La-Win-Cho : Différence entre versions

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Bonjour a vous. Je me nomme La-Win-Cho. Je suis Zorai, pretre kamiste et raporteur des Cercles Zorais. Aprochez, et ecoutez mon histoire....
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Bonjour à vous. Je me nomme La-Win-Cho. Je suis [[Zoraï]], prêtre [[kami|kamiste]] et raporteur des [[Cercles Zorais]]. Approchez, et écoutez mon histoire....
  
  
 
== Souvenirs oubliés... ==
 
== Souvenirs oubliés... ==
Je me reveilla en sursaut... Ce reve, il est trop réel, ce n'est pas possible.  
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Je me reveillai en sursaut... Ce rêve, il est trop réel, ce n'est pas possible.  
Je....C'est.... Ma vie.... je dois l'ecrire afin de m'en souvenir.  
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Je....C'est.... Ma vie.... je dois l'écrire afin de m'en souvenir.  
 
*La-Win prend une plume*  
 
*La-Win prend une plume*  
  
"Je me nomme La-Win-Cho. J'ai été élevé dans la jungle sauvage par le clan famillial. Apres le Grand Essaim, mon clan s'est refugié dans une regions qui leurs etait inconnu. Il a survecu, malgres les restes de patrouille kitin, les carnivores, la faim mais surtout l'absence d'autres homins. Nous pensions etres les seuls survivants, jusqu'au jour ou nous avons trouvé un convois, devasté, lacéré. Nous connaissiont les coupable, c'etait Eux.  
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"Je me nomme La-Win-Cho. J'ai été élevé dans la jungle sauvage par le clan familial. Après le [[Grand Essaim]], mon clan s'est refugié dans une région qui leur était inconnue. Il a survécu, malgré les restes de patrouilles [[kitins]], les carnivores, la faim mais surtout l'absence d'autres [[homins]]. Nous pensions être les seuls survivants, jusqu'au jour nous avons trouvé un convoi, dévasté, lacéré. Nous connaissions les coupables, c'était Eux.  
  
Nous explorames les decombres, encore fumantes du pollens des kipesta. Des cadavres, des dizaines de cadavres. Mais pas un seul grignoté, mangé ou meme digéré. On le savait, Ils ne tuaient que par haine  
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Nous explorâmes les décombres, encore fumantes du pollen des [[kipesta|kipestas]]. Des cadavres, des dizaines de cadavres. Mais pas un seul grignoté, mangé ou meme digéré. On le savait, Ils ne tuaient que par haine.
Ce fut le premier contact avec nos semblable depuis des dizaines cycle. Les chariot utilisé ne venaient pas de la regions, le bois etait traité, comme avant Leurs arrivé. Soudain un cri. Ma soeur revenait vers nous en criant. Un mort avait bougé, nous dit elle. Je courus avec mon pere vers le soi disant mort. Celui ci etait comme nous zorais, l'acide lui avait rongé tout le coté droit jusqu'a l'os. Mais le reste etait intacte. Ma mere, guerrisseuse, arriva aussi. Apres plusieurs soins et minutes, le blessé rebougea, puis murmura. Personne ne le comprenit. Nous decidames de l'emener avec nous, afin de continuer les soins, et de connaitre la raison de leur presence. Enfin, nous savions que nous etions plus seul.  
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Ce fut le premier contact avec nos semblables depuis des dizaines de cycles. Les chariots utilisés ne venaient pas de la region, le bois était traité, comme avant Leur arrivée. Soudain un cri. Ma soeur revenait vers nous en criant. Un mort avait bougé, nous dit elle. Je courus avec mon père vers le soi disant mort. Celui-ci était comme nous zoraïs, l'acide lui avait rongé tout le coté droit jusqu'à l'os. Mais le reste était intact. Ma mère, guérisseuse, arriva aussi. Apres plusieurs soins et minutes, le blessé rebougea, puis murmura. Personne ne le comprit. Nous decidâmes de l'emmener avec nous, afin de continuer les soins, et de connaître la raison de leur présence. Enfin, nous savions que nous n'étions plus seuls.  
  
