Chronique (2e partie) de Tannick

De EncyclopAtys

Chronique Sixieme

Ca y est, une mission importante m etait offerte, coordoner les libres lors des combats, je ne sais si Messire Edge a choici la bonne personne en me designant, certe l idee originel venait de moi..... Mais il s agit la d une lourde responsabilite. Il va me falloir afuter mes lames, entretenir mes amplificateurs magiques, et porter mon courage a la hauteur du soleil. Les Kamis sont de bon guides, puissent leur lumiere me guider sur la voie du succes, tout comme elle a guide les Libres Frontaliers sur les chemins ardus entre les differents continents de notre monde. Dyron, sous le soleil de l ete, le vent se fait chaud, je reviens a peine d Aeden Aqueous, la fraicheur de ses lagunes me manque deja, le doux bruissement des plantes acompagne du clapoti de l eau berce par le vent..... Tout ceci est bien different dans notre Desert Ardent, le sable est partout, rare sont les plantes ayant garde la splendeur de leur jeunesse, seul les plus fortes survivent dans ce climat de chaleur et de secheresse, mais le vent sur les dunes me refait penser a Crystabel et a ses plages, le meme bruit se porte a mes oreilles, celui du sable tourbillonnant dans une bourrasque d espoir de voir naitre une nouvelle dune parmi toute les autres. Je suis au pays, si je puisse encore considere le Desert encore mon logis, vu l attirance que les lacs ont sur moi, je suis de retour parmi mes amis, pres a leur enseigner ce que les rivages Tryker m ont appris, pret a etre un guide tant que mes connaissances serons superieur a celles de certain, pret a ecouter ceux qui sont plus sage et a retransmettre leur connaissance. Le travail ne va pas manquer, cela est sans conteste, il me faudra juste trouver la force de faire eu mieux, d etre la pour ceux qui ont besoin de moi, d etre un Libre parmi les Libres tout compte fait. Peut etre que pendant nos expedition, je pourrais revoir nos oasis et je pourrais me permettre un temps d absence et de repos pour penser a ce lieu de beaute qu est le Lac de la Liberte, avant de reprendre la route pour en apprendre encore plus et plus. Mel Cence, tu me manques, nous nous sommes recroise tout comme tu me l avais dis, mais je n ai pu te parler, etre aussi bien aupres de toi me coupe les moyens, ta presence suffis a me rendre heureux, me calme suffisament pour ne plus passer dans ses exces de rage qu y metait si coutumiere lors de mes combats, ton regard au couleur des eaux a sus noyer mon coeur de serenite. Je t en remercies, cela m est salutaire pour apprehender ma nouvelle tache, je suis plus calme et plus pose vis a vis de mes camarades, de mes compagnons de mes freres et soeurs d armes. Mais tu me manques tant, le fait de partir si loin de Pyr si souvent me brise l ame plus que le coeur, je me retrouver a avoir mal a des endroits que je ne me connaissait pas, entre tes bras et mon coeur, malheureusement mon devoir est aupres de mon Clan, et mes sentiments ne savent s affirmer en ta presence, je pense ne pouvoir te demander plus que de pouvoir te regarder, t aimer; je sais le faire, te regarder et apprecier chacun de tes sourrires, chacun de tes regards; je sais le faire aussi, mais te parler au travers de mon coeur; je ne le sais pas, je reste seul face a mes sentiments..... Et ma mission qui m emporte si loin de toi..... Un plaisir de partager son savoir contre le plaisir de vivre a tes cotes...... La balance de mon ame reste equilibre, mais lorsque tout cela sera fini, donne moi la force de te le dire, de te le demander..... "Aime moi....." Egoiste, je le suis, mais si cela devait l etre je t aimerais seul, et aiderai quiconque a te rendre heureuse. Je lui indiquerais les chemins ou flottent l air chaud des oasis bordees d arbres en fleur pour qu il puisse t y emmener promener lors du couche du soleil, je lui montrerai les falaises si abrutes, qui se mettent a vibrer et rayonne d une beaute insoupconne lors du leve de l astre diurne, afin qu il puisse aureoler ta beaute par le halo de l aube. Je lui montrerais ce qui fait tresaillir un coeur, et rechauffe les ames. Je vais devoir repartir le soleil se leve, et mes reconnaissances recommencent, je vais aller me noyer dans la lueur de l aurore plutot que dans la profondeur de ton regard, je vais m enivrer du champs du vents dans les falaises, plutot que du son de ta voix. Libre que je suis, de par mes actes, de par mon coeur, mon ame et de mon sermon a Messire Edge, je repart dans les contrees du Desert Ardent, je vais vous rendre fier de moi, mon commandant, et mener a bien ma mission, vos troupes seront votre fierte. Quant a toi Mel attend moi..... sil te plait.....

