Utilisateur:Eolinius/RP/L’arrivée à Fairhaven : Différence entre versions

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(Les chroniques d'Eolinius : L’arrivée à Fairhaven (RP))
 
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Version actuelle datée du 19 septembre 2024 à 11:15


Les chroniques d'Eolinius : L’arrivée à Fairhaven





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La journée était déjà très avancée quand Eolinius émergea avec un mal de crâne pas possible. Il longea un des pontons de Fairhaven, choisit un endroit un peu à l’écart et s’assit au bord d’une plate-forme flottante les pieds dans le vide en regardant l’eau passer en dessous. Une légère brise lui effleura le visage. C’était le lendemain de l’atyversaire de Kyriann. Soirée mémorable organisée par Jazzy qui avait amusé tous les participants avec ses feux d’artifices près de l'arche de l’île enchantée. Eolinius y avait rencontré plein de monde et les derniers fêtards avaient fini au bar d'Avendale. Il avait goûté à la fameuse et réputée bière des Lacs qui se boit comme du petit lait, mais peut être un peu trop. Il se demandait encore comment il était revenu à Fairhaven et il y avait comme un rendor qui tapait dans sa tête.

Que d’événements s’étaient produits depuis son arrivée sur le continent. Cela faisait peu de temps qu’il était là, mais il avait découvert tant de nouvelles choses que son long séjour sur Silan lui sembla bien lointain. Comme il ne se sentait pas le courage d’entreprendre quelque chose de constructif aujourd’hui, les yeux dans le vague, il se remémora ses premières impressions lors de son arrivée dans les Lacs.


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L’arrivée à Fairhaven


Un éclair blanc lui fit fermer les yeux, puis il sentit une sensation de vertige. Après quelques instants, il tenta de les rouvrir mais ne put rien distinguer aux alentours. Il respira alors profondément pour dissiper cette impression de nausée qui lui venait. C’est la première fois qu’il empruntait un téléporteur sur une si grande distance, ce n’était pas un petit trajet sur Silan. Là, il entreprenait le grand voyage qu’il avait tant désiré. Il rejoignait le continent.

L’odeur d’un air humide au relent d’un parfum inconnu mais pas totalement désagréable le tira de sa léthargie. Eolinius avait choisi le levé du jour pour rejoindre Fairhaven. Il ne voyait alors pas encore grand-chose car la grande cité était encore recouverte par un fin brouillard. Déjà quelques homins s’agitaient autour de l’entrée de la ville. Il s’avança vers le ponton qu’il distinguait vaguement un peu plus loin.

- Lordoy noble visiteur , lui dit une charmante personne qui s’approcha de lui.
- Je suis l’hôte d’accueil de Fairhaven. Quelque chose me dit que vous venez de Silan dit-elle en le dévisageant.
- Veuillez-vous présenter au comptoir touristique un peu plus loin. On vous fournira votre visa pour circuler dans la ville. Vous avez de la chance fit-elle d’un air moqueur.
- La guide habituelle est supervisée aujourd’hui par notre cheffe de protocole. Vous ne perdrez pas au change, c’est quelqu’un de très compétant .

Eolinius interloqué fit quelques pas sur le ponton qui résonnait d’un bruit mat. Bien qu’il fût très tôt, quelques personnes s’agglutinaient déjà devant le comptoir d’accueil. Une grosse voix monotone et désagréable sortit d’une trykette à lunettes qui se tenait derrière.

- Veuillez-vous mettre en rang s’il vous plait. Un peu de discipline.

Eolinius se mit dans la queue qui se formait et commença à attendre. De part et d’autre, le clapotis reposant de l’eau l’aida à garder son calme. Il se revit alors la veille, rassemblant ses affaires, disant au revoir à ses camarades et se présentant devant Chiang Le Fort.

- Ainsi vous voulez nous quitter et rejoindre le continent ? Bien, je pense que vous êtes capable de vous débrouillez seul. J’ai prévenu les autorités de Fairhaven de votre arrivée. Soyez digne de notre formation et des valeurs que nous vous avons données pour préserver Atys de l’invasion des Kitins. Bon voyage homin.

