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Le Laï-le ban - La justice zoraï

Comme souvent chez les zoraïs, la spiritualité est présente dans cet aspect de leur vie. Ils estiment que les troubles qui agitent la société civile doivent être traités de façon globale. Même un crime grave n'est pas considéré comme un événement ponctuel, mais comme une atteinte générale.

C'est donc une cérémonie qui vise à retrouver un état harmonieux pour la société. Le principal officiant est le Kai-ho ("Celui qui voit, qui regarde"). Il est l'autorité suprême pendant les discussions et sert d'arbitre. Il détient toute l'autorité le temps de la cérémonie.

Celui qui est à l'origine du trouble, qu'on peut estimer fautif éventuellement, et dont le cas est à examiner est appelé le Pai-ho ("Celui pose souci"). Il est là pour voir en quoi il est vraiment responsable, et pour déterminer la façon éventuelle dont il pourrait s'amender.

La cérémonie se déroule en deux temps.

La première partie est un débat contradictoire entre deux groupes, les Kastu De-ho'i (litt. « Ceux qui montrent le bouclier », les défenseurs) et les Nanka De-ho'i (litt. « Ceux qui montrent le bâton », les accusateurs). Ils font cela devant les Taki-ho'i (litt. « Ceux qui parlent »), Sages et Eveillés qui auront pour mission de proposer une solution (et un éventuel châtiment si cela parait nécessaire). Il est à noter que les Initiés zoraïs peuvent passer de la travée accusatrice à la défendeuse et inversement, tant qu'ils pensent avoir à s'y exprimer. Ils peuvent interroger n'importe qui, amener des éléments, des témoins... Le but recherché est de soulever tous les aspects du souci et de tenter d'en éclairer les développements.

La seconde partie est l'annonce de la décision prise par les Taki-ho'i (litt. « Ceux qui parlent »), Sages et Eveillés, après qu'ils en aient parlé entre eux, en public ou en privé (pas de règle spéciale). Leur décision a force de loi mais ne crée pas de jurisprudence. les Zoraïs estiment que chaque souci nécessite une réflexion personnelle, spécifique.


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