Dans la nuit, l'homin se reveilla. Il nous parla du peuple zorai, qui avait été sauvé et receuille dans des sanctuaire, aidé par disait il ... la karavan.  
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Dans la nuit, l'homin se reveilla. Il nous parla du peuple zoraï, qui avait été sauvé et recueilli dans des sanctuaires, aidé par disait il ... la [[karavan]].  
Personne ne le crut, pourquoi nous aideraientt t'ils? Ma mere nous dit alors que les plantes qu'elle lui avait fais ingerer avaient souvent des effets de délire. Il continua, nous parla de la reconstruction de notre capitale, toujours dans la jungle. Mon pere pensait que c'etait encore un delire, les Murs etaient tombés, devant ses yeux de jeune soldat. Il vit les griffes massacré tout le monde, pourfendre les batiment. Non c'etait impossible, le peuple etait mort, impossible, il l'avait vu, un kamis la sauvé en le teleportant avec nous dans cette regions. Les autres, il etait certains qu'ils avaient péris.  
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Personne ne le crut, pourquoi nous aideraient-ils? Ma mère nous dit alors que les plantes qu'elle lui avait fait ingérer avaient souvent des effets de délire. Il continua, nous parla de la reconstruction de notre capitale, toujours dans la jungle. Mon père pensait que c'était encore un délire, les Murs étaient tombés, devant ses yeux de jeune soldat. Il vit les griffes massacrer tout le monde, pourfendre les bâtiments. Non c'était impossible, le peuple était mort, impossible, il l'avait vu, un [[kami]] l'a sauvé en le téléportant avec nous dans cette région. Les autres, il etait certain qu'ils avaient péri.  
Le delirant nous dit meme le lieu de cette reconstrution. Tres loins, au nord. Ils venait de la bas, avant de se faire attaqué. Mon pere ricana. Au Nord, il y avait la goo. L'autre lui repondit, qu'ils avaient reussi a faire reculer la goo. C'en etait trop pour mon pere, qui refusa de l'ecouter et retourna se coucher. Moi, j'etait ebahis. Il me dit qu'ils revivaient dans des maisons. La peur de dormire n'existait plus. Plus de crainte de se faire attaquer en pleine nuit. Ils mangeait bien, souvent.  
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Le délirant nous dit même le lieu de cette reconstrution. Très loin, au nord. Il venait de là-bas, avant de se faire attaquer. Mon père ricana. Au Nord, il y avait la [[goo]]. L'autre lui répondit, qu'ils avaient réussi à faire reculer la goo. C'en était trop pour mon père, qui refusa de l'écouter et retourna se coucher. Moi, j'étais ébahi. Il me dit qu'ils revivaient dans des maisons. La peur de dormir n'existait plus. Plus de crainte de se faire attaquer en pleine nuit. Ils mangeaient bien, souvent.  
Je m'endormis dans des visions de villes, que je n'avais jamais vu, des maisons. Je voyais sa comme un tronc immence avec un trou dedans.  
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Je m'endormis dans des visions de villes, que je n'avais jamais vues, des maisons. Je voyais ça comme un tronc immense avec un trou dedans.  
  
