Guilde:AnteKami Kaze/Les intrigues des Antekami Kaze/L'étrange maladie d'Eeri

De EncyclopAtys

Révision datée du 29 juillet 2024 à 16:54 par Eolinius (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Les intrigues des Antekami Kaze L'étrange maladie d'Eeri


L'étrange maladie d'Eeri


Le 30 Nivia, 1er CA 2616


Masque.png




Eeri et Maze'Yum se donnent rendez-vous au bar de Thésos.



Mazé'Yum se décide enfin à envoyer un izam à Eeri


Salutation Eeri.

Pourrions-nous nous voir ? Sans Drakani, ni autres curieux ?
Peut-être à Thésos, le bar est toujours aussi agréable et peu fréquenté en cette saison.

Donne moi une date et une heure, et j'y serais.


M.

La réponse lui revient peu de temps après.


Maze'Yum,

Après l'agitation de l'assemblée Zoraï, j'ai décidé de passer le plus clair de mon temps à Thésos ou à Pyr. Au moins, ici, personne ne me regarde de travers, comme à Fairhaven ou ailleurs.

Viens au bar, et fais moi savoir, je pourrai t'y rejoindre.


Eeri


Mazeyum s'incline devant Eeri.
Eeri fait un signe de tête.
Mazeyum : Salutation Eeri.
Eeri : Lordoy.
Mazeyum : Comment vas-tu ?
Eeri : Hmmm….
Eeri : Changeons de sujet, sinon.
Mazeyum : C'est pourtant le sujet essentiel.
Eeri essaye de masquer un petit rictus.
Eeri : Ma santé ?
Mazeyum : De ce qu'on me rapporte, les Drakani te maltraitent, tu es malade, la Théocratie t'en veux.
Mazeyum : Et tu veux abandonner toute recherche.
Eeri : Le dernier point est juste.
Eeri : Le second n'est pas tout à fait exact.
Eeri : Et quant au premier… Je crois que les Drakani veulent mon bien.
Mazeyum : La meilleur excuse pour maltraiter les gens.
Eeri : Mais, non, je ne suis pas malade. J'ai pris du poids, un peu. Et je dois dormir un peu plus.
Mazeyum : Qu'est-ce qui t'arrive exactement ?
Eeri hausse les épaules.
Eeri : Trois fois rien. Ce sera réglé dans quelques mois.
Mazeyum : Qu'est-ce que tu crains, pour ne pas me répondre ?
Eeri : Je crains les bruits qui circulent, au bar, et ailleurs.
Mazeyum : Tu as besoin de ma parole que je n'irais pas raconter ça à autrui ?
Eeri : C'est hélas trop tard. Les Drakani savent, ils ne m'auraient pas lâchée.
Mazeyum : Je vois. Les Drakani savent, mais moi je ne dois pas savoir.
Eeri : C'est étrange que le grand savant du cercle noir soit aussi désemparé devant quelque chose d'aussi naturel.
Mazeyum : Tu étais sous ma responsabilité, Eeri ! Le but n'était pas que tu finisse empoisonnée ou je ne sais quoi !
Eeri a une once de moquerie dans la voix.
Eeri : Quand on est une homine, et qu'on ne fait pas attention à soi… ce sont des choses qui arrivent.
Eeri : Je ne suis pas empoisonnée, ni à la goo, ni à rien du tout. Je n'ai même rien bu depuis la blague de… enfin, depuis le tonneau de Byrh frelatée.
Mazeyum : Un symptôme de sevrage ? Tu arrêtes l'alcool ?
Mazeyum ne cherche même pas dans la bonne direction.
Eeri a un sourire en coin qui apparait de plus en plus.
Eeri : Il va falloir que je te fasse un dessin ?
Mazeyum s'agace.
Mazeyum : Peut-être bien, si c'est la seule façon que tu aies pour t'exprimer !
Eeri : Quel est le point commun entre la cheffe des Antekamis kaze, et moi ?
Mazeyum : Un amour immodéré pour les armes ?
Eeri hoche la tête.
Eeri : Et ?
Mazeyum : Un certain don pour agacer les homins !
Eeri : Et j'ai grossi, récemment.
Mazeyum : Le manque d'exerc… Hooo.
Mazeyum : Tu es enceinte ?
Eeri : Je ne peux même plus le cacher, maintenant.
Mazeyum est surpris.
Mazeyum : Hooo.
Mazeyum : Et bien… félicitations.
Mazeyum se calme.
Eeri lève les yeux au ciel.
Eeri : Disons ça….
Mazeyum a un petit sourire.
Mazeyum : Tu es vraiment pleine de surprises.
Eeri : Si seulement c'était voulu… Mais ça m'arrive au mauvais moment, comme toujours.
Mazeyum : Il n'y a jamais de mauvais moments pour ça.
