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− | <poem> L'esprit tryker, prompt à toujours chercher des applications pratiques à la moindre histoire fut elle imaginaire était la raison de notre présence ce jour là à l'entrée de FairHaven. Lors de la dernière assemblée Taliari, Nair-ZorroArgh avait interrogé la botaniste Tryker dans le cadre de sont travail au sein de l'académie des sciences des lacs. Il voulait en savoir plus sur une vieille légende concernant l'évasion d'esclaves grâce à des Flyners. En ce jour nous étions réunis pour tenter de résoudre cette énigme. Nous allions surement découvrir que les contes même s'ils s'enracinent dans la réalité ont tendance à grossir à embellir les faits. Mais la magie d'Atys nous surprit là où ne l'attendions pas. Je vais tenter de retranscrire l'émotion suscitée par cette aventure, avant que les vents de l'oubli n'en efface de ma mémoire la substance. Tout commença lorsque Nair-Nili O'Toolyn accompagnée de Winny Mac'Wytter pris la parole ...</poem> | + | <poem> L'esprit [[tryker]], prompt à toujours chercher des applications pratiques à la moindre histoire fut elle imaginaire était la raison de notre présence ce jour là à l'entrée de [[FairHaven]]. Lors de la dernière assemblée Taliari, [[Utilisateur:Zorroargh|Nair-ZorroArgh]] avait interrogé la [[botaniste]] Tryker dans le cadre de sont travail au sein de l'[[N'ASA|académie des sciences des lacs]]. Il voulait en savoir plus sur une vieille légende concernant l'évasion d'esclaves grâce à des [[Flyner|Flyners]]. En ce jour nous étions réunis pour tenter de résoudre cette énigme. Nous allions surement découvrir que les contes même s'ils s'enracinent dans la réalité ont tendance à grossir à embellir les faits. Mais la magie d'Atys nous surprit là où ne l'attendions pas. Je vais tenter de retranscrire l'émotion suscitée par cette aventure, avant que les vents de l'oubli n'en efface de ma mémoire la substance. Tout commença lorsque Nair-Nili O'Toolyn accompagnée de Winny Mac'Wytter pris la parole ...</poem> |
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== Le piton sous la neige == | == Le piton sous la neige == | ||
− | <poem> Perdue dans mes sombres pensés et grelottante de froid, je sortis l'unique trésor de mon sac épargné par ce voyage : une fine couverture en fibre de buo. Une forte bourrasque, gonfla subitement celle-ci et manqua me l'arracher des mains. Interloquée mais prise d'une soudaine intuition je saisis l'autre bout de la couverture dans ma seconde main. J'attendis que la bourrasque suivante gonfle la couverture, puis avant que la peur n'annihile mon dernier reste de courage, je prononçais ces mots tout en sautant dans le vide : Ochi kami no.</poem> | + | <poem> Perdue dans mes sombres pensés et grelottante de froid, je sortis l'unique trésor de mon sac épargné par ce voyage : une fine couverture en [[fibre]] de buo. Une forte bourrasque, gonfla subitement celle-ci et manqua me l'arracher des mains. Interloquée mais prise d'une soudaine intuition je saisis l'autre bout de la couverture dans ma seconde main. J'attendis que la bourrasque suivante gonfle la couverture, puis avant que la peur n'annihile mon dernier reste de courage, je prononçais ces mots tout en sautant dans le vide : Ochi kami no.</poem> |
L'esprit tryker, prompt à toujours chercher des applications pratiques à la moindre histoire fut elle imaginaire était la raison de notre présence ce jour là à l'entrée de FairHaven. Lors de la dernière assemblée Taliari, Nair-ZorroArgh avait interrogé la botaniste Tryker dans le cadre de sont travail au sein de l'académie des sciences des lacs. Il voulait en savoir plus sur une vieille légende concernant l'évasion d'esclaves grâce à des Flyners. En ce jour nous étions réunis pour tenter de résoudre cette énigme. Nous allions surement découvrir que les contes même s'ils s'enracinent dans la réalité ont tendance à grossir à embellir les faits. Mais la magie d'Atys nous surprit là où ne l'attendions pas. Je vais tenter de retranscrire l'émotion suscitée par cette aventure, avant que les vents de l'oubli n'en efface de ma mémoire la substance. Tout commença lorsque Nair-Nili O'Toolyn accompagnée de Winny Mac'Wytter pris la parole ...
