taille et la force des créatures environnantes. Je quémandait des informations autour de moi quand je revis une personne que j’avais souvent croisé sur l’île d’entraînement : Maje, lui aussi magicien débutant et perdu dans l’immensité des sommets. Nous avons rapidement sympathisé et il me convia à une chasse d’exploration avec les membres d’une guilde : les Empereurs matis. J’appris alors que les homins dans leur majorité se regroupent en guildes visant à l’entraide et au partage entre les membres ce qui permet une évolution plus rapide dans les différentes classes. Intrigué et ne sachant réellement ce que cela pouvait m’apporter j’accepta d’incorporer leur rang, cela se révélera être pour une très courte durée car ils m’apprirent qu’une expédition partirait sur l’heure en direction d’Aeden Aqueous. J’y vis un signe de Jena me pressant de retrouver mes vraies racines, celles avec lesquelles j’avais grandi. Je me joignis donc au rassemblement ou je vis pour la première fois des Fyros personnages rustres mais semblant avoir une affinité certaine pour le combat, et des Zoraïs mystérieuses créatures à la peau bleue et à la taille démesurée dont le visage est caché derrière un masque. La compagnie était dirigée par Silentwind, l’homin le plus respectable que je’ai jamais rencontré à ce jour, bien que plus tard j’appris qu’il vénérai ces créatures diaboliques que sont les Kamis. Personne n’est parfait. Parti à plus de quarante nous affrontâmes maint dangers mais la plupart du temps grâce au charisme et au bon sens de Silentwind nous échappâmes au pire. Toujours au niveau 19 j’arrivai enfin dans les lacs parmi les onze autres rescapés j’appris alors que j’étais le plus faible de l’expédition au départ et que j’avais eu beaucoup de chance. Mes investigations pouvaient donc commencer, plusieurs heures durant je me mis en quête d’informations sur Todd. Bien que je ne voulus pas l’admettre, plusieurs témoignages se recoupaient et tout semblait indiquer que Todd arriva à Fairhaven au niveau 1 en injuriant la Karavan de nous avoir séparé et en reniant sa foi en Jena tout en refusant l’aide des Kamis. C’est qui l’aurait perdu lorsque, seul, il tenta de rejoindre le continent matis. Plus personne ne l'ayant revu depuis. Jamais je n’avais été aussi triste de ma vie, je déambulais la mine déconfite au abords de FairHeaven la capitale Tryker. Ce fut trois d’entre eux : Zoé, Halia et Achilleos qui me relevèrent de cet état en me conviant a les aider à bâtir une guilde qui aurait pour but de protéger les leurs : Les Roses Blanches naquirent. Au nom des miens que je ne reverrais jamais, j’acceptai me jurant de dédier ma vie à servir le peuple Tryker, Jena et la Karavan.