Mazeyum : S'il te faut de l'aide ou une protection, demande-le.
Eeri reste songeuse un moment.
Eeri : J'ai la Théocratie à dos, et qui veut agir via la Fédération pour me punir.
Eeri : Et les Drakani qui veulent te mettre tout sur le dos, ce qui n'arrange rien,.
Eeri : La dernière chose dont j'aurais besoin, c'est ta protection.
Eeri se rend compte de sa maladresse.
Eeri : Enfin, j'apprécie. Mais si Kyriann me voit en ta compagnie….
Mazeyum hausse les épaules.
Mazeyum : Cela ne veut pas forcément dire que je sois à tes côtés, ma massue prête à écraser les opportuns.
Eeri : Pas besoin. Sauf si tu veux écraser Sève et lui faire sortir les idées de la tête.
Mazeyum : Cela peut aussi être de détourner l'attention de tes ennemis, ou t'aider à trouver une tribu où tu seras en sécurité pour accoucher et élever ton enfant.
Mazeyum : Si tu souhaites l'élever, bien sûr.
Eeri : Moi élever un enfant? ce serait une… catastrophe.
Mazeyum : Tu sais à qui tu vas le confier ?
Eeri : Je ne sais rien de rien, encore.
Eeri : Je vais essayer de survivre sans avoir à disparaitre.
Eeri : Et pour l'instant, j'ai du mal à savoir qui sont mes ennemis et qui sont mes amis.
Mazeyum : Je ne suis pas ton ennemi, et tu le sais.
Eeri : Je le sais.
Eeri : Mais les Drakani ne sont pas mes ennemis non plus, et j'aimerai trouver une balance entre les deux.
Mazeyum : Quand aux Drakani, indépendamment de ce que je pense d'eux… il semble établi qu'ils sont toxiques pour toi actuellement.
Eeri : Ils sont surtout persuadés que je suis manipulée.
Eeri : Et dénient tout ce que tu as pu leur apporter.
Mazeyum ricane.
Mazeyum : Ça, ils sont d'une mauvaise foi digne des pires maraudeurs.
Eeri ne peut réprimer un petit rire.
Mazeyum : Prends de la distance avec eux, jusqu'à ce qu'ils se calment.
Mazeyum : Ou accepte le rôle ridicule qu'ils tentent de t'imposer.
Eeri : Je prends de la distance. Je reste à Thésos.
Eeri a un moment de faiblesse.
Eeri : J'ai… j'ai failli jeter mon badge, après l'assemblée de zora.
Mazeyum regarde Eeri d'un air pensif.
Eeri : Mais jusque-là, ils ne me veulent pas de mal.
Eeri : Ils veulent que j'arrête de te protéger.
Mazeyum hausse les épaules.
Mazeyum : Tu sais que je suis prêt.
Mazeyum : Je te remercie de ta loyauté. Mais ce qui importe, c'est que tu restes en vie, libre… et qu'ainsi tu puisse transmettre le savoir que j'ai pu te donner.
Eeri : J'en ai douté, surtout après ta fuite dans la goo.
Mazeyum : Ce n'est pas parce que je suis prêt à être sacrifié un jour, que je vais me laisser faire trop facilement, tout de même.
Eeri : Je n'ai pas besoin que quiconque se sacrifie pour moi. Je peux me défendre.
Mazeyum a un sourire féroce.
Mazeyum : Et si la Théocratie ou la Fédération tentent de m'attraper, j'espère en empoisonner le maximum avant qu'ils ne m'arrêtent.
Mazeyum : Ce n'est pas pour toi que je me sacrifierais, mais pour le savoir que tu portes.
Eeri : J'ai dit à la Théocratie que tout avait été détruit.
Eeri : Dans l'attaque.
Eeri : Ce qui est en partie vrai. Les stocks de fibre et de matériaux ont été détruit. Mais mes notes sont sauves.
Mazeyum : Il ne restait rien d'utile ou d'exploitable au camp, nous avons sauvegardé tout ce qui était important.
Mazeyum hoche la tête.
Mazeyum : Les notes, quelques échantillons.
Eeri sourit en coin.
Eeri : Ils n'ont pas besoin de le savoir. C'est une protection de plus, pour éviter qu'ils ne me coupent la tête.
Eeri : Le pire, c'est que la Théocratie n'avait même pas l'air intéressée par nos travaux.
Eeri : Seulement ils se font dessus dès qu'un yubo s'intoxique à la goo.
Mazeyum ricane.
Mazeyum : C'est la seule chose qui les angoisse : et s'il restait un yubo, prêt à mordre les passants ?
Eeri : J'attends de voir quelle sera leur action avec la Fédération.
