Des Souvenirs dans le Vent, par Luinil (histoire, 1e partie)

De EncyclopAtys

Liens

  1. Des souvenirs dans le vent.
  2. Seul, entouré du vent.
  3. Un vent d'amour.

I-Des souvenirs dans le vent

Ce soir là Luinil n'avait pas d'envie particulière. Il était fatigué par les combats qu'il avait dû mener dans la journée; il décida donc d'aller se reposer sur une plage près de Fairhaven. Le vent était doux etles étoiles brillaient dans le ciel. Il s'allongea donc sur le sable pour les contempler. Regardant vers les étoiles, il se posa les questions qu'il se posait depuis toujours: qui suis-je ? d'où viens-je ? Il remontait aux souvenirs les plus vieux qu'ils puisse se remémorer.

Il se revoit caché dans un arbre, tremblant et terrifié, ne sachant qui il était et qu'est ce qu'il faisait la. Il n'avai aucun souvenir expeté qu'il savait qu'il s'appellait Luinil.

Apres avoir passé des heures sur cet arbre, la faim commençait à se faire sentir, il commença donc à s'ouvrir à l'exterieur, à affronter sa peur et à regarder autour de lui, en bas. il observa les animaux présents autour de lui, leur comportement, et essaya de repérer lesquels étaient dangereux. Lorsque les alentours furent calmes, il descendit prudamment pour chercher une baie ou racine quelconque a manger.

C'est ainsi que commenca son voyage, errant sur Atys à la recherche de nourriture, fuyant ces terribles prédateurs cuiracés.

Au fil des semaines, Luinil prenait de l'assurance, et chaque jour il marchait de plus en plus loin, de plus en plus vite. Mais vers où marchait-il? Il ne savait pas. Des mots qui finirent par former quelques phrases émergaient dans son esprit. Il devait trouver ces êtres masqués, vêtus de noir. Ils lui inspiraient un sentiment de securité, néanmoins dédoublé de peur. Ils l'attiraient et l'effrayaient, il savait qu'il devait les retrouver.

Les jours passaient, les saisons rythmaient sa vie et ce sentiment guidait ses pas. Il lui donnait la force de se battre chaque jour contre cette nature déchainée qui essayait constamment de mettre fin a son périple.

Un soir d'automne, la planète aux anneaux colorés de rouge par le couchant, il aperçu un arbre étrange, d'un matériau qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il lui semblait qu'une lueur rouge clignotait au bout de la fine branche rectiligne qui montait de la base enflée de l'arbre. Il fut intrigué par cet arbre inconnu et décida de rester plus longtemps dans la région histoire d'en savoir plus.

Ainsi chaque jour il observait l'arbre, s'en rapprochant petit a petit. Il decrivait de grands cercles de facon à pouvoir l'observer de plus pres. Etonnament les predateurs semblaient absents autour del'arbre, la vie semblait y etre paisible.

S'approchant de plus en plus il put distinguer des formes noires au pied de l'arbre... Des formes noires. Il put observer ces formes hominoides. De temps en temps elle disparaissaient pour etre remplacées par d'autres en tout point identiques quelques minutes après. Il lui semblait parfois qu'elle le regardaient, lui, caché dans les buissons. Mais elles ne bougeaient pas comme cherchant a l'apprivoiser.

Le temps passant il fut bientot assez proche pour pouvoir observer leur visage. Quelle fut ca surprise lorsqu'il découvrit que ces etre n'avaient pas de visage, une surface noire le recouvrait! Etaient-elles ces personnes qu'il recherchait depuis si longtemps? Mais il n'avait pas confiance, il continua donc son approche progressive.

Un jour il entendit l'un de ces être l'appeller de son nom : "Vient Luinil, nous ne te voulons pas de mal. Jena nous a envoyé pour te protéger."

Comment connaissaient-ils son nom? Lui meme ne savait pas qui l'avait nommé, qui étaient ses parents. Et qui était cette Jena? Il lui semblait que d'elle, seulement le bien pouvait venir, que ce nom ne lui etait pas inconnu.

Mais sa méfiance envers ces etres etait trop grande. Il décida donc de reculer un peu et d'attendre, d'observer.

Les homins noirs ne bougèrent pas, comme s'ils attendaient qu'il vienne à eux. Il recommença son approche progressive, jusqu'au jour ou il alla directement les voir et leur demander qui ils étaient:

"Nous sommes membres de la Karavan. Jena, notre déesse nous a envoyé ici pour propager la bonne parole et aider les homins perdus tel que toi. De les ramener parmis les leurs, en sécurité."

"Chez moi? Je n'ai pas de chez moi, j'ai toujours vécu seul dans la foret. Je n'ai pas de chez moi, et ou que j'aille je n'ai jamais connu d'endroit sûr en ce monde."

"Suis nous, avec la bénédiction de Jena, nous t'emmenerons parmi les tiens, les trykers."

Luinil, toujours méfiant, ne savait quoi décider. Continuer sa vie telle qu'il l'avait toujours vecue ou bien suivre ces êtres qui disaient pouvoir l'amener parmi les siens? Une voix féminine résonna alors dans sa téte: " Mon amour, si jamais nous devrions etre séparés, cherche la Karavan, des etres masqués habillés tout de noir. Ils sauront te mener dans un endroit sûr, mais mefie toi d'eux, ils disent servir Jena, notre déesse, mais ils suivent leurs propres interêts ou nous ne sommes que des pions."

A qui appartenait cette voix? Il ne le savait pas. Mais elle lui disait que ces êtres l'emmeneraient en securité. Il décida donc de les accompagner.

"Amenez moi parmis les miens."

"Tu va te retrouver très vite dans les cités des réfugiés, qui comme toi nous parviennent recherchant une place sur ou batir leur vie, n'oublie jamais ce que la Karavan et Jena auront fait pour toi."

Et la subitement le paysage s'effaca devant ses yeux pour etre remplacé par tout autre chose, plus de foret, des lacs s'etendaient à perte de vue! Et il entendit une voix: Bienvenue a toi réfugié, tu te trouve a Hobyelly et je suis la pour t'acceuillir. Repose toi, tu est enfin en sécurité...

Le ciel se couvrant, Luinil partit à la recherche d'un endroit à l'abri. Que de chemin parcouru jusqu'aujourd'hui, dans la grande cité de Fairhaven.