La Guerre Sacrée

De EncyclopAtys


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Préface

Je me présente, Cheng Lai’Suki, traductrice et restauratrice de cet ouvrage. Il y a quelques années maintenant, alors que moi et mon ami Vao traversions le Pays Malade en direction d’Aeden Aqueous, une heureuse chute nous permit de découvrir une planque, dissimulée au cœur d’une poche d’air, entre deux épaisses racines. L’endroit était très sommairement meublé d’étagères, d’un bureau et d’un petit lit. Plusieurs objets jonchaient aussi le sol, dont de nombreux livres. Parmi ceux-ci, un m’intrigua particulièrement : La Guerre Sacrée, par Bélénor Nébius. C’était un vieux recueil abîmé, écrit dans l’ancien dialecte zoraï[1]. Nous trouvâmes aussi une dague à la lame noire finement ciselée, et un jeu de sept dés orangés, possédant entre quatre et vingt faces non pas chiffrées, mais gravées de fines lignes entrecroisées.

Durant les mois qui suivirent, j’étudiais le livre. Il narrait une histoire datant d’un autre temps. Une histoire se déroulant sur les Anciennes Terres, il y a plus de cent ans, après que le Grand Essaim kitin les eut ravagées et obligé les peuples qui y vivaient à s’exiler sur celles que nous occupons aujourd’hui. Cette histoire était celle du Masque Noir, qui à la suite du ravage et de sa rencontre avec le Grand Géniteur, rassembla des survivants et entreprit la Guerre Sacrée contre la Karavan et ses suppôts.

Si je n’ai encore aujourd'hui jamais pu authentifier le contenu historique de cette histoire, son auteur ne cesse au cours de ses écrits de répondre à des questions qui nous obsédent, moi et tant d’autres, depuis notre enfance. Malheureusement, comme vous le savez, les civilisations actuelles n'ont que peu de connaissances à propos des Anciennes Terres, l'essentiel du savoir les concernant ayant été perdu durant le Grand Essaim. Chaque document d’époque est donc une source précieuse de connaissances. Pour autant, ce récit épique, de par sa mise en scène, pourrait aussi bien être une fiction romancée. Après tout, comment prendre au sérieux l’histoire d’un zoraï au masque noir, qui voyagea un temps en compagnie des terribles Maraudeurs, et qui, investi de pouvoirs kamiques, extermina les fidèles et les agents de la Karavan encore présents sur ces terres ravagées par les kitins ?

Peu importe, voilà la réponse. De par les thématiques qu’elle aborde, telles que celles de la famille, du rapport à la foi, du libre-arbitre et de la quête de nos origines, l'histoire de la Guerre Sacrée m’a profondément touchée. Je suis heureuse d’avoir retrouvé cet ouvrage, et j’espère qu’en scellant son contenu dans un cube d’ambre et en le déposant aux Temple du Savoir, nombreux sont ceux et celles qui, comme moi, se laisseront happer par le récit de Bélénor Nébius. S’il est possible que certains décident de faire disparaître ce texte hérétique, sachez que je reste en possession du manuscrit original.

Je dédie ce travail de restauration aux Sages, qui à jamais se berceront d’illusions, et à la guilde dissoute des Rôdeurs d’Atys, que je sais avoir été liée à cette histoire en quelque manière.

Cheng Lai’Suki

Table des matières

Tome I - Destinées Croisées
L'enfant-soldat
Chapitre I - Un destin pavé de gloire
Chapitre II - Fraternité
Chapitre III - Mourir pour renaître
Chapitre IV - Exil sylvestre
Chapitre V - La graine du doute
Chapitre VI - Le réveil
Chapitre VII - Occire et polir
Chapitre VIII - Mensonges
Chapitre IX - Solitude
Les enfants de l'Empire
Chapitre X - Héros
Chapitre XI - La génération des miracles
Chapitre XII - Famille
Chapitre XIII - Le désert aux cent périls
Chapitre XIV - Sauvagerie
Chapitre XV - Puissances
Chapitre XVI - Civilisations
Tome II
(à venir)

Remerciements (non diégétiques)[2]

Merci infiniment à toutes celles et ceux qui ont lu les épreuves de ce premier livre : Nolwen, Anaïs, Catherine, Nilstilar, Drumel, Namcha, Tamarea. Grace à vos conseils et à vos encouragements, j’ai pu transformer un passe-temps en quelque chose de plus. Un merci tout particulier à Tamarea, et surtout à Nilstilar, conseiller et correcteur passionné, qui m’a permis d’enrichir mon style d’écriture et m’a poussé à ne jamais abandonner. Merci à Winch Gate, bien sûr, sans qui ce livre n’aurait jamais pu finir entre vos mains. Pour finir, merci à Nicolas de m’avoir fait découvrir Ryzom, merci aux joueurs et joueuses que j’ai pu rencontrer durant ces longues années, et merci aux Rôdeurs d’Atys, dont les légendes et mythes qu’ils ont créés ont inspiré cette histoire. Je pense notamment à Kalchek, que je n’ai jamais eu la chance de côtoyer, et à Damakian et Kalbatcha, qui ont réussi à me transmettre la flamme. « N’oublie jamais », répétaient-ils sans cesse. Sachez que je n’ai jamais oublié.

Alors encore une fois, merci à toutes et à tous. Je n’y serais jamais arrivé sans vous.

L'auteur



  1. Les textes narrant cette découverte sont disponibles sur le forum ROLEPLAY.
  2. Voir aussi post au forum NOUVELLES OFFICIELLES.