Je fus reveillé par un cri. Pas celui de ma soeur cette fois malheuresement. Ce cris, c'etait celui d'un varinx. Une attaque nocturne est le pire qu'y puisse arriver. Plongé dans le noir, nous ne pouvons rien faire, seulement attendre qu'il eut choisis sa victime. Nous etions tous serré les uns contre les autres, tremblant d'efrois a chaque respiration du felin, a chaque pas velouté, a chaque frolement. La peur... de perdre la vie, de perdre un parent. Le varinx faisait son choix, nous ne bougions pas, paralisé. Soudains, j'entendu mon pere se lever et brandire ses 2 lames. Puis, un autre bruit, mate, un bruit d'os rompu. Les varinx tuent leur victimes en leur rompant la nuque...Et la, deux emotions enormes, d'abord le soulagement d'avoir été epargné, qui fut vite remplacé par la comprehension des evenements. C'etait mon pere qui etait mort. Tristesse. Mais le destin n'avait pas fini, le varinx relacha le corps, qui tomba dans un fracas et s'enfuis a toute jambe. Un cliquetit arrivait... de plus en plus fort. Par les kamis, je me jurai de ne plus jamais vivre dans cette peur. Le bruit s'amplifia. La seule solution qui me sembla a l'esprit etait les maisons. Le bruit fut accopagné de Leurs cris habituel. Or ces maisons je le savais, il fallait que je les trouve la-bas, dans le pays-a-goo.  
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Je fus reveillé par un cri. Pas celui de ma soeur cette fois malheureusement. Ce cri, c'était celui d'un [[varinx]]. Une attaque nocturne est le pire qui puisse arriver. Plongé dans le noir, nous ne pouvons rien faire, seulement attendre qu'il eut choisi sa victime. Nous étions tous serrés les uns contre les autres, tremblant d'effroi à chaque respiration du félin, à chaque pas velouté, à chaque frolement. La peur... de perdre la vie, de perdre un parent. Le varinx faisait son choix, nous ne bougions pas, paralisés. Soudain, j'entendis mon père se lever et brandir ses 2 lames. Puis, un autre bruit, mat, un bruit d'os rompu. Les varinx tuent leurs victimes en leur rompant la nuque... Et la, deux émotions énormes, d'abord le soulagement d'avoir été epargné, qui fut vite remplacé par la compréhension des événements. C'était mon pere qui était mort. Tristesse. Mais le destin n'avait pas fini, le varinx relacha le corps, qui tomba dans un fracas et s'enfuit à toute jambe. Un cliquetis arrivait... de plus en plus fort. Par les kamis, je me jurais de ne plus jamais vivre dans cette peur. Le bruit s'amplifia. La seule solution qui me venait à l'esprit était les maisons. Le bruit fut accompagné de Leurs cris habituels. Or ces maisons je le savais, il fallait que je les trouve -bas, dans le pays-à-goo.  
  
Cette fois c'etait sur, Ils etaient la. Toujours dans le noir, toujours dans la peur, je couru. J'entendais mon clan essayé de courir ici. Mais c'etait en vain. Ma soeur etait sur mes epaule, elle etait trop petite pour courire. Je courus, a en perdre haleine. je cru meme m'envoler. Oui, mes pied quittaientt le sol! je leva les yeux, et vit un kipesta qui tirait entre ses mandibule la tete de ma soeur. Sa seve me coula sur le visage. Je compris que c'etait deja trop tard pour elle, pourtant, je frappa le kipesta, avec la dague de mon pere que ma soeur tenait encore dans ses bras. Je le frappais, encore, meme lorsqu'il etait a terre, je continua... je pleurais, de haine, de peur, de tristesse, de stress. Ma poitrine etait en feu, peut etre le polen du kipesta, peut etre par le manque de souffle.  
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Cette fois c'était sur, Ils etaient . Toujours dans le noir, toujours dans la peur, je couru. J'entendais mon clan essayer de courir ici. Mais c'était en vain. Ma soeur était sur mes épaules, elle était trop petite pour courir. Je courus, à en perdre haleine. je cru même m'envoler. Oui, mes pieds quittaient le sol! je levai les yeux, et vit un [[kipesta]] qui tirait entre ses mandibules la tête de ma soeur. Sa sève me coula sur le visage. Je compris que c'était déja trop tard pour elle, pourtant, je frappai le kipesta, avec la dague de mon père que ma soeur tenait encore dans ses bras. Je le frappais, encore, meme lorsqu'il était à terre, je continuai... je pleurais, de haine, de peur, de tristesse, de stress. Ma poitrine était en feu, peut-être le polen du kipesta, peut-être par le manque de souffle.  
Je m'affala sur le sol, tout etait encore noir. Je me reveillai, et me disait, ouf ce n'etait qu'un reve, le jour etait levé. Mais le corps du kitin etait encore sous moi. Retour a la realité, ce n'etait pas un reve. Je retrouvis le corps de ma soeurs quelque pas plus loin, la tete a demis arraché, la seve sortait encore de son coup desarsenner.  
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Je m'affalai sur le sol, tout était encore noir. Je me reveillai, et me disait, ouf ce n'était qu'un rêve, le jour était levé. Mais le corps du [[kitin]] était encore sous moi. Retour à la réalité, ce n'était pas un rêve. Je retrouvai le corps de ma soeur quelques pas plus loin, la tête à demi arrachée, la sève sortait encore de son cou désarticulé.  
  