Carnet 3

Bien du temps s’écoula depuis, je m’entraînais sans relâche pour le but que je m’étais fixé. La guilde grandissait également mais j’avais du mal à me faire intégrer parmi les Trykers : pour la plupart d’entre eux je n’étais qu’un Matis orgueilleux comme tout les autres et dont le peuple, il fut un temps, réduisit en esclavage leur peuple à eux. Notre chef Zoé eut des moments de caprice que l’on croyait passagers mais qui devinrent définitifs : elle voulut changer de nom et d’apparence ; désormais elle s’appellerai Nadia qu’on se le dise, puis plus tard sans que l’on sache pourquoi elle voulu s’appeler Niliwen. Ces changements d’humeur occasionnaient de réelles tensions dans tout le groupe d’autant plus que la plupart des guildes que nous connaissions se posaient la question fondamentale de la servitude en une des deux grandes puissances qui allaient jouer un rôle majeur dans le futur : les Kamis et la Karavan. Le problème n’avait jamais été mis sur le tapis auparavant et je savais que certains de mes amis voulaient croire que ce seraient les Kamis qui nous sauveraient au final. Un événement peu courant brusqua les choses. Les deux grandes puissances nous appelaient à la rescousse, les races inférieures étaient devenues folles. La Karavan affirma que les kamis avaient corrompu les gibbais et les cutes pour affaiblir nos défenses et pour faire diversion lorsqu’ils détruiraient le gisement de Goo que la Karavan avait déniché dans les Primes Racines alors que celle-ci avait pour but d’étudier la Goo pour y trouver un remède. Elle nous donna la mission de détruire les dirigeants primitifs puis de récupérer au plus vite la Goo avant que les Kamis ne la détruisent. Les Kamis eux prétextèrent que la Karavan voulait faire des expériences sur la faune avec cette substance ce qui avait rendu fou furieux. Ils demandèrent à leurs adeptes d’aller sans plus tarder détruire le gisement et aller calmer les dirigeants primitifs. Lors de la défense du camp avancé de la Karavan l’organisation était dirigée par une chef de guilde Tryker qui savait manier une armée de main de fer : Lee que ses subordonnés appelaient kaptain. Elle émis a Niliwen la tâche de mener l’offensive mais notre chef à nous bien que motivée par son rôle ne su propager cet engouement car plusieurs kamistes s’étaient infiltrés dans l’offensive et donnant des contre ordres qui finirent par nous scinder en une multitude de petits groupes incapables de faire quoi que se soit. Nous avons assisté alors impuissants à la victoire totale des kamistes. Peu de temps après un conseil Tryker eu lieu et les débats faisaient rage malgré tout notre chef et Halia la sous chef se mirent à faire n’importe quoi se moquant de la majorité des guildes Karavan présentes. Elles finirent par se lasser et partir je restais donc seul des Roses Blanches ne pouvant qu’écouter car celui qui dirigeait les discussions : Luth, bien que me connaissant personnellement, se méfiait des réactions que pourrait produire un Matis qui prendrait parole dans le conseil. Les choses sérieuses commençaient alors, avec Lee qui reprenait souvent la parole avec des phrases choc mais mûrement réfléchies, une Alliance Karavaniere Tryker fut mise sur pied avec les quelques guildes qui était restées assister jusqu'à la fin. Quand à nous, nous ne devions choisir définitivement un camp que le lendemain lors d’une réunion interne. Je pris donc sur moi de nous affilier à titre d’essai. Malheureusement comme je le redoutais de plus en plus le vote fut majoritaire pour les Kamis, à vrai dire il fut unanime excepté mon vote… ne pouvant décemment pas changer de foi comme l’on change de chemise car c’était la dernière chose qui me rattachait à ma famille je dus prendre la douloureuse décision de les quitter, eux qui m’avaient relevé du néant, je devais suivre ma voie. J’appris plus tard que les Roses Blanches ont commencé à se dissoudre peu après. Je cherchais désespérément un port d’attache et se fut la guilde que j’avais le plus envie de rejoindre qui me recueillit : celle de Lee, les Korsairs.

Carnet 4

Mon arrivée chez les Korsairs ne fut pas sans tumultes : certains membres étant choqués car pensant que leur guilde devait rester entièrement Tryker. Lee voulut imposer ma présence en disant que l’honorabilité et le talent n’ont pas de race, elle en fit même un adage, je m’expliquais quand à moi sur les raisons qui faisait que je voulais impérativement rester à Aeden Aqueous et défendre les lacs. L’affaire s’étouffa. Je me sentait tellement bien durant ces jours là, simple membre d’un patrouille fière et sure d’elle, menée par Lee, puis par Yllis, puis de nouveau par Lee, deux Homines au caractère fort mais juste. Je me suis également engagé dans les Messagers de la Luriah, rassemblement de Trykers de guildes Karavanières dans le but de maintenir un niveau d’information à l’échelle Atysienne mais principalement sur la région des lacs. Mon petit commerce d’armure légère vendue à la criée marchait plutôt bien et certain m’en achetait même de toute les couleurs, juste par coquetterie. Cela me permit aussi de me faire connaître d’un grand nombre de Trykers, il arrivait même que des gens que je connaissais à peine prennent ma défense oralement devant d’autre qui me repoussait, les plaintes à mon égard disparurent presque totalement, enfin je me ressentis à nouveau chez moi, parmi les miens. J’appris entre temps la disparition de mon idole d’antan, SilentWind était porté disparu suite à une rencontre musclée avec une troupe de Kitins dans les Primes, j’en fus attristé pendant un bon moment. Il y eu aussi deux événements majeurs : le premier fut lorsque la Karavan nous appela a prendre les armes pour récupérer un Avatar Kamique égaré qui attira une armée de Kitins dans le Nexus, la Karavan nous donna l’ordre de récupérer l’objet avant les disciple des Kamis car un tel phénomène se devait d’être étudié. Plusieurs fois nous partîmes à l’assaut, en échouant pour les mêmes raisons que lors du dernier attroupement du genre, mais cette fois nous parvîmes tout de mêmes à rejoindre le nid des créatures et à abattre leur pondeuse c’est alors que nous les vîmes : les disciples des kamis, ils nous avaient rattrapé et la barrière menaçante devant nous n’avait pas encore été percée nous devions arriver les premiers, par un élan spontané des dizaines des nôtres sont parti en commando suicide nombreux sont mort mais un, juste un est parvenu jusqu'à l’artefact et l’a rapporté à la Karavan qui nous récompensa en nous gratifiant du titre de Champion. L’événement suivant découle de celui-ci : les hordes Kitins énervées par le fait d’avoir perdu la source de leur attraction se mirent à affluer sur la surface d’Atys et chacun des peuples du repousser l’armée qui était à ses portes, chaque homin était attendu à se battre, à fabriquer du matériel pour les gardes ou extraire les matières nécessaires à leur fabrication. La lutte était rude d’autant plus que nous avons dû secouer le peuple Tryker qui ne voyait pas le danger car les troupes Kitins s’amoncelait loin de leur foyer. Ne pouvant fabriquer du matériel Tryker, je me mit donc à forer les secrétions tant demandées par les autorités, à récolter le maximum de matière sur les créatures environnantes pour les donner aux artisans, et a escorter quiconque en terrain hostile : la protection des lacs étant une priorité à mes yeux. Après bien des jours de lutte les Matis nous sont venus en aide après qu’ils aient repoussé l’ennemi dans leur contrée et ensemble nous avons fait fuir le dominant dans les profondeurs d’Atys.

