Kisen : Yo, Eo, je sais plus trop... machin ?
Kisen : Hé, je te reconnais, toi !
Eolinius : humm ? z'êtes sûr ?
Kisen : Euh, ouais, je pense! Mais là, ça fait un moment !
Kisen : Tu étais avec le Fleur de truc et quelqu'un d'autre.
Eolinius : un moment que vous êtres pas venu ici, sûrement.
Kisen : Bah j'y passe souvent, mais je ne suis pas tout le temps au bar ! Je me promène avec ma petite réserve personnelle !
Kisen sourit d'un air entendu.
Eolinius : ça va ?
Kisen : Ouais, ouais, ça va ! Et toi, comment ça va ?
Eolinius : Lor , merci, comment se passe les vacances dans les lochi ?
Kisen : Bah, vacances, vacances, euh, déjà, les vacances...
Eolinius : heu.. c'est pas toujours les vacances pour sul ?.... les homines... tout ça quoi ...
Kisen : Ah ben non, là, pas chaque jour. J'aimerais bien.
Eolinius : ah, sul doit être très occupé alors.
Kisen : Ouais, souvent. Pas toi ?
Eolinius : Bah.. le métier de porteur d'eau, c'est pas très folichon...
Kisen : Y'a plus passionnant. Et puis il faut décompresser souvent ! Moins c'est folichon, plus il faut décompresser !
Eolinius : alors que sul, tu dois avoir des occupations d'aventurier.

Kyohei, un imposant Zorai de la guilde des larmes, accoudé au bar et qui écoutait la conversation sans se faire remarquer intervint soudain.

Kyohei : Oy, Nair-Drakan, si tu t'ennuies, prends une épée et parle à une des Larmes... On te trouvera quoi faire.
Kisen : Euh, aventurier, peut-être pas le bon mot pour moi... disons que je suis dans le commerce.
Eolinius : nous y voilà ... et ça marche bien le commerce ?
Kisen : Ben ouais ! Je vends des vêtements !
Kisen : Mais surtout, je mets en contact le client et le fournisseur, il faut un intermédiaire, tous ne connaissent pas les bonnes personnes !
Kyohei sourit.
Kisen : Et puis ça paie bien, la commission entre les deux, regarde comment je peux m'habiller moi-même !
Eolinius : humm, et sul vends des vêtements violets comme les tiens ? y ne savais pas que les vêtements rapportaient autant, y aurai plus parié sur le commerce des armes.
Kisen : C'est la question de la haute couture ! J'ai de la noblesse matisse parmi mes clients, vous savez !
Eolinius : la noblesse Matis ? Avec des vêtements si.... particuliers ?
Kisen : Ben je ne m'habille pas comme eux non plus, mais plus ils sont particuliers, plus ils rapportent !
Eolinius : en tous cas, votre vêtement, il faudrait penser des fois à le changer, il y a pleins de taches violettes dessus.
Kisen : Taches violettes ?
Eolinius : hmm, ouais.
Kisen regarde ses habits en cherchant du violet qui ne fait pas partie de la fabrique du matériau.
Kisen : Où ça ?
Eolinius : vous mangez souvent des baies ?
Kisen : Tu parles du soutachage, du lignage et des gravures ?
Kisen : Mais c'est la mode, ça !
Eolinius : non, non, des taches violettes un peu partout.
Kisen : Les vêtements durables à la mode chez les Matis en ce moment ont tous du violet intégré dans les bordures !
Eolinius s’approcha pour regarder d'un peu plus près tandis que Kisen tendit un bras afin de le laisser examiner.
Eolinius : hmm mais c'est poisseux en plus.
Eolinius : oh, vous avez aussi des taches sur le bras !
Kisen regarda Eolinius irrité.
Kisen : Non, mais là, si tu veux m'insulter de mauvaise foi direct, tu n'as qu'à le dire.
Kyohei réprima difficilement un éclat de rire.
Kisen : Mes vêtements sont propres et fraîchement lavés, je ne suis pas un yetin en rut qui se roule dans les herbes et les baies à longueur de journée.
Eolinius : vous êtes sûr de n'être pas malade ?
O'Arty Brammy : Comment se déroule votre entraînement ?
Kisen cria : J'en ai rien à foutre de ton entraînement Brammy ! Suis pas dans l'UFA ni les forces armées, moi !
Fleurdetuber arriva en courant visiblement pressé et fit un signe à Eolinius.
Eolinius : ah ! lordoy Fleur.
Eolinius s'inclina devant Fleurdetuber pendant que celui-ci regardait le tryker en noir.
Kisen cria : Malade ? Mais d'où sors-tu ça, c'est une autre tentative maladroite de me dénigrer ?
Eolinius : An ! An ! calmons nous, sul veux un autre verre ?
Fleurdetuber dit s’adressant à Kisen :
Fleurdetuber : sul es revenu...
Eolinius : euh, Fleur, y parlais tranquillement du commerce de Nair-Kisen.
