-en travaux-

Journal de Ciboulette

Voilà, c’est décidé, les choses passent si vite que j’ai peur de les oublier… alors oui c’est décidé, j’ouvre un journal… pfffrrrrr !!!

Je viens tout juste de fêter mes 18 ans, je suis donc à peine majeure, encore en plein dans l’adolescence, avec tout ce que ça implique (naïve, impertinente, inexpérimentée, fière, délurée, envieuse, rebelle, soupe au lait et patati et patata…

Mon vrai nom: Al’Akam-Zam

Je préfère qu’on m’appelle Ciboulette, ça fait plus djeunz, et surtout en hommage à ma mère, bien trop tôt disparue.

Mon surnom : Cibou la boulette, mais ça c’est une autre histoire…

Je suis la fille de Raz-Akam, chef du clan Sai-Shun et de Ciboule, assassinée par…des Maîtres de la Goo ? des kitins ? des matis infectés ?… à vrai dire, papa a toujours été très évasif sur le sujet, sûrement pour me protéger comme il dit toujours…

Je suis la « petite-fille » de Biloba et Anémone, des trykers pacifistes qui ont élevé mon père. J’ai une tendresse particulière pour Thetys, qui s’est beaucoup occupée de moi pendant que papa n’était pas là, je la considère comme une seconde mère, souvent comme une grande sœur et la plupart du temps comme une bonne copine.

J’ai passé pratiquement toute ma courte vie à Min-Cho, à creuser le promontoire, parquée là par mon père alors qu’il parcourrait les terres malades, au début à la recherche des assassins de ma mère, puis en partie de chasse avec ses vieux potes baroudeurs. Ne faisant que de très rares escapades à la capitale de notre pays, je me réjouis de pouvoir squatter le bureau de papa au hall de guilde, lors de mes séjours désormais plus fréquents à Zora. Surtout qu’il y a tout un tas de fringues à essayer et plein de photo à prendre devant le trône de popa.

Je me fais souvent grave chier dans la jungle (à part quand les potes de papa m’emmènent en balade) y’a rien…aucune animation, que des vieux billos, des lianes et des ragus déglingués qui me bouffent les bottes. Je rêve d’un appart à Pyr. Aaaahhh ! Pyr ! LA VILLE- la vraie- avec du bruit, du monde, des djeunzs, un bar, des boutiques, un hammam, le rêve quoi ! Puis l’artisanat fyros… rrraaahhh…

Je rêve tellement que mon père me dit tout le temps que je fume trop de psykopla…D’autres, malveillants, qui pensent avoir la science infuse, disent que mon esprit est rongé par un terrible mal qui empoisonne ma tête et contrôle mon corps…la schizofrénésie brutale, qu’ils disent…un truc dans le style, moi et les sciences…En fait, j’ai juste une force -une force énorme- la force de l’imagination, le pouvoir d’être ailleurs (ça doit être dans le sang, après tout mon père est mentaliste… euh.. pfff je me souviens jamais de son métier) Et cette force peut m’emmener sur tout Atys (! Par Tout Atys ! comme dirait Bilo…) Alors parfois quand l’hiver est trop rude dans la jungle, quand la solitude de ma djeunesse me pèse, je deviens Zoubida, guerrière implaquable, à Pyr… Baaa c’est vrai que j’aime bien le psykopla, mais récemment, Ps… euh un pote m’a fait découvrir la silverweed et c’est vrai que c’est bien meilleur… héhé

Comme carrière, j’ai une préférence pour la magie, après tout même si en ce moment je trouve papa ultra ringard et qu’on se dispute pour rien (à cause de mon âge je crois, je grandi, lui vieillit, il a peur…) la famille pour moi c’est très important et chez nous on est magiciens depuis des générations. Je me vois plutôt dans les soins et la défense, mais ça changera peut-être avec le temps. J’aimerais aussi pouvoir crafter mes jupes et mes amplis - pour ça évidemment, je dois être une bonne foreuse, mais j’ai commencé par là, forcément, toutes ces matinées passées seule au promontoire pendant que les membres du clan, épuisés, dormaient au hall sweet hall.

Bon ça c’était pour le coté réaliste - après y’a les rêves…Donc mon rêve, oui je l’ai déjà dit, un appart à Pyr. Mais pas pour traîner dans les ruelles du carré de la fontaine (oui c’est la le bar) non ! pour apprendre l’artisanat fyros –armures et armes de mélée- voilà… reste à savoir si j’irai au bout…

Ses écrits

A son arrivée sur Atys, Ciboulette tenait un journal (ces écrits datent de novembre 2004 à mars 2005)