Carnet 5

La vie reprit son court normal avec la différence que l’humeur des Korsairs se relâchait, les patronnes était de moins en moins présentes sur le pont et il n’en faut guère plus pour une bande de matelot dans notre genre pour se lâcher à toute nos extravagances, notre Kaptain pris donc la décision de nommer deux Korsairs qu’elle avait en confiance au poste d’officier supérieur pour garder un certain ordre dans la guilde : Pangtong et moi-même. Cette décision fut contestée par quelques matelots qui acceptaient la présence d’un «Tryker d’adoption» parmi les membres mais pas parmi l’état major. Lee s’expliqua en mettant en avant mon comportement responsable et mon attachement aux lacs, je ne savais plus où me mettre tellement j’étais gêné mais ravi d’avoir autant d’estime aux yeux de notre Kaptain. Mon nouveau poste me mit du baume au cœur car être aussi haut placé dans une guilde Tryker ne me laissa plus aucun doute sur mon appartenance à notre peuple si enjoué qu’est le peuple Tryker. Mais un peu plus tard, Lee pris la décision que seuls les postes d’officiers supérieurs ne suffiraient pas à maintenir stable notre groupe qui perdait petit a petit ses membres, phénomène généralisé à toutes les guildes à ces périodes. Elle décida donc de me nommer moi à la tête des Korsairs, j’étais le nouveau Kaptain, cette fois, je nageais dans l’allégresse la plus totale car jamais je n’avais osé m’imaginer à la tête d’une troupe de Tryker. L’Alliance Tryker ou j’étais messager de la Luriah acceuillit de nouvelles guildes, et entre temps, j’appris que SilentWind avait finalement survécu. Je revis même Damien une ancienne connaissance et je pus rire du fait que je m’étais entraîné tellement que j’étais devenu plus fort que lui alors qu’à mon arrivée de l’île d’entraînement, sa puissance m’avait étonné vu mon inexpérience. Tout cela me mit encore plus de gaîté à l’âme malgré un constat flagrant que beaucoup remarquaient au sein de l’Alliance : le dépeuplement de nos guildes amenuisait sérieusement notre force les uns et les autres, alors l’idée germa dans plusieurs esprits : rassembler nos guildes en une seule. Je jugeais alors qu’il n’étais pas en mon pouvoir de prendre cette décision seul car j’estimais que nous perdrions beaucoup de notre histoire, que nous ne nous entendrions pas forcément aussi bien que dans nos guildes séparées et surtout que j’espérais toujours que Lee et/ou Yllis revienne(nt) nous diriger, que je n’étais là qu’en remplacement malgré mon nom gravé à coté de ceux des anciens Kaptains sur la barre, symbole de notre flotte d’antan qui n’existe plus depuis le grand essaim. Le vote à défaut d’être unanime fut majoritaire en faveur de la fusion et les récalcitrant n’étant pas farouchement opposés à l’union, une réunion eu lieu ou la façon dont la fusion, quelles guildes y participeraient et le nom de notre nouvelle guilde furent décidés. Après plusieurs longues heures de discussions, trois guildes de l’Alliance acceptèrent la fusion : nous les Korsairs, les Gardiens des Lacs et l’Ospeace, il fut aussi décidé de mettre au poste de chef et d’officiers supérieurs les anciens chefs des différentes guildes car il était impensable de mettre trois personnes au rang de chef tout simplement, je redescendis donc au rang d’officier supérieur, ce qui ne me déplaisait pas. Après encore quelques heures, nous avons décidé les grandes lignes directrices et le nom de la nouvelle guilde : nous serions dès ce moment les Lames D’Aeden. Contrairement à nos craintes, l’ambiance au sein des lames s'y fît rapidement agréable et le regroupement de nos anciens membres se fît sans problème, une nouvelle aventure commençait.