Nili O'Toolyn fait un signe à Zorroargh.
Nili O'Toolyn sourit.
Nous accompagnâmes alors la botaniste Tryker jusqu'à la porte de Frogmore où ce trouvait un spécimen de cette fameuse plante. Assez circonspect, nous nous demandions quelle part de vérité recelait ce conte.. Mais j'anticipe...
Winny Mac'Wytter relève la vitesse de rotation de l'éolienne
Zorroargh réfléchit
Nili O'Toolyn sourit.
Zorroargh souffle à ses amies trykettes: moi je ne m'y risqueras pas
Nili O'Toolyn sourit.
Nili O'Toolyn pointe le gros bulbe du bas.
Zorroargh chuchote à Feylin: nous tes remarques par rapport aux racines
: C'est très fade et peu nourrissant.
Zorroargh fait un signe à Winny Mac'Wytter.
Vous quittez Fairhaven.
Place à l'action, il était temps de confronter ces légendes à la réalité de l'écorce. Nous décidâmes de suivre le cours du vents qui nous portait vers l'ile enchantée. Cependant en chemin nous fimes quelques haltes. A notre grand plaisir , Nair-Nili O'Toolyn profita de l'occasion pour nous faire découvrir la flore des lacs, à commencer par les bamboos
Maltord se demande si c'est une herbe ou un arbre.
Liverion souvient de la recette de Naraku mais plus de ses effets.
Ce fut également l'occasion de parler des Manharts. Mais au fait savez vous que la coutume veut que l'union lors d 'un mariage tryker ai lieu sous des racines cérémonielles ?
Liverion pense à un serpent de mer végétal.
Le trajet ne fut pas de tout repos. Certains éléments de la faune de l'ile enchantée crurent que nous ferions un parfait repas. Heureusement notre groupe ne manquait pas d'épées pour faire entendre raison à ces désobligeants animaux.
Le grand moment arriva enfin. Nous avions trouvé à la fois un spécimen raisonnablement grand de Flyner, et un lieu soumis à des bourrasques de vents suffisamment importantes pour pour notre expérience. L'excitation était à son comble, qui serait le premier à tenter l'aventure ? Qu'allait il se passer ? Nos regards se croisaient, chacun évaluant sa chance, soupesant les risques ....
des rafales agitent le feuillage
Maltord leve la main : moi !
le vent se renforce encore
Nili O'Toolyn observe la Zoraï, dubitative.
Sahe fait la moue: L'Autre Machin ne veut pô que j'essaie....
Zorroargh chuchote à Vrana: fais confiance, je suis sûr que Nili en triuvera à ta taille Maltord fière de ça petite atille pour une fois :moi je suis pas grande !
Vrana se gratte le masque dubitative
Awendelle tranche la tige ! Winny Mac'Wytter sort son couteau
Nili O'Toolyn regarde le flyner s'envoler seul.
Maltord saute pour essayer d'atraper la tige
Maltord sacroche fermement a la tige
Vrana sort sa hache
Zorroargh fait un signe à Maltord. Sahe encourage sa Coupine! Liverion adresse un dernier regard à Maltord. Nili O'Toolyn regarde le flyner s'envoler avec Maltord.
Winny Mac'Wytter voit mMaltord s'envoler avec le flyner
Ostium se qu'il aurait aimé la connaitre, dommage ...
