Version actuelle datée du 2 décembre 2021 à 15:54

 

Traduction à revoir !

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Texte de référence (original utilisé comme référence) :
Notes :

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    Les ombres s’étiraient doucement tandis que le bruit des étables s’apaisait au fur et a mesure de la tombée de la nuit. Un petit groupe de Homins non loin de la grande porte s’affairait. Ils etaient sur le point de partir en chasse, tous motivés par la même idée, le même désir, obtenir un lieux a eux dans la capitale.

    Ce soir la chasse etait orchestrée par un grand Matis au visage acéré et au regard vif. Le Maître des Arcanes en personne mènerait la troupe. Son charisme galvanisait les Sokkariens et les préparait à affronter les terres inconnues aux dangers innombrables. Si on s’attarde un peu on remarquera une jeune Homine qui le suis constamment et acquiesce à la moindre de ses paroles, prenant souvent des notes à ses dires.

    Le Maître ce soir parlait d’un lieu inconnu de tous, la Poussée. Située dans le sud lointain, il est délicat de s’y rendre. Nombres d’Homins ne l’atteignent pas et finissent aux autels de le Karavan.

    Ses consignes etaient simple mais parfois difficile a suivre. Nous étions une petite dizaine. Il s’agissait de tous veiller les un sur les autres. Chacun avait son rôle a tenir. Si l’un de nous échouait....... « c’est tout le groupe qui est en péril... ». Les mots du Maître sont ferme et portent toute sa détermination.

    Nous avons pris la route, puis coupé par les bois. A l’Ouest on distinguait l’immensité de l’arène qui comme une cape bienveillante nous couvrait de la lumière des astres nocturnes.

    Le rythme de marche etait rapide. Quelques-uns un avaient du mal a le tenir. Nous croisons d’autres groupes de chasse à l’œuvre, puis sans prévenir la douleur dans le dos. Fulgurante et implacable je sens mes jambes se dérober. Un cri derrière moi me prévient de l’attaque. Trop tard la créature m’a déjà jetée au sol. Mon destin s’arrête au bout de ses crocs. Son haleine pue la charogne. Je voudrais me lever et invoquer une défense magique mais je ne peux bouger. Ca doit être ça la peur....voir la mort en face et ne rien faire d’autre qu’attendre.

    Explosion de lumière verdâtre sur le crane du gingo, je suis aveuglée et légèrement brûlée par les gouttelettes. Le groupe d’active, on m’aide à me relever. Je reste interdite par la violence de l’affrontement, mais les autres semble parfaitement maîtriser la situation. Les ordres de conduite fusent, le gingo n’a aucune chance.

    Je serre le poing pour ne pas échapper ma baguette. Un sentiment de remord émerge. Quel honneur faisais-je à la magnifique baguette que l’ordonnateur de Matrane m’avait confectionné. Je regarde le Maître des Arcanes qui porte un regard sévère à mon encontre.

    «  Vous voulez être guérisseuse alors guérissez !.. » son regard se porte sur le reste de la meute de gingos qui lancés a pleine allure sont accueillis par des explosions et des lames acérées.

    La cohésion du groupe menée par le Maître est parfaite et nous continuons notre chemin vers la Poussée.

    Apres plusieurs heures de chasse, je me surpris a agir tout a fait correctement. Le Maître des Arcanes ne me l’a pas dis mais il m’a semblé voir une étincelle de satisfaction dans son regard. Tous ces combats sont épuisants, mais la récompence est grande. Non seulement nous cummulons les dappers, mais aussi et surtout je sais que je suis a ma place ici. J’ai enfin une famille, chacun prends soin de l’autres. Nous voulons tous la même chose, nous souffrons ensembles et cela me marque...me touche au plus profond de mon âme.

« Elnisha cessez de rêver sur votre baguette...

— Oui Maître !

— Je pensais....Nous allons avoir ce Hall car nous portons en nous la vérité de ce monde ! ... »

Texte rapporté par Elnisha Sève-Ardente, Scribe du Maître des Arcanes.