Ouragant

De EncyclopAtys

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L'homine à la fois docile et sauvage, rêveuse toujours à traîner dans l'écorce. La tête dans les astres à rêver, attendre que quelque chose se passe dans sa vie toute tranquille. Tous les débats, les plaidoiries, cherchant des responsables lui laisseraient un peu plus l'envie de partir.

Les jours coulaient tranquillement mais... Le gouffre profond de son esprit se creuser par ces tristes pensées elle y trouva même du plaisir. Mais son Âme ne s'élevait plus. Toubs chargés de nourriture, assez d'eau et d'alcool pour dominer les fantômes, elle était sur le départ.

Sa léthargie passagère avait pris racine dans la désillusion accoutumée certes mais, pas convaincue de cet inexorable but que certain ont à vouloir domine son fellow man. Elle ira dans sa tribut son clan là où personne ne la déçoive, retrouver son équilibre.

Après quelques jours de marche, la dernière dune à l'horizon. Rien ne semble avoir changé depuis son départ. Elle sait qu'elle aura envie de pleurer en revoyant les siens. Le regard vide perdu à essayer de reconnaître cette nature sauvage du peuple Fyros, personne n'a été averti de son retour. Enfin son enkang aux maisons en sciure sèche qui ont résisté si longtemps au climat du désert dont seules les maisons des Maitres bâtisseurs ont le secret. Résistant tant au soleil agressif, vents de sable et assurant un abri contre les bêtes sauvages. Pas une maison ne se ressemble, toutes portent une empreinte à l'image de chaque famille. Elle prend les ruelles qui sillonnent le camp pour aller longer le dernier muret qui sert de rempart précaire aux brigands qui passent régulièrement piller les maisons, Plus elle s'approche et plus son cœur galope. Ces odeurs réveillent en elle ses souvenirs d'enfance, tous ces sentiments lui donnent comme un vertige, là pieds nues elle touche enfin sa sciure natale. Ouvrir la porte, y pénètre avec une lenteur extrême laissant à chacun de ses sens une jouissance éternelle de bonheur. Papè était Maitre parfumeur ! Elle prend son temps, les effluves d'odeurs s'échappent encore des récipients restés sur les étagères, les cruchons de grès ou reposent les meilleures huiles, toutes sortes d'Ambres d'un goût exquis qui avait eu le privilège de servir au palais de l'Empereur. Tout sera un plaisir, joie gaité, rire paix. Mais il lui faudra rencontrer les anciens pour ne pas déroger encore aux codes de conduite. Bien des fois elle, enfant capricieuse, fougueuse qui avait été surnommée « le vent tournant » à cause d'un caractère et un comportement impulsifs, nourrie d'indifférence vis-à-vis de tout ce qui est ordre établi. Toutes ses aventures, ses conflits n'ont pas été vains puisqu'elle est prête et sereine à présent. La cérémonie sera pour moi enfin la dernière quête de mon enfance. Elle partira à l'heure de la rosée des sables pour rechercher son arbre de vie. Afin de se montrer digne de la danse du soleil, en choisissant d'être suspendue. Qui laissera le passé loin derrière afin de connaître sa place dans l'avenir.