Chronique Septieme

L aube se levait, et le sommeil m avait deja quitte, je tournais en rond dans notre hall de guilde. Je voyais certain de mes freres d arme encore assoupi, ayant tout comme moi pri refuge dans ce lieu de securite. Le foyer etait allume et brulait vivement comme ci quelqu un nous vait veille toute le nuit et l avait nourri pour que nous ne prenions froid, je m imaginais ce garde noir marchant parmi nous nous scrutant avec son regard le plus bienveillant bercant nos reves de son sourrire, et nous protegeant par sa chaleur. Et le tableau m arreta alors que je faisais les cents pas en pensant a ce garde inconnu, et je lu cette phrase qui me semblait si familiaire maintenant: "Je suis l’épée dans les ténèbres ! Je suis le veilleur au rempart ! Je suis le feu qui flambe contre le froid, la lumière qui rallume l’aube, le cor qui secoue les dormeurs, le bouclier protecteur des royaumes homins. Je suis un Libre Frontalier !" Je ne pu me retenir d y rajouter a voix haute: "Je suis l epee qui protegera le plus faible, la seve qui soignera les blesses, le courage qu il manquera au apeure, la foi qui fara pencher la balance et un homin au coeur de larme. Chaudes sont mes larmes, car chaud est mon coeur a votre egart, je ne suis qu un ame parmi vous, je ne suis que foi parmi les croyant, mais je serais la parmi les Libres Frontaliers, je suis un Garde Noir....." Et je me remis a pense a cette homin, ou etait ce une homine ..... seul les kamis le savent. Serat il la ce soir ? Lors de mon premier entrainement officiel ? Pourrais je le rendre fier d etre un Libre ? Toute ces interrogations se percutaient dans ma tete avec le vacarmes que font les falaises lorsqu elles s ecroulent. Mes projets commencaient a me faire peur, je ne savais plus..... Puis mon regard se porta de nouveau sur la brasier comme attire par la dance des flammes, comme si elles me jetaient un sort, et elles prirent la forme d un homin revetu de son armure dos tourne a moi puis se figea ainsi. La silhouette incandesceante se retourna et retira son casque, j etais abasourdi, petrifie, qu etait ce que ceci.... C est alors que la forme me salua dans un mouvement du torse parfait, et je le vi se relever aussi parfaitement..... Il remi doucement son casque qui cacha alors sa chevelure rouge feu en mouvement et dans unsigne de la main disparu comme il etait apparu. J ouvris les yeux, j etais au sous sol, le brasier etait juste au dessus de ma tete, je ne comprenais pas..... Je me levis posa les yeux sur le tableau avant de monter les marches pour rejoindre le brasier, hesitant, mal a l aise..... Il etait eteint, je souris et dans un versement de larme: "Vous serez fier de moi mon pere....."