Kisen : Non, ça va pour le verre. Et parler tranquillement... je ne me promène pas en te traitant de pauvret sans goût vestimentaire, pourquoi tu te trimbales en disant que ce que je porte est sale ?
Fleurdetuber : hum Y vois ... vous avez une conversation importante...
Eolinius : pas sale, seulement avec pleins de petites taches violettes, d'ailleurs ce ne sont pas des taches de baies, y vois.
Kisen: C'est la couleur du vêtement !
Kisen : Et après tu me dis que j'ai l'air malade !
Fleurdetuber : An cela ressemble à de la goo ! ...
Eolinius : Ah, sul vois ! ça ronge même le tissu.
Kisen : Rien à voir !
Fleurdetuber : Y m'en doute...
Kisen tendit le bras à nouveau.
Kisen : Si tu penses le tissu rongé, regarde de près !
Eolinius: y vois surtout des boutons violets, signe d'une absorption de goo.
Fleurdetuber : Tor Y Sul fais ce que sul veux Al Sul vis comme Sul l'entends...
Kisen regarda Eolinius d'un air tout aussi offensé.
Kisen : Je vais t'en faire, de la goo, moi, c'est une obsession !
Fleurdetuber : C'est An Y qui Y trouverai à redire...
Eolinius : ah, sul en fait souvent de la goo, donc...
Fleurdetuber : t'énerves pas...
Kisen : De quoi ? Je fais de la goo ? Non mais tu veux rire ?
Kisen : C'est toi que la goo obsède !
Eolinius : y ?, An, mais y en connais d'autre que ça pourrait intéresser.
Fleurdetuber : peut-être...
Fleurdetuber : Y dois aller gagner Yem repas Y vais vous laisser.
Kyohei : Hé, le tryker en noir, baisse d'un ton deux minutes je te prie, y'en a qui essaient de boire, ici.
Kisen : Et toi, le gros bleu, tu repasseras, c'est moi qu'on agresse, là !
Kyohei : Qu'on agresse ? Tu rigole, la soubrette matis ? Ne t'amuse pas à mépriser ceux qui ne comprennent pas ton monde perché haut dans les nuages, sinon je risque de m'approcher et tu pourras contempler toute ma couleur.
Kisen regarda Eolinius d'un air de mépris total.
Kisen  : De quoi tu parles ?
Eolinius : y pense qu'ils y a des personnes très intéressés par sul et qu'il ne serait pas bon qu’elles te tombent dessus.
Kisen  : Tu es en train de me menacer...
Kisen crie : Toi aussi ???
Eolinius : non, y te préviens juste.
Kisen : Après l'insignifiant goberge bleu au bar à côté, le yetin mendiant qui se permet ?
Kisen : Ils laissent tout le monde entrer dans ce bar... tous les mêmes.
Kyohei : Plait-il ?
Kisen : Goberge bleu, parfaitement ! Et tu vas faire quoi ? Me casser la gueule au milieu du bar pour bien montrer qu'en plus d'être un poisson puant, tu n'as pas assez de jugeote pour penser avec autre chose que tes bras ?
Kyohei : Et toi, n'as-tu pas assez d'intellect pour ne pas venir passer tes richesses sous le nez de ceux que tu méprises ?
Kyohei : Monsieur le péteux à la botte des Ser Matis.
Kisen : Je ne méprisais ici personne jusqu'à ce que l'on commence à me dire que j'étais alternativement sale et malade !
Kisen : Et je ne suis à la botte de personne, personne, moi, monsieur ! Je suis un citoyen du monde, si vous croyez que je n'ai que les Matis parmi mes clients, détrompez-vous !
Kyohei : Et plutôt que de donner des explications, tu as répondu par le mépris et le crachat.
Kyohei : C'est là donc bien tout ce que vaut votre éducation.
Kyohei : Prétendez-vous de la Haute tant que vous voulez, vous finirez par vous rendre compte que vous n'avez ni pouvoir, ni richesse...
Kyohei : Tous comme vous êtes...
Kisen : Non mais dans quel monde vous vivez... celui qui a l'argent a le pouvoir. Vous êtes mercenaire des Larmes, j'offre un contrat à votre patronne et je vous possède.
Kyohei : Essayez-donc, essayez aussi d'éviter les tirs de plomb de mon fusil, une fois que vous m'aurez assez énervé.
Kisen : Tirs de plombs dans un bar, à quelqu'un que vous avez gratuitement insulté devant témoins, tous les deux, en pleine ville ! Ah ! J'aimerais bien voir quand on rapportera ça à votre générale, oui ! Voir ce qu'elle dira de la discipline de ses troupes !
Kisen : Ta menace me ferait peut-être trembler dans le Vide et sans escorte, mais ici ? Ne me fais pas rire, tu bluffes !
Kisen : Je connais mes droits, mais aussi la limite des tiens !
Eolinius : nous pourrions peut-être en rester là, j'ai a vous parler sérieusement Kisen.
Kyohei : Tes.. droits ?
Kisen : À me parler sérieusement... voire que j'en aurais envie !
Kyohei avec un sourire carnassier :
Kyohei : Tu n'en as aucun, mon petit. Certainement pas ici.
