Histoire de Daynota (3e partie)

De EncyclopAtys

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Le voyage de Dainota

A présent, la jeune Trykette pleurait, elle évacuait cette tristesse accumulée depuis trop longtemps, et décida de dormir un peu. Elle sentit quelque chose de dur sous sa nuque. Les missives de sa sœur étaient là, posées par une main invisible. Essuyant rapidement ses yeux remplis de larmes, elle entreprit de lire ces lettres.


Lettres de Dainota à l'attention de Lorianna

Mère,

Je n’ai pas encore quitté les contrées Trykers. Je me repose dans une auberge dont je ne te donnerais pas le nom. Ne viens pas me chercher, je pars. La mort de Père m’a profondément affectée et je ne puis supporter ces lacs, pourtant synonyme de bonheur, plus longtemps. Ma maîtrise du combat m’est d’une grande utilité, contrairement à tes dires. Je partirais à l’aube pour les terres Zoraïs et espère faire des rencontres. Pour le moment, je n’ai croisé que des aventuriers pervers et aveuglés par leur soif de trésors.

Ta fille bien-aimée, Dainota


Ma très chère mère,

Les territoires des Zoraïs sont forts dépaysants, et les Homins y habitant mystérieux et étranges. Sache que tout va bien, et mes aptitudes de combat me permette une survie au beau milieu des contrées hostiles rencontrées sur ma route. J’ai l’impression d’avoir toujours été prédestinée à l’aventure. C’est merveilleux ! Si tu savais à quel point c’est enivrant de découvrir de nouvelles villes complètement différentes. Cette sensation de nouveauté et de changement, je l’ai toujours ressentie mais ai toujours craint de lui permettre de s’exprimer pleinement. Ne pleures pas, tu pleureras quand aucune missive tu ne recevras. Pour le moment, sache qu’aucune chose grave ne m’est arrivée. Ne t’inquiètes pas davantage pour le moment car tout va bien et tout s’annonce très bien. Voilà, je vais économiser mon sang de gingo pour te dire adieu (l’écriture devient hasardeuse et effacée par endroit). Je peux désormais te dire ma (le sang n’a pas suffisamment imprégné cette zone du parchemin) … absolument merveilleux et qui se trouve être la capitale Zoraï : la grande cité Zora.

Maman je (c’est presque illisible) t’aime,

Dainota


Ma pauvre maman adorée,

Je t’ai dis que tout allait bien, et tout va encore bien car tu reçois un parchemin gravé de mon écriture. Il y a en fait une chose qui va mal. J’ai continué mon voyage mais n’ais pas encore quitté les Zoraïs, qui m’ont accueilli très agréablement. Je suis dans une autre ville et je me bats pour la maintenir et empêcher sa chute. Une horde de créatures étranges attaquent par vague, avec une haine et un besoin de destruction qui m’ont profondément choqué. J’ai rencontré quelqu’un. Une Zoraï qui se nomme Syanka. Sache que tout ira bien à ma prochaine lettre.

A très bientôt, quand ma blessure se cicatrisera,

Dainota


Mère,

Je suis sur le chemin du retour et je ne doute pas que cela aura pour effet de te redonner le sourire. La Goo, maladie infernale qui ronge Atys, a abandonné son désir de perversion des terres Zoraïs et je peux actuellement reprendre la route. J’ai finalement accepté la mort de Père et ne le remercierais pas en t’abandonnant. Les lacs Trykers me manquent, l’eau douce de ces lagons m’appelle. Les pluies orageuses du territoire Zoraï me pique la peau, et une grande nostalgie s’empare de moi. Je n’ai pas pour autant perdu mon instinct d’aventurière, mais je veux te revoir avant de décider quoi que ce soit d’autre. Imaginerais-tu m’accompagner dans une de mes aventures ? Nous verrons ça à mon retour, car il se fait proche et Syanka ainsi que son peuple me font des signes d’adieu.

A bientôt,

Dainota, qui ne pourrait se séparer de toi.



Daynota émit un léger gémissement et s’écroula sur son lit de camp. Les larmes coulèrent à flot sur la toile la protégeant durant son sommeil. Elle se recroquevilla sur elle-même et s’endormit. Les rêves s’emparèrent d’elle et lui indiquèrent le chemin à suivre… celui de sa sœur.