Ainsi Eolinius rejoignit Fairhaven, la grande cité Tryker.

Le jour commença à se lever, le brouillard se dissipa lentement et Eolinius put enfin voir les grands dômes de la cité ainsi que le tournoiement des pales des éoliennes plus loin sur la rive. Il s’était toujours demandé pourquoi ses parents l’avaient affublé de ce prénom étrange, ‘‘Eolinius’’. Une fois, étant beaucoup plus jeune, il avait osé le demander. Sa mère, une douce et jolie trykette lui avait répondu patiemment.

- Tu hériteras de la tradition scientifique des Trykers, mais tu seras libre et indépendant comme le vent d’Atys. Ainsi tu pourras continuer notre action et découvrir les mystères de notre monde.

Il n’avait alors rien compris mais ces paroles étaient restées gravées dans son esprit.
La ville battit sur l’eau, centre de commerce d’Eden Aqueous grouillait de monde. Une foule bigarrée et cosmopolite s’agitait dans tous les sens. L’atmosphère était forte différente du camp Ranger basé sur Silan ou les gens ne pensaient qu’à s’entraîner. Ici on voyait des villageois et des commerçants dans leurs activités quotidiennes. La société Tryker était une des seules fédérations démocratiques sur Atys. Mais elle n’était pas dénuée d’inconvénients, notamment en ce qui concerne la lourdeur administrative. Une impressionnante pile de dossiers se trouvait sur le comptoir d’accueil et chaque nouvel arrivant faisait l’objet d’un examen minutieux.

- Numéro d’enregistrement 2590-Medis-14-4CA-264 fit la trykette aussi aimable qu’une porte de prison en imprimant un parchemin du tampon de la fédération.
- Au suivant !

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A ce moment un brouhaha s’éleva à côté du comptoir. Un Fyros plein de poussière suivit de trois mektoubs discutait violemment avec 2 gardes trykers qui lui barraient le passage. Le Fyros, vraisemblablement un marchant itinérant venant vendre sa marchandise sur la place centrale ne voulait pas laisser ses mektoubs seuls à l’entrée de la ville. Les gardes le reconduisirent poliment mais avec fermeté sur la terre ferme malgré ses protestations.

- Non, non, pas de mektoubs à l’intérieur de la cité, par ordre du gouverneur et pour des raisons d’hygiène. Il y a des étables à l’extérieur de la ville.

Cette distraction amusa les badauds autour de lui.

- Au suivant ! Réfugié Eolinius, je n’ai pas de temps à perdre.

Eolinius s'avança et remis le parchemin fourni par Chiang. La cheffe du protocole examina consciencieusement le papier d'un œil suspicieux et le dévisagea.
Il ne l'avait pas remarqué au premier abord, mais derrière le comptoir et la guide d’accueil se tenait une plus jeune trykette assise négligemment sur un tonneau de bière. Elle avait l'air de rêver le nez au vent mais à l'appel de son nom, elle le regarda avec insistance et Eolinius se sentit gêné dans ses habits rapiécés de réfugié. Voyant qu'on regardait derrière elle, la guide se retourna.

- Encore vous Zurglub ! Toujours en train de fouiner ou il ne faut pas.
La jeune trykette se leva et s'éloigna d'un pas nonchalant en riant et en lançant à Eolinius :
- J'en connais une qui va être surprise, hihihi ....

Eolinius la regarda partir avec étonnement mais n’eut pas le temps de réfléchir à ses propos.

- Bien revenons à nos affaires. dit la vieille trykette à lunettes.
- Vos papiers semblent en règle.

Le tampon tant attendu s’abattit sur le parchemin. Eolinius pouvait enfin séjourner librement à Eden Aqueous.

- Numéro d’enregistrement 2590-Medis-14-4CA-265. fit la cheffe de protocole.
- Au suivant !

La première chose à faire pour Eolinius était de trouver une activité qui rapporte un peu de Dappers. Sa bourse avec la maigre solde des Rangers obtenue sur Silan permettait tout juste de survivre quelques semaines.

Eolinius partit alors d'un pas léger vers le centre de la ville.