Carnet 6

La nouvelle jeunesse de la guilde ne m’inquiéta pas le moins du monde car mes soucis d’intégration étaient alors loin derrière moi et j’eu d’ailleurs raison car ma présence ne fut pas contestée une seule fois au sein des Lames. A cette époque je prospectais souvent dans les Primes Racines et un personnage avait la fâcheuse habitude d’obligé les foreurs Karavaniers à être ressuscité par la Karavan : Holkan. Mais un jour où il traversait la région des lacs, il fut arrêté et jugé. Je fut même l’un des rares juré à avoir son sort entre mes mains, malheureusement aucune charge n’a pu être retenue contre lui car nos lois stipulent bien que ce qui se passe dans les primes racines échappe à tout jugement. La vie s’écoulait presque trop calmement et nous avions tous tendance à oublier la menace qui planait sur nous et à retourner à nos vielles querelles interraciales et interreligieuses, ce qui fut accentué par les lectures de textes sacrés par les deux autorités religieuses sur Atys : d'abord les huit commandements Kamiques à Zora, capitale Zoraï, puis les 10 commandements de Jena à Yrkanis, capitale Matis. La lecture des commandements Kamiques passa presque inaperçue à mes yeux car presque aucun Karavanier n’était présent, cependant il paraîtrait qu’un sombre individu aie perturbé l’événement mais n’étant moi-même pas présent je n’en sais davantage. La lecture de ceux de Jena fut l’occasion d’une grande expédition des habitants des lacs vers la capitale Matis, l’événement tant attendu ne rassembla pourtant pas énormément de monde et le nombre d’adeptes présents à la lecture me chagrina un peu d’autant plus qu’il y avait là une guilde de Fyros Kamistes qui n’avait pour seul objectif que de trouver un moyen quelconque de pouvoir à leur tour perturber la cérémonie, qui se passa pourtant sans encombre. Une nouvelle organisation vit le jour dans cette période : l’Assemblée des Lacs qui se voulait diffuser les informations importantes et organiser les grands événements auquel allaient être confrontés les Trykers, je me rendis donc à la première réunion publique ou j’appris que je n’aurais pas le droit, en tant que non Tryker, de voter ou prendre pleinement parti lors des décisions prises à l’assemblée. Un rejet pareil ne m’avait jamais fait aussi mal du fait qu’à l’instant d’avant je me sentais immergé par la citoyenneté Tryker et je pensais profondément être considéré à présent comme un Tryker au yeux de tous, apparemment je me trompais… Quoi qu’il en soit je fis ma demande de naturalisation, qui suscita les réactions de tout ceux à qui j’avais déja fait mes preuves et deux semaines plus tard, c’était officiel, j’étais le premier naturalisé Tryker. Découlant de la création de l’assemblée, les Rangers Trykers virent le jour et je fus élu au rang de Marshall au sein même de cet ordre de défense des lacs neutre de toute religion et attache, car lorsqu’un Ranger passe son uniforme, il devient d’une impartiallité et d’une justice à toute epreuve. Les Lames D’Aeden ainsi que les Karavaniers Trykers, guilde de l’Alliance Tryker, gagnèrent en réputation et en force, nous en devenant plus fort, eux en devenant plus connu et s’engageant plus profondement que jamais dans le trytonisme qui faisait peu parler de lui a l’époque. Ils menèrent plusieurs combats scientifiques, pour réactiver une borne de téléportation désactivée et sauver une tribu menacée par une épidémie. Par après, une catastrophe se produisit loin de nos contrées, le pays malade était infesté par la goo. Je voulus courir au secours de nos voisins éloignés mais les Lames ne voulurent pas me laisser partir tant que je portais l’embleme de la guilde, car pour eux, tant que l’on ne nous demande pas spécifiquement de l’aide, nous ne devions pas bouger le petit doigt pour sauver ceux qui étaient en danger. Bien que cela me choqua au plus haut point je partis momentanément de la guilde pour partir à la rescousse du peuple Zoraï qui avait visiblement de l’aide de tous.