Je courus au campement. Vision horrifiantes. Le clan, tout le clan gisait, les corps etait tout pourfendu, brulé. j'entendi une respiration hatelante. C'etait ma mere. Je m'agenouilla vers elle. Elle ouvrit les yeux et murmura " le fou est ta chance, mon enfant, ecoute le...". je decouvris alors l'entendu de ses blessure. Son thorax etait meurtris de plusieur entailles. Elle avait du rester debout pour essayé de soigner les autres...  
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Je courus au campement. Vision horrifiante. Le clan, tout le clan gisait, les corps étaient tous pourfendus, brulés. j'entendis une respiration hatelante. C'était ma mère. Je m'agenouillai vers elle. Elle ouvrit les yeux et murmura " le fou est ta chance, mon enfant, écoute le...". je decouvris alors l'étendue de ses blessures. Son thorax était meurtri de plusieurs entailles. Elle avait du rester debout pour essayer de soigner les autres...  
Ses yeux se refermerent. Son souffle disparut. La lumiere filait sur le camps, m'exposant le spetacle macabre. Tant de souffrance pendant la nuit, tant de mort, tant de perte.  
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Ses yeux se refermèrent. Son souffle disparut. La lumiere filait sur le camp, m'exposant le spetacle macabre. Tant de souffrances pendant la nuit, tant de morts, tant de pertes.  
  
La pluie vint alors laver la scene. je voyais la seve se mélanger a l'eau, ruisseler sur mon corps, puis couler sur les feuilles, rejoingnant les autres ruisseaux melant eau et seve de tout mon clan. je resta la des heures, en essayant de comprendre, pourquoi moi j'avais été epargné. Je tenait la dague de mon pere dans la main. Je pris ensuite son épée, sur le seul corps epargné par les kitins. je vis quand meme la marque des crocs dans sa nuque. Je pris aussi les gants de ma mere, meme si je n'avais pas encore appris l'art des kamis...  
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La pluie vint alors laver la scène. je voyais la sève se mélanger à l'eau, ruisseler sur mon corps, puis couler sur les feuilles, rejoignant les autres ruisseaux mélant eau et sève de tout mon clan. je restai là des heures, en essayant de comprendre, pourquoi moi j'avais été épargné. Je tenais la dague de mon père dans la main. Je pris ensuite son épée, sur le seul corps épargné par les kitins. je vis quand même la marque des crocs dans sa nuque. Je pris aussi les gants de ma mère, meme si je n'avais pas encore appris l'art des kamis...  
Je pris donc la direction que le fou avait indiquer dans ces delires. Le pays-a-goo m'attendais. Je laissais derrierement moi mon clan, ainsi que les seuls homins que je connaissait. Mon coeur se serra comme jamais, des larmes coulèrent pendant des jours de marche.  
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Je pris donc la direction que le fou avait indiquée dans ses délires. Le pays-à-goo m'attendait. Je laissais derrière moi mon clan, ainsi que les seuls homins que je connaissais. Mon coeur se serra comme jamais, des larmes coulèrent pendant des jours de marche.  
  
