De EncyclopAtys
Carte d'Identité
- Prénom : Koshin
- Race : Matis
- Citoyenneté : Matis
- Culte : Karavan
- Guilde : Fallen Angels
- Rang de guilde : Chef
Le commencement
Lorsque mes parents se rendirent compte que ma mère était enceinte, ils décidèrent tout de suite de rejoindre les nouvelles terres. Après ce long périple, ils s'installèrent dans le camp pour réfugiés de Miani. Ici, ma mère mourrût en me mettant au monde le jour du solstice d'hiver 2506 alors que tout le monde célébrait cette fameuse fête annuelle déclarée par Yasson en 2483 en l'honneur de l'intervention de la Karavan face aux kitins lors du grand essaim.
Mon père Falakyn ne souhaita jamais me dire le nom de ma mère, ni me dire quelle homine elle était car il ne voulait pas que je puisse représenter ma peine tant que je n'étais pas assez fort pour la supporter. Mon père ne me parlait pas beaucoup, et j'ai passé mon enfance dans le silence, ses regards et ses sourires pendant qu'il s'efforçait de m'inicier à tout, autant le combat et la magie que l'artisanat et le forage, mais déjà je semblais avoir une prédisposition pour la magie curative.
Puis un jour, alors que je commençais à être plus grand, mon père me quitta durant la nuit pour le continent. Pour que les autres ne voient pas ma tristesse et mon incompréhension, je partis quelques temps hors des camps de réfugiés. C'est là que je fis la rencontre de mes premiers vrais amis. Alors que j'étais désormais seul, je rencontrais Many dit la limace, la petite Camélie, la jolie Shaness et Tismael le foreur. Avec eux j'appris la joie de la vie en groupe et à me battre en équipe.
Etant à peu près tous du même âge, nous étions tous plein d'ambitions et après quelques temps à projeter plein de choses, nous avons tous ensemble rejoint le continent en 2527 alors que j'avais 19 ans, afin de créer notre popre maison à régime égalitaire dans l'espoir de tout apprendre d'Atys, de protéger les homins et d'unir nos peuples, et pour ambition personnelle de retrouver mon père afin de connaître enfin le nom de ma mère.
Et puis nous nous sommes rendu compte de l'ampleur du travail que l'on s'était attribué alors, qu'arrivés de l'île de réfugiés, nous arrivions à peine à circuler dans le Jardin Majestueux sans crainte des attaques de gingos et ragus. Et petit à petit nous nous sommes perdus de vue et notre guilde s'est disloquée.
C'est Many qui rejoint le premier les Fallen Angels pour se retrouver aux côtés de Malakai, ami de l'île des réfugiés, qui avait déjà le désir fou de devenir un puissant guerrier. Jusqu'à ce que, le jour de l'anniversaire de mon père, je franchis le pas pour faire parti des Fallen Angels, recruté par Frela Maipa, qui par la suite, m'initia à l'art des mots et de la diplomatie. Plus tard, Shaness aussi devînt une des notre mais ne semble plus donner de nouvelles tout comme Tismael que je n'ai plus revu.
Exil : sur les traces de mon père
Discours fait aux Fallen Angels à mon retour :
« Chers amis,
Je suis donc de retour parmis vous, enfin, et j'en suis extrêmement heureux, vous m'avez tous énormemment manqué. Alors voilà, j'ai plusieurs choses dont je voudrais vous faire part.
Tout d'abord, la raison de mon départ. Je suis partit il y a de ça maintenant plusieurs cycles, sans réellement prévenir personne, suite à l'écoute d'une conversation entre deux homins au bar d'Yrkanis. L'un d'eux semblait être un grand voyageur et scientifique qui étudiait les différentes tribus de la surface de l'écorce. Dans ce qu'il racontait, quelques mots me coupèrent le souffle : « Illuminés », « Matis » et... « Falakyn ». Comme vous devez vous en souvenir, mon père, du nom de Falakyn, m'a quitté durant la nuit au camp pour réfugiés de Miani il y a presque huit ans. Et depuis cette nuit, je l'ai toujours cherché sur le continent, me laissant envahir par le désespoir, puis l'oubli, ne sachant vers où m'orienter. Et puis voilà que soudain, l'espoir renaît, qu'une piste se présente à moi ! J'ai le soir même pris un minimum de matériel et de nourriture dans mon sac et je suis partit à la recherche du village des Illuminés. J'étais tellement excité que je ne pris même pas la peine de demander d'avantage d'informations à cet individu. Ainsi commença mon long voyage.
Mon périple me fît traverser les contrées les plus reculées d'Atys. Des jours durant, je dû braver pluie et tempêtes, constamment à l'affût du moindre indice me laissant présager la présence de quelques cuttlers ou autres torbaks. Faisant attention de ne laisser traces de mon passage derrière moi et prenant garde au sens du vent pour m'assurer qu'aucune créatures infâmes ne puissent flairer ma piste. Car même si Atys est le lieu des plus belles beautés, sans parler de nos jolies Matis, »*rit doucement en regardant en direction des homines présentes* « arpenter seul certains lieux alors que partout rôdent toujours quelques kitins est un jeu risqué, et je vous avouerai que nombreuses sont les fois où Jena m'a redonné un souffle de vie supplémentaire pour continuer ma périlleuse aventure ! Et finallement, par la grâce de notre déesse, je parvînt à retrouver le village de ces mystérieux Illuminés, bien loin de notre belle forêt, au nord-ouest du Pays Malade. Ici j'allais enfin découvrir une bonne partie des réponses que j'attendais, non sans déchirements et tristesse.