Carnet 7

Revenu au sein des Lames, la réorganisation s’annonçait, des postes clairs à attribuer furent choisis pour pallier aux manque d’organisation flagrant de la guilde. On me proposa un poste de diplomate qui allait parfaitement à mon caractère plus conciliant qu’il n’était à mon arrivée sur le continent, je dus refuser tout net car les derniers événements marquaient bien à quel point je ne pouvais représenter la guilde si à chacune de mes actions je devais la quitter pour ne pas nuire à l’image des Lames. Je fus donc suppléant au guidage des expéditions et suppléant à la rentabilisation des missions de renommée de nos membres. Quelques événements se sont déroulés peu après mais n’ont pas marqué suffisamment ma mémoire pour que je puisse les retranscrire fidèlement par écrit. Cependant il est plusieurs choses qui furent importantes pour moi bien qu’à l’échelle des lacs, ils peuvent sembler inutiles. Une première chose était que naturellement mon état d’esprit commençait à se détacher de la dévotion religieuse qui était mienne envers la Karavan, peut être ai-je pris conscience qu’ils étaient moins différents des autres homins que ce que je pensais dans ma jeunesse. Ensuite, je devins au fur et à mesure plus calme, plus mature peut être à tel point que je pouvais comprendre à quel point la guerre était inutile et futile, à partir de ce moment je n’ai plus levé la main sur aucun homin qu’il soit habitant des villes ou des tribus, même si ceux-ci ne s’en privait pas, alors que ma guilde, elle, recherchait de plus en plus a s’affirmer dans les conflits et certains commencèrent même le massacre systématique de ceux qu’ils appelaient ennemis. Petit a petit je sentais que je m’éloignais des Lames, mais rien ne pouvait alors me décider à partir, pensant que j’avais encore mon rôle à jouer et que mes congénères n’iraient pas éternellement dans la voie de la guerre. Plus tard encore donc, une guilde entière comportant peu de membres mais beaucoup de bons éléments voulut rentrer dans nos rang car le dépeuplement qu’ils subissaient commençait à leur être fatal, L’Orcana rejoignit donc les Lames D’Aeden. Je commençais à chasser de moins en moins, l’idée d’un départ possible me trottait dans la tête de plus en plus fort, j’avais en vue les Karavaniers qui s’accordait mieux à mon tempérament et dont le chef était un ami de toujours, ce cher Luth MacFay, d’ailleurs mes conversations avec ce dernier se firent de plus en plus régulières, je parlait parfois plus avec lui qu’avec mes membres. Cependant un point me tracassait : les Karavaniers Trykers étaient tous avant tout des Trytoniens et bien que ma croyance en la Karavan n’était plus aveugle, je n’étais pas près à remettre ma foi en quelqu’un dont je ne savais rien, et dont l’existence même n’était pas prouvée. Mais le sort se ligua sur moi pour me faire changer d’avis, la Karavan appela ses adeptes, une chasse était lancée. Une de leurs membres qui espionnait ce qu’ils appelaient « traîtres » était portée disparu, nous sommes donc parti à sa recherche et l’avons trouvée mal en point. Des documents trouvés près d’elle furent lut par un mercenaire alors que l’agent Karavan lui donnait l’ordre formel de ne pas en révéler le contenu. Elias Tryton serait parmi nous, ils préparait son retour et c’est cela que la Karavan voulait cacher, elle nous lança à la poursuite des Trytoniens pour les exterminer, fort heureusement, ils appelèrent les Kamistes en leur annonçant que la Karavan leur voulait du mal et il n’en fallu pas plus pour que des hordes de Kamistes repoussent la troupe de Karavaniers en chasse. Elias fit passer un message aux guildes Trytoniennes comme quoi l’arrivée de Jena était proche, et qu’elle détruirait les Kamis, Ma-Duk et capturerait leurs adeptes, tant de violence, l’agressivité des Matis à vouloir reprendre le pouvoir, des Kamistes à exterminer tout les Karavaniers et surtout la position de la guilde suffirent à m’orienter vers le choix le plus logique : Choisir la troisieme voie, la seule à avoir un peu de raison en ces temps obscurs.