Le voyage fut long. Je survis comme je l'avait toujours fait, mais seul. La chasse était plus dure, je n'etrapait que des yubos, que j'avais peine a tuer. Un matin, apres une longue nuit de peur et d'angoisse, je vis une chose etrange. Une boule de poil fouillait mon sac! je sauta sur lui avec ma dague. Je la projeta vers le voleur de toute mes forces, mais elle ne transperca que l'air! la chose avait disparu au moment de l'attaque. Je regarda autour de moi, et la revis pendu a un arbre, la tete en bas. C'etait la premiere fois que je voyais cet animal. A part les poil aussi noirs que la nuit, je ne discernais de lui que deux eux blancs, et parfois deux petite mains. Je m'aprochais, resolu a le punir."Bonjour" je me retourna j'avais entendu une voix. Puis un rire."C'est moi.". La boule de poil reaparu juste devant mon masque. je cria aux alentour " qui etes vous?". Toujours un petit rire, et toujours la boule de poil qui me lachait pas. "Montrez vous!". Le rire redoubla. " Je suis devant toi". je ne voyais que la boule de poil... je compris. Mes parents m'en avait parler. C'etait un kamis, qui d'apres ce que j'avais compris, etaient un represantant de notre dieu Ma-Duk. Je rangea ma dague. je savais qu'il ne me voulais pas de mal. " Que vous voulez vous?" lui dis-je. " Faim" j'entendis dans ma tete. Il tendis sa main. je fouilla dans mon sac, ne trouvant qu'une patte de yubo avarié et lui offris. "merci" et il disparut.  
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Le voyage fut long. Je survécus comme je l'avais toujours fait, mais seul. La chasse était plus dure, je n'attrapais que des yubos, que j'avais peine à tuer. Un matin, après une longue nuit de peur et d'angoisse, je vis une chose étrange. Une boule de poil fouillait mon sac! je sautai sur lui avec ma dague. Je la projettai vers le voleur de toutes mes forces, mais elle ne transperça que l'air! la chose avait disparu au moment de l'attaque. Je regardai autour de moi, et la revis pendue à un arbre, la tête en bas. C'était la premiere fois que je voyais cet animal. A part les poils aussi noirs que la nuit, je ne discernais de lui que deux yeux blancs, et parfois deux petites mains. Je m'aprochais, résolu à le punir. "Bonjour" je me retournai, j'avais entendu une voix. Puis un rire. "C'est moi.". La boule de poil réapparut juste devant mon masque. je criais aux alentours " qui êtes vous?". Toujours un petit rire, et toujours la boule de poil qui ne me lachait pas. "Montrez vous!". Le rire redoubla. "Je suis devant toi". Je ne voyais que la boule de poil... Je compris. Mes parents m'en avait parlé. C'était un kami, qui d'après ce que j'avais compris, était un représantant de notre dieu [[Ma-Duk]]. Je rangeai ma dague. je savais qu'il ne me voulait pas de mal. "Que voulez vous?" lui dis-je. "Faim" j'entendis dans ma tête. Il tendit sa main. je fouillai dans mon sac, ne trouvant qu'une patte de yubo avariée et lui offris. "merci" et il disparut.  
  
Les jours d'apres, les yubo etait tous plus gras, plus gros, plus facile a attrapé. je commencai a retrouvé des forces. Mon chemin me semblait de plus en plus tracé. Les arbre formaient peu a peu une allée. La nuit, les buissons devenait fouillu, afin d'epaissir mon matelas. je compris bien plus tard que c'etait ma recompense pour un avoir aidé le kami.  
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Les jours d'après, les yubos étaient tous plus gras, plus gros, plus facile a attraper. Je commençai à retrouver des forces. Mon chemin me semblait de plus en plus tracé. Les arbres formaient peu à peu une allée. La nuit, les buissons devenaient feuillus, afin d'épaissir mon matelas. Je compris bien plus tard que c'était ma récompense pour un avoir aidé le kami.  
je ne sais combien de temps j'ai voyagé. Mais je suis arrivé finalement, a un petit vilage. Je vis un grand cercle, avec des porte, et un rocher qui volait auddessus. Je vis pour la premiere fois l'architecture zorais.
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Je ne sais combien de temps j'ai voyagé. Mais je suis arrivé finalement, à un petit village. Je vis un grand cercle, avec des portes, et un rocher qui volait au dessus. Je vis pour la première fois l'architecture zoraï.
  
 
[[Catégorie:Homins]]
 
[[Catégorie:Homins]]

Version du 12 mars 2006 à 15:00

Bonjour à vous. Je me nomme La-Win-Cho. Je suis Zoraï, prêtre kamiste et raporteur des Cercles Zorais. Approchez, et écoutez mon histoire....


Souvenirs oubliés...

Je me reveillai en sursaut... Ce rêve, il est trop réel, ce n'est pas possible. Je....C'est.... Ma vie.... je dois l'écrire afin de m'en souvenir.

  • La-Win prend une plume*

"Je me nomme La-Win-Cho. J'ai été élevé dans la jungle sauvage par le clan familial. Après le Grand Essaim, mon clan s'est refugié dans une région qui leur était inconnue. Il a survécu, malgré les restes de patrouilles kitins, les carnivores, la faim mais surtout l'absence d'autres homins. Nous pensions être les seuls survivants, jusqu'au jour où nous avons trouvé un convoi, dévasté, lacéré. Nous connaissions les coupables, c'était Eux.

