Guerre des Civilisations

De EncyclopAtys

La Guerre des Civilisations (2199-2481)

A cette époque, les Fyros, menés par leur audacieux empereur Dyros le Grand, tentaient de remédier à leur manque d'eau en convoyant la précieuse ressource de la région des lacs, habitée par les Tryker jusqu'à leur capitale : Fyre. Cette "Route de l'Eau" passait le long de la côte en plein territoire revendiqué par les Matis. Ceux-ci comprirent rapidement l'intérêt stratégique de contrôler cette route. Les premières escarmouches amenèrent rapidement une guerre ouverte. La Guerre des Civilisations venait de commencer.

La guerre dura plus de deux siècles, à coups d'escarmouches, de conquêtes et de reconquêtes. Aucun camp ne prit cependant l'avantage sur l'autre, et la Route de l'Eau ne fut coupée que par intermittences. La situation changea brusquement lorsque se déclencha le Feu de Coriolis.

Les légendes abondent sur ce qui déclencha cet incendie terrible, mais les Matis ne perdirent pas de temps à en chercher les causes : temporairement, l'armée des Fyros se trouvait incapable de renforcer les nombreux avant-postes échelonnés le long de la côte, protégeant la Route de l'Eau. Une puissante armée, menée par le roi Matis Aniro III en personne, lança l'offensive. Les avant-postes Fyros tombèrent rapidement, et seule la fière cité de Karavia, symbole à elle-seule de la lutte entre les deux peuples, résista quelques temps, avant de tomber à son tour sous les milliers de lances du "Duc Noir", Giani di Tylini.

La victoire Matis semblait acquise. Rapidement, les armées conduites par les nobles Cavaliers-mektoub et les terrifiants Dresseurs de ragus s'emparèrent de positions stratégiques dans les Lacs de la région de Trykoth, réduisant en esclavage de nombreux Tryker.

Mais cette domination, lourde de conséquences par la suite, n'eut qu'un temps. Les Tryker se révoltèrent contre l'aristocratie Matis, et les Fyros passèrent à la contre-offensive. Pris en tenaille, les Matis ne purent faire autrement que de ravaler leur morgue et se retrancher derrière leurs anciennes positions.