Une nouvelle chercheuse d'Elias

De EncyclopAtys

Il est rare qu’un souvenir me revienne de lui même, mais cette nuit j’ai rêvé du passé. Je me suis souvenue de ce fameux jour où je suis devenue une chercheuse d’Elias, peu de temps avant que je ne commence ces mémoires.

Un bout de parchemin signé “Wombaï écarlate” m’invitait à me rendre à l’Oasis d'Oflovak. Ce Wombaï avait connaissance de ma peur des kamis mais ne semblait pas avoir de volonté belliqueuse, c’est plus ou moins confiante que je me rendis à l’oasis. Quelle surprise j’avais eu en arrivant là-bas, le wombaï était une homine, quelque chose me disait que je la connaissais, mais il m’était impossible de la reconnaitre à cause de son casque. Gênée, elle me dit que c’était une question de sécurité si elle le gardait.

Elle m’expliqua alors ce qu’elle était, une chercheuse d’Elias. Elias Tryton… je n’avais alors vu son nom que sur des copies des stèles des puissances, autant dire que je ne savais rien de lui. Elle me fit un discours sur la volonté de cette personne à rendre les factions égales, voire à les faire disparaitre pour que les homins soient enfin libres. Elle me dit également qu’il avait contribué à sauver de nombreux homins en montrant les arc-en-ciel à Oflovak. C’est aussi grâce à son action et à celle des chercheurs que la guerre des temples n’a été gagnée par aucune puissance, et qu’aucun culte ne prédomine. Elias Tryton se présente comme l’égal des homins et fait pourtant trembler les puissances. Ce bienfaiteur de l’hominité, je sentis immédiatement que je me devais de l’aider… et le chercher. De plus, de nombreux savoirs encore secrets risquaient fort de m’être révélés si je me joignais à ce mouvement.

Bien que mise en garde par Wombaï écarlate que je serais pourchassée par la Karavan et tout juste tolérée par les Kamis, je fis alors serment de garder le secret sur les chercheurs et de les aider dans leurs tâches. Je devins Gibbaï rusé, chercheuse d’Elias, et je cache cette identité derrière un casque. Les chercheurs sont partout mais personne ne les voit… jusqu’à ce qu’on se montre digne de confiance envers eux.

Extrait des “mémoires très embrouillées” par Gibbaï rusé, chercheuse d’Elias