Chronique Huitieme

Le soleil se couchait sur les dunes du desert ardent, tout comme mon espoir en mes freres, le vent chaud et sec qui balayait les herbes grille apr la chaleur, nettoya mes penses aussi facilement. Il se reveillait en moi le souvenir des lacs et de leur odeur de liberte, la fraicheur de leurs brises qui semblaient ete la caresse d une homine sur la peau. Mes voeux semblaient faiblir avec le temps qui passait, mes esperance chassees par les bourrasques de sables, ma foi s envoler comme les izams qui fuyent le danger. Puis, je parti encore une fois pour ce pays de reve et de beaute, a peine mes pieds toucherent l ecorce du pays des vents, une main se posa sur mon dos. Elle etait la, comme si elle s avait que j allai venir, la petite Tryker etait debout devant moi me regardant de son regard immense et m eblouissant de son sourrire. Elle me prit la main, et me tira doucement a sa suite avant de prendre un elan formidable pour m entrainer dans sa course, elle me fit visiter sa ville que j avais quitte si longtemps. C est alors que le ciel s obscurci, comme si il voulait etre a l image de mon coeur, sombre et il se mit a pleurer comme mon ame. "-Lei, j ai failli a mon serment..... J' ai abandonne face a l enemi, que ce soit celui de notre peuple, de notre monde ou simplement le mien. J ai deserte les champs de batailles, ne pouvant plus suporter de voir mes camarades tombe, jai abandonne Pyr, ne pouvant plus pleurer mes sentiments a Mel..... J ai deserte..... Je ....." Elle se pencha sur moi, qui m etait ecroule sur le sol, les jambes en tailleur, le dos voute, la tete dans les mains, pleurant de mes yeux le trop plein de mon ame. plus je pleurait, plus le ciel s obscurissait et laissait tomber sa tristesse, comme s il compatissait a ma desorientation. Ou devais je aller, que devais je faire, je ne pouvais le dire. Puis, je senti sa tete se poser sur mon epaule, sa main se poser sur mon oreille, et elle me sera contre son coeur, ne disant mot, elle n etait plus cette enfant que je cherissait, elle avait grandi et etait maintenant une homine qui m epaulait dans ma perdition. Apres un long moment de reflection dans ses bras, je me redressis doucement puis posa mes deux mains sur ses joues et la fixa longuement, scrutant ses yeux immense rempli de joie: "-Je dois y aller, je dois etre plus fort, je dois..... Je dois aller au bout de mes convictions, et de mes espoirs, etre la lame qui protege, la seve qui gueri, ..... mais aussi un coeur qui aime. Je vais retrouver nos freres d armes, me montrer plus fort que je n a ipu ete par le passe..... Et je vais la retrouver, et lui parler plus loin que mon coeur ne se resout a le faire..... Merci pour ton epaule, tu as toujours su etre la, toujours..... Tu es mon second soleil d Atys, le vent qui fait avancer le bateau de ma vie..... Tu es ..... Tu es l amie que j attendait, celle qui....." Je ne termina pas ma phrase ayant compris qu elle avait deja entendu les mots que j allai prononce, je l embrassa sur le front, avant dy laisser retomber le mien. Tete a tete, je lui souris et me leve doucement, elle leva alors la main, les doigts ouvert avant de les faire retomber sur sa paume, pour me dire au revoir. Je me mis a courrir et plongea dans le lac, et nagea aussi profondement que possible comme pour me laver, pour laver le lache que j avais pu etre.

Merci a toi Lei, d avoir toujours ete presente et d etre cette muse qui me permet d aller plus loin que l horizon de mes espoirs.

