Lylanea joue un air joyeux, entraînant, et se met à chanter :
Un jour, j'ai vu une jeune fille se tenant debout
sur la plage de Fairhaven et mes pensées s'égarèrent.
Allongés sur le sable, nous ne vîmes passer le temps
Au soir, son père nous a trouvés et maudits.
Refrain, repris en chœur :
Parfois il est bon d'avoir pieds vifs.
Parfois, la vie est injuste.
Si ton épée ne peut pas te sauver,
Alors, ami, laisse-moi te dire,
Tu donnerais tout pour des pieds vifs.
Dans le monde, tout seul je suis allé,
Ai trouvé des bandits qui semblaient plutôt forts.
« Je suis plus fort que vous ! » Je leur ai ri au nez.
Ils ne m'ont pas cru, alors j'ai dû courir.
Au refrain
Dans la jungle, j'ai trouvé un grand bleu.
Son épée semblait plutôt aiguisée, mais je l'ai moqué.
Il s'est penché pour me saisir – les Trykers, sont petits –
J'ai foncé au casque sur ses *toux*[2]
Au refrain
Dans le profond des bois, j'ai trouvé une Matisse.
Bonheur de beauté, violente et prometteuse.
À la nuit chez elle, quand sa robe a glissé
"Elle" était un homin et moi à la porte.
Au refrain
En pays Fyros, ai fait étape en bonne auberge,
Ai englouti deux yubos et trois gallons de vin.
Quand le patron m'a demandé de payer ma note
Comme je n'avais rien en poche, j'ai dû fuir.
Au refrain
Mais la Garde m'a trouvé et m'a mené au juge.
Le juge m'a dit, : « Pour moi, aucun doute !
« Vous êtes mûr pour aller en prison !
« GARDES, ATTRAPEZ-LE !
« Hé ! Quelqu'un sait par où il est parti ? »
Au refrain
Quand l'année fut passée, suis revenu en ma ville,
Une belle fille m'a accueilli sourcils froncés.
J'ai dit : « Qu'est-ce qui se passe ma jolie ? ! »
Elle a levé vers moi un paquet : « C'est ton fils. »
Au refrain
Au refrain (bis)
Lylanea, alors que s'éteint doucement la mélodie, ajoute :
« Alors laissez-moi vous dire, écoutez-moi.
« Le malheur vous suit où que vous alliez.
« Alors courez vraiment vite, si pénible que ce soit, car seul le vivant d'aujourd'hui pourra être un héros demain. »
Lylanea, clignant de l'œil : « Compris ? «