Carnet 8

Ma sortie des Lames D’Aeden, bien que murement réfléchie, me fit un nouveau vide dans le cœur, il n’est jamais facile de quitter ses amis, même si de nouveaux vous attendent à la sortie. Il y a aussi Athina qui semble ne pas m’apprécier plus que ça et je la comprend un peu, mon admission dans les Karavaniers a sans doute été trop rapide en surface bien que se préparant depuis un bon moment. Mais ce n’est pas grave, j’ai fait le pari solennel que je m’en ferai une amie, j’ai à présent l’habitude, même si c’est triste à dire, de ce genre de rejet envers ma personne. Voila quelque temps déjà que j’ai rejoint les Karavaniers Trykers et je me rends compte que la machinerie infernale de la guerre a commencé à bouger. Yrkanis a appelé les Matis et les Trykers à faire cause commune pour soutenir les forces de la Karavan a leur arrivée, Mabreka fit de même et poussa son peuple à se rapprocher des Fyros pour combattre et vaincre une fois pour toute la menace Karavan. Suite à cela Dexton donna rapidement son accord en encourageant les siens à se battre, mais Still Wyler lui semblait tarder car les propos d’Yrkanis faisaient mention de reprendre le pouvoir et d’écraser toutes les civilisations inférieures… Lorsque le gouverneur fit enfin sa déclaration il affirma que nous ne devions pas entrez en guerre pour n’importe quelle raison et que tant que nous n’en saurons pas plus, l’appel aux armes ne se ferait pas, il annonça également qu’il allait se rendre à Yrkanis afin de parler au roi sur la signification de ses paroles qui ont fait resurgir le douloureux souvenir de l’esclavage Tryker par les Matis autrefois. C’est affreux je me sens de plus en plus las… comme si je ne pouvais rien faire pour empêcher le pire. Bien plus tard, la première échauffourée eu lieu : les Kamis et la Karavan avait chacun fait un otage dans le camp adverse et une bataille énorme éclata dans les Primes Racines et ce fut les Kamistes qui récupérèrent l’otage Kami, ou du moins c’est ce qu’il m’a été rapporté par la suite, n’ayant même pas assisté a ce prémisse de la guerre qui se prépare. Le calme apparent revenu, une ambassade Matis fut dépêchée à FairHaven et une Zorai à Pyr, toutes deux chargées de cadeaux de la meilleure fabrication de leurs peuples. Sous bonnes escortes les deux convoyages se firent sans anicroches. Les deux ambassades permirent de mieux souder chacun deux partis religieux différents, dans le but évident que chaque camp fasse front commun de son coté quand les choses sérieuses commenceront. L’ambassade Matis rapporta aussi la parole de son roi se voulant rassurant quand à sa déclaration antérieure, nous assurant que la phrase sur les peuples inférieurs avait été rajoutée par le scribe chargé de transmettre son message. Bien que beaucoup dans les lacs n’étaient pas satisfait de cette réponse, dans le doute le peuple Tryker préféra se laisser croire que cela pouvait en effet être la vraie raison. Les ambassadeurs repartirent alors d’où ils venaient, chargés des présents de remerciements en réponse à leurs généreux cadeaux de leurs arrivées. Bien que le pacte liant nos peuples était toujours d’actualité, les agressions religieuses se multipliaient. Moi-même, je fut pris a parti par trois Kamistes pendant mon forage dans une zone de non droit. Mais après explications, bien qu’ils me savaient ne faisant pas partie de leur camp, ils n’osaient pas me faire de mal car je me refusais à me défendre malgré leurs tentatives de me faire combattre, voyant bien qu’ils avaient des remords à attaquer quelqu'un sans défense, je pris congé d’eux pour ne pas les obliger à des actes qu’ils regretteraient. Cette action de pacification me remonta le moral après ce début d’horreur que nous avions commencé à apercevoir.

Carnet 9

Une grande masse d’homins de toutes races se mit à fouler les Sommets Verdoyants, se faisant appeler les Egorgeurs, ils patrouillaient ici et là, personne ne savait d’où ils venaient et ce qu’ils feraient. Mais le commandement Matis pris peur et fit appeler tout son peuple à venir repousser ces ennemis potentiels pour le simple fait d’être là et d’être suspects. Ne comprenant pas en quoi des homins, ne faisant que se balader librement dans leurs terres, les menaçaient, je ne pris encore une fois pas part à la lutte qui n’était qu’un pas de plus vers une guerre totale. Malgré l’aide indésirée des autres peuples venu, je l’espère, plus pour l’esprit de fraternité entre homin que pour la soif de combattre refoulée ces derniers temps, la bataille resta, jusqu'à sa fin, d’un équilibre des forces rare. L’issue du combat était incertaine mais les Egorgeurs furent refoulés. Mais une chose était certaine, sans le concours des autres peuples, cette tentative aurait été un cuisant échec. Cette histoire ne faisait que commencer, car des documents retrouvés dans le camp des Egorgeurs ne laissèrent aucun doute, c’était bel et bien une invasion qui était en train de s’organiser et encore qu’une première vague, j’ai été stupide de ne pas y participer. Apres tout peut être que mon rebutage vis-à-vis des Matis et ma crainte de l’esprit guerrier de l’homin m’ont aveuglé à tel point de ne pas voir les réels bandits… L’affaire allait continuer donc, fort bien je m’attellerai à être présent sur le champ de bataille, car cette fois ce ne sont pas des différences de religions ou de point de vue qui crée une guerre stupide, mais bien un groupe de brigands organisés à grande échelle pour démettre un pouvoir et un ordre établi. Outre ces grands faits importants la vie continuait, les concours de tirs organisés par la guilde marchait de bon train et beaucoup de participant venait tester leur habilité et leur maîtrise de l’arme a feu. Nous étions aussi conviés a la sainte sève, une fête Matis, bien que j’étais rebuté à l’idée d’être immergé par une quantité non négligeable de ces personnages, c’était tout de même les alliés du peuple des lacs et ne serait ce que pour l’effort j’acceptais d’y être présent. En faisant du nettoyage dans mon appartement je suis retombé sur mes vielles archives du temps des Roses Blanches et des Korsairs également, tout d’un coup, des tonnes de souvenir de l’époque refirent surface et je ne pus que me lamenter sur l’existence paisible que nous vivons en ces temps de paix. Je me remémore une fois encore mes débuts sur le continent, mes débuts chez les roses, nous étions comme une famille, on pouvait se côtoyer sans problème, sans se demander ce que pensait l’autre. Tout semblait si facile, ma naïveté m’occultait les délices amers de la politique et les Kamistes et Karavaniers se côtoyaient sans arrières pensées, la religion importait moins quand celle-ci n’avait pas encore commencé à nous rappeler à l’ordre. Je ne sais toujours pas pourquoi ils se mirent à être si tranchés sur la religion, comment avons-nous pu être séparés par le gouffre de la religion ? Je pense à présent que les deux puissances de ce monde n’ont que faire d’une paix durable, seul le contrôle total d’Atys leur importe, et pour cela, ils nous montent les uns contre les autres dans le but d’affaiblir le camp adverse. Mais je ne tomberai pas dans le panneau, je pense de plus en plus qu’aucune de ces deux voies n’est à envisager, qu’ils s’écharpent les uns les autres, cela ne doit pas déborder sur les homins, malheureusement les croyances seront sûrement impossible a faire tomber, c’est à nous de convaincre les puissances supérieures que nous ne voulons pas la guerre. Cependant, bien que je continue à croire en Jena, les questions se font de plus en plus nombreuses, tout les homins sont ils bons au départ ou ont-ils tous la folie guerrière en eux ? Y a-t-il une solution pacifique à tous les problèmes ? Pourrais-je continuer à ne haïr personne à l’avenir ?