Nous explorâmes les décombres, encore fumantes du pollen des kipestas. Des cadavres, des dizaines de cadavres. Mais pas un seul grignoté, mangé ou meme digéré. On le savait, Ils ne tuaient que par haine. Ce fut le premier contact avec nos semblables depuis des dizaines de cycles. Les chariots utilisés ne venaient pas de la region, le bois était traité, comme avant Leur arrivée. Soudain un cri. Ma soeur revenait vers nous en criant. Un mort avait bougé, nous dit elle. Je courus avec mon père vers le soi disant mort. Celui-ci était comme nous zoraïs, l'acide lui avait rongé tout le coté droit jusqu'à l'os. Mais le reste était intact. Ma mère, guérisseuse, arriva aussi. Apres plusieurs soins et minutes, le blessé rebougea, puis murmura. Personne ne le comprit. Nous decidâmes de l'emmener avec nous, afin de continuer les soins, et de connaître la raison de leur présence. Enfin, nous savions que nous n'étions plus seuls.

Dans la nuit, l'homin se reveilla. Il nous parla du peuple zoraï, qui avait été sauvé et recueilli dans des sanctuaires, aidé par disait il ... la karavan. Personne ne le crut, pourquoi nous aideraient-ils? Ma mère nous dit alors que les plantes qu'elle lui avait fait ingérer avaient souvent des effets de délire. Il continua, nous parla de la reconstruction de notre capitale, toujours dans la jungle. Mon père pensait que c'était encore un délire, les Murs étaient tombés, devant ses yeux de jeune soldat. Il vit les griffes massacrer tout le monde, pourfendre les bâtiments. Non c'était impossible, le peuple était mort, impossible, il l'avait vu, un kami l'a sauvé en le téléportant avec nous dans cette région. Les autres, il etait certain qu'ils avaient péri. Le délirant nous dit même le lieu de cette reconstrution. Très loin, au nord. Il venait de là-bas, avant de se faire attaquer. Mon père ricana. Au Nord, il y avait la goo. L'autre lui répondit, qu'ils avaient réussi à faire reculer la goo. C'en était trop pour mon père, qui refusa de l'écouter et retourna se coucher. Moi, j'étais ébahi. Il me dit qu'ils revivaient dans des maisons. La peur de dormir n'existait plus. Plus de crainte de se faire attaquer en pleine nuit. Ils mangeaient bien, souvent. Je m'endormis dans des visions de villes, que je n'avais jamais vues, des maisons. Je voyais ça comme un tronc immense avec un trou dedans.

Je fus reveillé par un cri. Pas celui de ma soeur cette fois malheureusement. Ce cri, c'était celui d'un varinx. Une attaque nocturne est le pire qui puisse arriver. Plongé dans le noir, nous ne pouvons rien faire, seulement attendre qu'il eut choisi sa victime. Nous étions tous serrés les uns contre les autres, tremblant d'effroi à chaque respiration du félin, à chaque pas velouté, à chaque frolement. La peur... de perdre la vie, de perdre un parent. Le varinx faisait son choix, nous ne bougions pas, paralisés. Soudain, j'entendis mon père se lever et brandir ses 2 lames. Puis, un autre bruit, mat, un bruit d'os rompu. Les varinx tuent leurs victimes en leur rompant la nuque... Et la, deux émotions énormes, d'abord le soulagement d'avoir été epargné, qui fut vite remplacé par la compréhension des événements. C'était mon pere qui était mort. Tristesse. Mais le destin n'avait pas fini, le varinx relacha le corps, qui tomba dans un fracas et s'enfuit à toute jambe. Un cliquetis arrivait... de plus en plus fort. Par les kamis, je me jurais de ne plus jamais vivre dans cette peur. Le bruit s'amplifia. La seule solution qui me venait à l'esprit était les maisons. Le bruit fut accompagné de Leurs cris habituels. Or ces maisons je le savais, il fallait que je les trouve là-bas, dans le pays-à-goo.

Cette fois c'était sur, Ils etaient là. Toujours dans le noir, toujours dans la peur, je couru. J'entendais mon clan essayer de courir ici. Mais c'était en vain. Ma soeur était sur mes épaules, elle était trop petite pour courir. Je courus, à en perdre haleine. je cru même m'envoler. Oui, mes pieds quittaient le sol! je levai les yeux, et vit un kipesta qui tirait entre ses mandibules la tête de ma soeur. Sa sève me coula sur le visage. Je compris que c'était déja trop tard pour elle, pourtant, je frappai le kipesta, avec la dague de mon père que ma soeur tenait encore dans ses bras. Je le frappais, encore, meme lorsqu'il était à terre, je continuai... je pleurais, de haine, de peur, de tristesse, de stress. Ma poitrine était en feu, peut-être le polen du kipesta, peut-être par le manque de souffle. Je m'affalai sur le sol, tout était encore noir. Je me reveillai, et me disait, ouf ce n'était qu'un rêve, le jour était levé. Mais le corps du kitin était encore sous moi. Retour à la réalité, ce n'était pas un rêve. Je retrouvai le corps de ma soeur quelques pas plus loin, la tête à demi arrachée, la sève sortait encore de son cou désarticulé.