Ce fut un petit geste pour Nair-Maltord, mais un grand pas pour l'hominité. Est-ce la première expérimentation de vol d'un plus léger que l'air sous l'écorce ? Dans le feu de l'action, personne ne se posa cette question. Nous étions pris dans la tourmente, emportés par les vents de la passion ! Nous courrions à présent à la recherche d'autres flyners pour renouveler cette expérience inédite. C'est ainsi que nous trouvâmes un flyner assez grand pour supporter le poids d'une zoraï, et je me portais volontaire. Pourquoi n'avais je pas réfléchit à cette question fondamentale avant de me lancer corps et âme dans cette expérience ? Pourquoi ne m'étais je pas posé cette question si évidente avant de faire le pas ? Mais qu'est il arrivée à Maltord et aux autres apprentis "flyneurs" ?
[22:23:21] Winny Mac'Wytter : Celui là il est beau
Kiatal encourage Vrana. Fonce Vrana !
Kiatal regarde à droite et à gauche.
Kiatal est déçue.
Vrana tremble un peu
Vrana hoche du masque
Serrant fermement la tige entre mes mains, je failli lâcher prise sous la violence du choc lorsque Nair-Zorroargh rompit le lien qui m'unissait à l'écorce. Les premiers instants furent terrifiant ! J'avais au préalable repéré la zone alentour pensant naïvement être tractée par les vents sur une centaines de pas. Je craignais alors d'échoir au milieu de carnassiers belliqueux. Mais l'expérience fut d'une tout autre nature. Secouée en tous les sens, je fermais les yeux et tentais de me cramponner à l'axe du flyner alors que le trombe se jouaient de moi comme d'un fétu de paille. Des brides de conversations surréalistes me parvenaient portées par le vent :
Je retenais une exhalation, prête à lâcher prise lorsqu'un souffle brusque me hâla vers la canopée. Réprimant un cris j'empoignais convulsivement la tige et ouvris les yeux. J'avais cru mon dernier souffle de vie imminent lors de la rafale initiale. Ce n'était rien face à la terreur que je ressentis alors. La falaise enserrant l'ile enchantée se précipitait à ma rencontre. Mais un courant ascendant me propulsa par delà cette muraille.
Comment exprimer les émotions que je ressentaient alors : peur, terreur, effroi, exaltation, jouissance. Je regardais fascinée la surface de l'écorce rapetisser à vue d'oeil. Je n'arrivais pas à détacher mes yeux du patchwork de couleurs formant les entrelacs et méandres des lacs. J'aurais pu laisser ainsi mon regard errer d'émerveillements en surprises une éternité. J'étais devenue une voyageuse des vents !
La fatigue me ramena brusquement à la réalité. Emporté par les vents d'atys, grelottante, ma graine de vie ne tenait qu'à cette tige ballotée par les courants aériens et à la force déclinante de mes bras. Je ne sais comment j'arrivais à bout de souffle à diriger le flyner vers le piton qui me faisait face. Je roulais boulais sur sa surface au moment où mes mains épuisées lâchèrent la tige. assise au sommet de cette aiguille je récupérais lentement, émerveillée d'être encore en vie, admirant la vue sublime sur les lacs de la liberté. J'étais dans les nuages au sens propre et figuré du terme.
C'est alors que l'astre du jour déclina et qu'une fine pluie mélangée à des flocons de neige se mis à tomber. Une crampe d'angoisse me noua le ventre lorsque l'évidence de ma situation me saisie. J'étais perdue au sommet d'un piton. Le vent avait éparpillé le contenu de mon sac aux quatre coins des lacs dont mes perles kamiques. Je ne disposais plus d'aucun moyen pour redescendre au niveau de l'eau.
Perdue dans mes sombres pensés et grelottante de froid, je sortis l'unique trésor de mon sac épargné par ce voyage : une fine couverture en fibre de buo. Une forte bourrasque, gonfla subitement celle-ci et manqua me l'arracher des mains. Interloquée mais prise d'une soudaine intuition je saisis l'autre bout de la couverture dans ma seconde main. J'attendis que la bourrasque suivante gonfle la couverture, puis avant que la peur n'annihile mon dernier reste de courage, je prononçais ces mots tout en sautant dans le vide : Ochi kami no.