Carnet 10

Les Karavaniers Trykers ne sont plus, notre groupe s’est dissout sans pour autant que nous ne perdions contact. Livré à moi pendant un court moment je décidais de rejoindre le clan de mon ami Luth macFay, je suis devenu leur pique assiette officiel. Ce Cher Luth va d’ailleurs se marier prochainement avec notre secrétaire d’assemblée Paera. Il demande à ceux qui assisteront à son mariage de s’habiller tous de la même façon, que je n’aime le short Tryker mais bon si ça lui fait plaisir. Des mouvements Egorgeurs ont été repéré en territoire Fyros tous semble croire que l’attaque est imminente et de plus grande envergure qu’en terre Matis. Alors que certains se préparent à aller porter main forte au peuple du désert, de nombreuses troupes d’Egorgeurs encercle FairHaven tout le monde croit alors à une faute de transcription des rapports, l’attaque a lieu dans les lacs. Les forces se concentrent devant l’étable et l’attaque est lancée, Elowin a été désigné comme général temporaire de la bataille. L’assaut est brutal les ordres sont peu suivis, c'est la débâcle. Alors qu’Elowin demande le retrait plusieurs continuent à attaquer sans arrêt soutenu pour la puissance Kami et Karavan qui ramène les nôtres non loin du combat. Les troupes d’Elowin se préparent à l’arrière pendant que l’effectif des agresseurs diminue petit a petit, mais lorsque que le général lance ses troupes la victoire se fait totale et écrasante. Cependant des rapports de combat nous arrivent toujours et nous nous rendons compte que ce n’était que diversion pour nous détourner du désert où a lieu la vraie bataille. Dilus mène les forces Fyros de main de maître et les différents centres névralgiques tombent les uns après les autres dans la brutalité la plus pure et cependant organisée, c’est donc bien vrai que le désert s’enorgueille de la plus forte armée continentale actuelle. La question sur ma naturalisation a été reposée à la fin des événements à la capitale, la réponse évasive de Halley nous a quelque peu choqué, en simplifiant, n’est Tryker que quelqu’un né dans les lacs. Mes amis sont en colère mais je ne suis pas fâché, les autorités n’ont pas beaucoup de contact avec nous et puis finalement… Est-ce plus important d’être reconnu, ou de vivre tranquillement parmi les siens ? J’ai mon idéal le reste importe moins, toi qui lit ceci, fait de même, seul ce qui t’importe vraiment compte, ne te laisse pas entraîner vers ce que tu n’aime pas. Bien que les tensions entre peuples soient grandes, le système de marché est florissant et les denrées les plus diverses voyagent aux quatre coins de notre région d’Atys. Une nouvelle foire d’Avendale a eu lieu mais malheureusement je n’y fus pas présent, cependant un observateur, passant dans la région, conclus en voyant les groupes se rendre chez les Cuzans durant l’animation qu’il s’agissait d’une réunion Trytoniste et, bien que l’affaire fit rire dans ces débuts, la rumeur se propagea assez vite et ils fallu démentir car cela n’avait rien d’une réunion Trytoniste ! Peu après une sombre rumeur éteignit celle-ci : un tueur en série sévissait dans Pyr. Plusieurs Homins furent tués ou mutilés et des Homines furent kidnappées, le criminel rendait fou les gardes en déjouant leurs piège et en laissant des messages macabres derrière lui. Ce fut grâce à l’enquête de plusieurs Homins révoltés par cette histoire qui le bandit fut mis hors d’état de nuire et les Homines libérées. A la veille des futurs événements les dirigeants des quatre peuples se demandèrent sur quels forces ils pouvaient compter et appelèrent à un recensement général. Je me rendit donc avec Paera et Luth, qui était malade ce jour là, au bureau de recensement pour nous faire connaître ainsi que notre volonté de défendre les lacs. Malgré une légère perturbation créée par la Cabale, le recensement se fit tranquillement et je fus ravi de voir le nombre de guildes acquises à la cause Tryker.