Eeri : Ils vont demander des comptes, sans doute. Et je n'ai pas besoin d'avoir de problèmes avec les trykers par-dessus.
Mazeyum : Cela m'étonnerais que ça aille bien loin.
Eeri : J'espère juste que les deux jumelles vont les occuper suffisamment.
Eeri : Il suffit d'une lettre. Dans les mains de la gouverneure. Eolinius serait furax, essayerait de marteler ton nom.
Eeri : Et l'on sait ce que ça donne. Je ne supporte pas que ma responsabilité soit mise en doute.
Mazeyum : Je ne peux pas t'aider avec les trykers. Sauf si tu veux faire taire Eolinius.
Eeri : Je voudrais lui faire prendre raison.
Mazeyum : Je suis certain de trouver une potion qui lui ferait perdre la voix sans affecter son corps.
Eeri fait non de la tête.
Eeri : Hors de question.
Mazeyum : Je te proposerais bien de quoi endormir son esprit, mais il faudrait qu'il en ai pour que ça marche.
Eeri : Si je dois le confronter, je le ferai à la fyros.
Eeri : Pas en l'empoisonnant comme feraient ces dégénérés d'orskos.
Mazeyum : Te battre est contre-indiqué dans ton état.
Eeri : Qui parle de se battre ?
Mazeyum : Ce n'est pas comme ça que les fyros règlent leurs différends ?
Eeri : Frapper Eolinius ?
Mazeyum en rêve même s'il sait que ce serait imprudent.
Eeri : Je me ferais mettre en prison, ou bannir des Drakani, de la Fédération… les fyros sont bêtes et bornés, mais pas à ce point.
Eeri : Je dois lui parler.
Eeri : Manger un peu de son pain d'épice.
Mazeyum hausse les épaules.
Mazeyum : Cela ne semble pas très efficace.
Mazeyum : S'il était accessible à la raison, tu n'en serais pas là.
Eeri : L'amadouer. Gratouiller la tête de son yubo.
Eeri : Eolinius possède un excès de raison. C'est bien là son problème.
Mazeyum : Essaie de comprendre ses motivations profondes. Pourquoi réagit-il comme un zorai face aux histoires de goo ? Pourquoi croit-il que tu es une pauvre homine sans défense, dont il doit s'occuper ? ça n'a pas de sens.
Eeri : Il est trop raisonné, trop sage.
Eeri : Non. Sans compter que les jumelles sont arrivées au mauvais moment.
Eeri : Il croit que les Zoraigoo complotent contre la Fédération.
Mazeyum : Il se fait une trop grande idée de l'importance de la Fédération, ou même des tribus Pourpres.
Eeri : Sans doute….
Eeri : Je dois trouver le bon moment. Lui parler, sans ce bodoc d'Ostium ou Kyriann autour.
Mazeyum n'ose pas reproposer le poison.
Eeri : Ensuite, j'aviserai, et ferai le nécessaire.
Eeri : Enfin, je te déconseille de traîner trop près de Fairhaven.
Eeri se relève.
Eeri : Je vais retourner chez moi.
Mazeyum : On verra.
Mazeyum : Ce n'est vraiment que pour toi que ce tryker est encore en vie.
Eeri : Pas d'action à la fyros.
Eeri : Eolinius doit rester en vie.
Mazeyum : Eeri ?
Eeri : Oy ?
Mazeyum : Cet enfant… peu importe comment tu l'as eu, mais c'est important qu'il vive et grandisse.
Mazeyum : Prend soin de toi et de sa graine de vie.
Eeri : Je sais. Je ne vais pas répéter toute ma vie les mêmes bêtises.
Mazeyum : Évite les téléportations et plus encore les rez.
Eeri : Oy. Je reste dans le désert autant que possible, et voyage à dos de mektoub.
Mazeyum : Je ne sais pas ce que tu veux en faire, mais, si jamais… je suis là. Je peux t'aider à trouver l'endroit où il grandira. Et promis, pas dans les tribus pourpres.
Eeri sourit.
Eeri : Je m'en débrouillerai.
Mazeyum : Repose-toi bien.
Mazeyum : Et tiens moi au courant.
Eeri : Mais Grytt pour ton aide.
Eeri fait oy de la tête.
Mazeyum soupire.
Mazeyum : Et avec ça je n'ai même pas encore parlé du principal….
Mazeyum : À un de ces jours.
Eeri : Et pas d'action contre la Fédération, Ok ?
Eeri revient.
Eeri : Pardon ?
Mazeyum : Rien de visible, juré.
Eeri soupire.
Eeri : Incorrigible….
Mazeyum : Nous en parlerons une autre fois.
Eeri : Ok.
Eeri : Tu peux me trouver ici.
Eeri sourit.