Le mal de la téléportation : Différence entre versions

De EncyclopAtys

m
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Lore Officielle}}<noinclude>{{trad
 
{{Lore Officielle}}<noinclude>{{trad
 
|DE= Teleportations Krankheit |DEs= 4
 
|DE= Teleportations Krankheit |DEs= 4
|EN= Teleportation Sickness |ENs= 5
+
|EN= Teleportation Sickness |ENs= 4
|ES= Enfermedad de teletransporte |ESs= 4
+
|ES= Enfermedad de teletransporte |ESs= 5
 
|FR= Le mal de téléportation |FRs= 4
 
|FR= Le mal de téléportation |FRs= 4
 
|RU= Телепортационная болезнь |RUs= 5
 
|RU= Телепортационная болезнь |RUs= 5

Version du 17 juin 2021 à 04:33

de:Teleportations Krankheit
en:Teleportation Sickness
es:Enfermedad de teletransporte
fr:Le mal de téléportation
ru:Телепортационная болезнь



Extrait du tome 1 de "Dans l'ombre de Tao Sian", consultable à la Bibliothèque publique du Temple du Savoir, écrit au cours de l'hiver 2574 par le scribe Kuangi Wu Shi.

Bien campé sur ses quatre pattes, le mektoub attendait patiemment. Il savait d'expérience que sa maîtresse pouvait rester un temps considérable en ce lieu, quasi immobile, à laisser échapper de ses lèvres une douce mélopée aux pouvoirs apaisants.

Je regardais la monture se laisser bercer par les psalmodies de la Zoraï, à demi hypnotisée par les lumières irréelles jaillissant de la remarquable construction blanche et orangée entrelacée de racines harmonieuses, et dont le sommet fin et majestueux semblait s'élancer à l'assaut du ciel.

C'était la première sortie de la Guérisseuse Dynastique Tao Sian depuis son alitement plusieurs semaines auparavant, et elle avait profité de cette belle matinée de printemps, en cette mi-Folially du 2e cycle de l'an 2574, pour se rendre au temple de Zora. J'avais tenu à l'accompagner, moi, son jeune scribe, pour veiller discrètement sur elle et sur sa santé encore fragile. Aussi me tenais-je là, assis non loin de sa monture, somnolant à demi en écoutant le murmure de sa douce voix...

— "Ochi Kami no !"

Cette voix masculine me fit sursauter. Ouvrant les yeux, je vis une haute silhouette, venue de je ne savais où, prier à côté de la Guérisseuse..

— "Ochi Kami no !", fit écho Tao Sian, ajoutant avec respect : "Kamia'ata, Sage Sens."

Sans même y penser, je pris mon nécessaire d'écriture abandonné sur mes genoux et entrepris de transposer le plus fidèlement possible les paroles échangées.

— "Ata'Kami, Tao. Comment te sens-tu ?"

— "Par la grâce des Kamis, je me sens mieux. Mais devoir subir plusieurs téléportations en si peu de temps alors qu'une seule me rend malade plusieurs jours... fut une expérience que j'espère ne jamais devoir renouveler. Mais je n'avais pas le choix, les Rangers contaminés, ceux de la Kitinière du Bois d'Almati, avaient besoin de mes soins ! Et... en auront encore besoin..."

Je sentais de l'appréhension dans sa voix, et ce ne fut qu'après une hésitation qu'elle ajouta :

— "Pourquoi les Kamis m'infligent-ils cette épreuve à chaque téléportation ? Ne leur suis-je pas assez dévouée ?"

Le Sage resta silencieux et, de son regard profond, sembla sonder l'âme de la Première Guérisseuse Dynastique.

— "Ton interrogation est à la fois légitime et emplie d'angoisse, Tao. Je pourrais t'apporter une réponse, mais elle t'aiderait peu. Il est important que tu cherches toi-même Ta réponse. Questionne-toi, Tao. Tu le fais à la perfection pour tout ce qui est du domaine médical, mais tu ne sais pas le faire pour toi-même."

J'entendis Tao Sian soupirer.

— "Par les Kamis, j'ai tant besoin d'une réponse ! J'ai essayé de me raisonner et de surmonter ma phobie de la téléportation pour aller soigner les Rangers contaminés par la Goo : c'était mon devoir de Guérisseuse ! Mais regarde où ça m'a menée ! De longues semaines de maux de tête tels que j'en ai été irritable et inconstante aux yeux de tous ! Oserai-je encore regarder les homins en face ? Et surtout... les Rangers ?"

Je vis alors Sens poser une main apaisante sur l'épaule de la Guérisseuse Dynastique.

— "Ne ferme pas ton coeur, Tao. Les homins connaissent ta valeur et te font confiance, fais-leur confiance à ton tour..."

Sur ces paroles emplies de sagesse, Sens partit aussi discrètement qu'il était venu, laissant Tao Sian à sa méditation.

-–—o§O§o—–-