Carnet 11

La vie continue à s’écouler comme elle l’a toujours fait jusqu'à présent, des échos de procès chez les Fyros nous arrivent, il y aurait quelques Homins révoltés contre l’empereur. Tout le monde continue de se méfier des Matis et de ne pas se soucier des Zoraïs. Cependant les lacs eurent des remous qui m’inquiètent encore à présent : un archéologue du nom de Aven’Dales Jones a été massacré, sa graine de vie coupée au couteau et tout cela pour un trésor, l’héritage du peuple Tryker résidant en ces reliques du passé, témoignages du courage des gardes du pont de Jeniah, est à présent entre les mains d’un Homin que je n’ai pu empêcher de commettre cet acte déshonorant. Mais ce n’est pas cela qui m’angoisse encore actuellement, la connaissance de la graine de vie et la façon d’empêcher la résurrection sont des connaissances rares, et les savoirs entre des mains criminelles me peine au plus haut point. J’avais été le premier à découvrir le corps de Jones et avais enquêté des semaines durant pour n’arriver à rien, Rumpelstilskin, l’assistant de l’archéologue est toujours porté disparu et Magda a été innocenté. Durant l’enquête je pu suivre un évènement pas commun : ce que les Trykers Kamistes appelèrent la route de l’eau, un convoi de quelques mektoubs chargés d’eau en direction du désert Fyros avait pour but de commémorer les échanges qu’il y eut par le passé entre nos deux nations, ce que les Karavaniers ont failli faire échouer car eux, n’avait aucune envie de se lier aux Fyros. J’apprit plus tard qu’une esclave Tryker avait été délivrée de sa guilde Matis quelque temps plus tard et je fit promettre à Pez, un jeune novice de me le faire savoir s’il avait besoin d’aide car lui avait accepté de rejoindre en esclave libre cette même guilde. Ces Matis… ils appellent tout leurs sujets uniquement car un brigand à la petite semaine avait volé les bijoux de la reine Léa, totalement risible… Un élément déclencheur allait marquer le début de la guerre de religion qui se faisait sentir de plus en plus proches, l’apparition des dirigeants à leurs peuples ainsi que les requêtes que firent les guildes aux autorités traçaient clairement les frontières entre les courants. Peu après la Karavan annonça la construction de temples dédié a Jena et aux Homins, un par Pays, ce qui n’alla pas sans attiser la colère des Kamis qui demandèrent de même a leurs suivants ainsi que de détruire toute construction Karavan, celle-ci donna les mêmes ordres en contrepartie. Une nouvelle réunion se tenu dans chaque continent pour faire savoir aux dirigeants si le peuples acceptaient les deux constructions ou pas, les Fyros et Zorais n’acceptèrent que leurs bâtiments Kamis et les Matis uniquement le Karavan, seul les Trykers eurent le bon sens d'accepter les deux chantiers pour préserver la paix, ainsi presque tous dans les lacs acceptèrent de ne pas se battre pour empêcher l’autre camp de construire. Seulement les matériaux se trouvaient dans une région reculée d’Atys, ces matières ne se trouvaient pas là en abondance et tout les peuples allèrent les chercher au même endroit. Les promesses ne durèrent qu’un temps, chacun voulant s’attirer les faveurs de leur divinité, le massacre fut total, un véritable bain de sève commença, je ne pus le supporter, je voyais mes proches en train de massacrer leurs frères qui n’avaient pas fait le même choix de vie… Le choc fut si fort en moi que je ne pouvais plus rester en compagnie des autres Homins, je du m’éloigner loin de toute corruption, m’isoler pour peu être ne jamais revoir les miens, mon cœur était brisé, je ne savait plus quoi penser. Sur le dos de mon brave Sosthene, je parcouru de nombreuses régions jusqu'à ce que mes pas me conduisent jusque sur le Nexus, terres fertiles et hostiles ou se retrouvent les plus dangereux prédateurs de l’hominité : la Kuilde et les Recycleurs. Ici, au milieu des plus extrémistes j’allais peut être trouver les réponses à mes questions, que dois je faire de ma vie pour empêcher les autres de devenir aussi aveuglés que ceux là…

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