Eolinius : y crois que c'est dans votre intérêt.
Kisen regarda Eolinius.
Kisen : Tu n'avais aucun besoin de son aide pour la rendre déplaisante.
Eolinius : et elle pourrait l'être encore plus, tu n'as pas l'air de comprendre.
Kisen : Je serais bien rentré chez moi, mais faire plaisir à ce grand dadais me dérange encore plus que vous deux présences dégoûtantes.
Kyohei : Nair-Soubrette... Je vais compter jusqu'à dix... Tu sais compter jusqu'à dix, n'est-ce pas ?
Kisen : Je n'ai pas peur des bluffeurs.
Kyohei : Bien...
Kyohei : 1...
Kyohei : 2...
Kyohei : 3...
Kyohei : 4...
Kyohei élargit son sourire.
Kyohei : 5...
Kyohei : 6...
Kyohei : 7...
Eolinius : Stop ! vous vous n'avez pas le droit de faire feu dans le bar.
Kyohei : 8...
Kyohei : Vous êtres trop gentil, Nair-Drakani. Bien trop. Cela vous coûtera beaucoup.
Kisen : J'ai dit que je connaissais mes droits. Tuer un homin en public en pleine ville? AH !
Kyohei : 9...
Kyohei : et 10

BOUM !

Kisen eu la tronche qui explosa en morceaux au premier tir.
Kyohei : Voyons, Nair-Drakan... Il ne mérite rien.
Eolinius soigna tant bien que mal Kisen.
Kisen eu les morceaux qui se recollèrent.
Kyohei : Que faites-vous donc à perdre votre temps.
Eolinius : y vous avais prévenu Kisen…
Kisen  : Urgh... il l'a fait...
Kisen crie : IL L'A FAIT !!!
Kisen : Gardes !
Kyohei regarda innocemment le tryker courir.
Kisen : Je vais faire un rapport au chef des gardes !
Kyohei: Courez-donc.
Eolinius cria : Kisen !
Eolinius : arrêtez ça, arrêtez ce cirque.
Kisen: Monsieur Deppan, on m'a agressé !
Kisen cria : Quel cirque ?
Kisen : Vous avez bien vu ! Il m'a tiré dessus !
Eolinius : y ne vais pas aller par quatre chemins.
Kisen : Mes vêtements sont pleins de sang et de fragments de cervelle, et je sais que ce sont les miens ! Vous m'avez sauvé, mais il m'a violenté !
Eolinius : si tu ne dis pas ce que tu sais sûr la goo ...
Kisen : Qu'est-ce que je saurais de la goo ?
Eolinius : y te livre aux Zoraï, ils sauront quoi faire de sul, crois moi.
Kisen  : Me livrer aux Zoraï ? Qu'est-ce qu'ils en ont à foutre de moi, les Zoraïs !
Eolinius : ah ? Une certaine ambassadrice serait bien contente de te mettre la main dessus, et tu n'en sortirais pas de sitôt.
Kisen : Menace vide... je n'ai jamais habillé d'ambassadrice Zoraï autrement qu'à son goût !
Kisen : Et je ne l'aurais certainement pas si mal habillée qu'elle veuille m'emprisonner après !
Eolinius : sul est sûr que sul veux jouer à ça ?
Kisen : Vous êtes témoin ! Il m'a tiré dessus !
Kisen : Jouer à quoi ?
Eolinius : vide tes poches !
Kisen : Non. Pourquoi je viderais mes poches ?
Kisen : Tu espères trouver quoi dans mes poches ?
Eolinius : ce que tu trimbalais la dernière fois…
Eolinius : des flacons violets par exemple.
Kisen : Et en plus, le mec qui ne se souvenait même pas de m'avoir déjà vu quand je suis entré au bar se rappelle que j'avais quelque chose la dernière fois !
Kisen : On m'a tiré dessus et tu veux me faire les poches en plus ???!!!
Eolinius : tu me prends pour qui ? Tout Atys te recherche.
Kisen : Depuis quand tout Atys me recherche ? Tu rêves !
Kisen : Demande à Deppan, il est de la garde, s'il me recherchait, il me reconnaîtrait !
Eolinius : essaye de faire un pas dans n'importe quelle capitale et tu seras suivi, on te tombera dessus.
Eolinius : tu es sûr que tu veux rien me dire ?
Kisen : Je vais marcher dans toutes les capitales sans aucune peine !
Eolinius : c'est ça !
Kisen : Et je n'ai rien à dire à un vaurien de ton espèce. Tu livres ton témoignage ? Ou tu es seulement intéressé à me menacer et non à ce que la justice soit équitable ?
Eolinius : la justice ? Elle sera bien éclairée avec tes flacons de goo.
Eolinius: y te laisse une dernière chance de réfléchir... ou pas...
Eolinius commença à s’énerver.
Kisen secoua la tête, désabusé.
Eolinius assomma Kisen d’un seul coup de massue.
Eolinius: y te remets au chef des gardes pour l'instant.
Eolinius  : on va aviser sur ton cas …