Je courus au campement. Vision horrifiante. Le clan, tout le clan gisait, les corps étaient tous pourfendus, brulés. j'entendis une respiration hatelante. C'était ma mère. Je m'agenouillai vers elle. Elle ouvrit les yeux et murmura " le fou est ta chance, mon enfant, écoute le...". je decouvris alors l'étendue de ses blessures. Son thorax était meurtri de plusieurs entailles. Elle avait du rester debout pour essayer de soigner les autres... Ses yeux se refermèrent. Son souffle disparut. La lumiere filait sur le camp, m'exposant le spetacle macabre. Tant de souffrances pendant la nuit, tant de morts, tant de pertes.

La pluie vint alors laver la scène. je voyais la sève se mélanger à l'eau, ruisseler sur mon corps, puis couler sur les feuilles, rejoignant les autres ruisseaux mélant eau et sève de tout mon clan. je restai là des heures, en essayant de comprendre, pourquoi moi j'avais été épargné. Je tenais la dague de mon père dans la main. Je pris ensuite son épée, sur le seul corps épargné par les kitins. je vis quand même la marque des crocs dans sa nuque. Je pris aussi les gants de ma mère, meme si je n'avais pas encore appris l'art des kamis... Je pris donc la direction que le fou avait indiquée dans ses délires. Le pays-à-goo m'attendait. Je laissais derrière moi mon clan, ainsi que les seuls homins que je connaissais. Mon coeur se serra comme jamais, des larmes coulèrent pendant des jours de marche.

Le voyage fut long. Je survécus comme je l'avais toujours fait, mais seul. La chasse était plus dure, je n'attrapais que des yubos, que j'avais peine à tuer. Un matin, après une longue nuit de peur et d'angoisse, je vis une chose étrange. Une boule de poil fouillait mon sac! je sautai sur lui avec ma dague. Je la projettai vers le voleur de toutes mes forces, mais elle ne transperça que l'air! la chose avait disparu au moment de l'attaque. Je regardai autour de moi, et la revis pendue à un arbre, la tête en bas. C'était la premiere fois que je voyais cet animal. A part les poils aussi noirs que la nuit, je ne discernais de lui que deux yeux blancs, et parfois deux petites mains. Je m'aprochais, résolu à le punir. "Bonjour" je me retournai, j'avais entendu une voix. Puis un rire. "C'est moi.". La boule de poil réapparut juste devant mon masque. je criais aux alentours " qui êtes vous?". Toujours un petit rire, et toujours la boule de poil qui ne me lachait pas. "Montrez vous!". Le rire redoubla. "Je suis devant toi". Je ne voyais que la boule de poil... Je compris. Mes parents m'en avait parlé. C'était un kami, qui d'après ce que j'avais compris, était un représantant de notre dieu Ma-Duk. Je rangeai ma dague. je savais qu'il ne me voulait pas de mal. "Que voulez vous?" lui dis-je. "Faim" j'entendis dans ma tête. Il tendit sa main. je fouillai dans mon sac, ne trouvant qu'une patte de yubo avariée et lui offris. "merci" et il disparut.

Les jours d'après, les yubos étaient tous plus gras, plus gros, plus facile a attraper. Je commençai à retrouver des forces. Mon chemin me semblait de plus en plus tracé. Les arbres formaient peu à peu une allée. La nuit, les buissons devenaient feuillus, afin d'épaissir mon matelas. Je compris bien plus tard que c'était ma récompense pour un avoir aidé le kami. Je ne sais combien de temps j'ai voyagé. Mais je suis arrivé finalement, à un petit village. Je vis un grand cercle, avec des portes, et un rocher qui volait au dessus. Je vis pour la première fois l'architecture zoraï.