Je m'empressais de rencontrer leur chef Cicha Cirinia, une belle Matis, pour lui conter mon histoire et lui apprendre que j'étais le fils d'un dénommé Falakyn dont j'étais à la recherche. Cette homine, à la stature posée, m'avait écouté sans mot dire, et à l'entente du prénom de mon père, acquiessa juste d'un hôchement de tête, se leva et me fît signe de la suivre. Mon coeur battait la chamade. Je ne savais même pas ce qui m'attendais. Allais-je retrouver enfin mon père ?! Il me conduisit sur la colline non loin du village où jouait un enfant d'à peu près huit ans. Cicha nous présenta puis nous laissa seuls. Il s'appelait Kishan.
Kishan me fît un grand sourire, avec son visage plein de compassion et se mît en tailleur devant moi. Je l'imitais et il me dit : « Alors c'est toi mon grand frère ? » Je ne vous raconte pas le choc que j'ai eu à l'entente de ces quelques mots. Je restais ainsi sans voix quelques secondes, laissant les trop nombreuses questions m'envahir. Alors que lui s'amusait de ma stupeur. » *rougit légèrement tout en riant* « Une fois mon esprit calmé, je commençais à le questionner sur ce qu'il venait de m'annoncer et il répondit en quelques mots d'enfant à certaines de mes intrigues. Ainsi, j'appris la bien triste nouvelle de la mort toute récente de notre père, emporté par un mal que nous ne connaissons que bien peu. Son décès fût suite à une morsure d'un immonde ragus infecté par la goo, présente non loin du village. Le mal le rongeât pendant des jours, ne lui laissant aucune chance, devant les yeux impuissants des membres de la tribu qui l'avait accueillit. Kishan avait les yeux emplis de larmes lorsqu'il m'apprît la terrible nouvelle. Je fût moi-même saisit d'un désarrois le plus total. J'étais soudain perdu, je ne me sentais plus à ma place nulle part. De là vînrent mes doutes concernant la guilde et ma position de chef bien que je mîs pas mal de temps avant de vous en faire part.
Je voulais lui demander si notre père lui avait parlé de ma mère, mais déjà le ciel rougissait et s'assombrissait. Il se faisait tard et l'air frai nous obligea à rentrer. Dans la tente où sa famille vît, je fit la connaissance de sa mère, une homine du nom de Piera Ciochini. Je fût accueillis comme si je faisais depuis toujours partie de la famille et bien vite, j'étais invité à rester ici autant de temps que bon me semble. Une telle hospitalité m'apportat un grand réconfort, dont j'avais profondemment besoin.
Mon père était décédé, emportant avec lui une grande partie de ses secrets, et de mes réponses. Piera me parla d'un cube d'ambre sur lequel mon père gravait toutes sortes d'informations, autant sur ses voyages que sur ce qu'il avait sur le coeur. Malheureusement, il y a plus de 2 ans, le village des Illuminés fût attaqué par des brigands infâmes venus des Sources Interdites. Ces ignobles Spooky Stavons ont tout pillé, tout détruit et massacré les quelques Illuminés présents. Par chance, si je puis dire, ce jour-ci, et comme au début de chaque saison, une très grande partie du village était allée prier Jena à l'autel Karavan près de Zora. C'est une tribu que je respecte beaucoup car ils ont su, de manière très humble, sécher leurs larmes et reconstruire avec force et courage leur petit village pourtant si paisible.
Ainsi, après plusieurs saisons passées parmis eux, à me ressourcer et à écouter les récits de tous concernant mon père, je me décidais à me mettre à la recherche du camp des Spooky Stavons au confin des primes racines, lieux de toutes les peurs où l'air glacé et humide vous rappelle sans cesse qu'à n'importe quel moment, une patrouille kitin peut surgir de l'ombre pour vous lacérer jusqu'aux entrailles. Pour accomplir ma mission, le plus talentueux artisan Illuminé me confectionna une tenue zoraï entièrement noire, imprégnée d'ongens aux vertus guerrissantes, afin de mieux me dissimuler dans les ténèbres. Après plusieurs jours de marche ça et là, passant maintes fois incognito à proximités de grands vorax baveux, les homins nuisibles m'apparurent au loin, au pied des falaises ouest. Je les observais quelques instant afin de vérifier leur banière. C'étaient bien eux, les meurtriers qui détenaient probablement le cube d'ambre qui se souvenait de toutes les histoires de mon père. Je notais donc avec précision l'emplacement de leur camp sur ma carte et déchirais le pacte de téléportation qui me conduisit à l'autel Karavan de Zora, et rentrais au village des Illuminés.
Maintenant, sans doutes avez-vous compris que, ce qui m'a forcé à vous quitter pendant quelques temps, était une affaire très personnelle, raison pour laquelle je ne vous avez prévenu de rien. Et aujourd'hui, mes amis, j'ai besoin de vous afin de m'aider à retrouver ce qui représente la mémoire de mon père, et par la même occasion, venger les défunts Illuminés, peuple fidèle à Jena et la Sainte Karavan, en nous rendant au camp de ces satanés Spooky Stavons, pour les éradiquer, un par un, car toute négociation est inutile avec ces brigands à la soif de sève homine.
Merci d'avance à tous. »