Chronique Neuvieme

Tels sont mes reves, ô ma douce Mel, je ne peux que penser a vous lorsque je regarde le ciel se coucher sur les lagunes du pays du vent, ou encore voir votre visage sur la lune eclairant les clairrières du sommet verdoyant, croire qu il s agit de votr emprunte dans la neige du pays malade. Fou ou je suis fou de tant penser a vous, fou de ne pas etre dans la capitale du desert ardent a pouvoir me delecter du rayonnement de votre presence, m endormir a la melodie de votre voix ou encore me noyer dans l ocean de vos yeux. Je suis encore loin de vous et je ne sais pour combiend e temps encore à visiter tout ces lieux feeriques que je souhaitrais vous montrer, mais que kje ne pourrais que vous decrire a mon retour. Mon coeur me brule comme le soleil de notre pays brule nos corps, de ne pouvoir vous dire ces mots mais seulement de les ecrires, missions apres missions je m eloigne encore un peu plus de vous, alors que mon coeur se rapproche de ce reve de fou, ce reve de me lier a vous pour l eternite, je souhaiterais etre l homin qui sera a vos cote et qui vous regardera veillir tout en vous trouvant de plus en plus belle. Je voudrais etre la plante que les rayons du soleil qui habite votre ame fasse grandir a rester dans votre lumiere. Pourquoi, est ce que je pars si souvent de mon pays, non..... de votre pays..... Il n est le mien que par la naissance, Atys est devenu ma patrie de tout ses racines, je ne suis l enfant que dun lieu mais l homin de tout un monde ,mais l ame que d une seule personne. Puisse mes prochaines missions me rapprocher de vous, que je puisse enfin poser la main sur votre joue plutot que de la lever au ciel et de caresser les nuages en vous voyant.....

Chronique Dixieme

Du sable brulant des deserts chauffe a blanc par le soleil, des forets humide sentant la seve fraiche, du vent faisant vaciller la surface des lacs, de la jungle obscure et malade au splendide cavite sous l ecorce de nos racines, la solitude est toujours notre compagne. Pretons allegeance, pretons serment, pretons foi, mais ne restons pas seul, une famille est si difficile a garder pres de soi, meme si elle aussi se bat pour nous. Seul, mon ame se sent toujours seul, et pourtant je rencontre de nombreuses personnes, je discute et echange des mots, tout ce qui fait qu ils sont et que je suis, or les mots ne sont que du vent et ne valent rien face a nos actes. Ces actes si ephemeres mais si important qu ils scellent ce que nous sommes et ne sommes pas. Promesses donnees et promesses recues, dans les deux cas j en ai ete un garant et un temoin, je les ai donne et recu, mais qu en advient il maintenant. Decouvrir un peu plus qui je suis par le regard des autres, m identifier un peu plus par le coeur des autres, etre un peu plus par l esprit qui me connait. Mais je cherche cette ame qui sera la mienne en dehors de mon corps. Mel, quoiqu il arrive je te suis devoue et ne peu t oublier, tu m as ouvert ta porte et n ai su que te tendre une clef pour que tu me la ferme, je t en aurai s en doute trop demande, ou peut etre aurais je ouvert trop vite la fenetre de ton coeur sur le monde, toi seul en connais la reponse. Je ne voulais apr nos discussions que pouvoir te connaitre, et te faire voir le monde par un regard plus ouvert, moins craintif, mais bien plus sombre, meme si le tien est deja baigne par l obscurite. Ma vie est une suite de faux pas, une suite de deveine, un amoncellement d echec et de frustration, tout ce qui fait de moi ce que je suis, tout ce qui fait que je suis un autre que mon voisin. Je ne suis pas different des autres mais n en suis pas pour autant leur semblable. Je suis et ne pourrais le renier, un homin au passe charge, au present lourd et a l avenir pesant, je ne veux te faire porter ce que tu ne peux porter, je ne veux te faire endurer ce que j ai pu endurer, je connais ta force et la mienne, je sais ce que tu ne sais pas. Tu es une etoile qui brille par habitude, ou alors une lune qui ne fiat que refleter la lumiere d un soleil. Ta lumiere ne demande qu a s epanouir ou a se reveler, pends en la force, tu es semblable a tout homin, tu as cette force en toi, il ne te faut que la trouver, et l exploiter. Je suis la..... Mes mots sont la..... Mais mon ame est lasse..... Je ne veux pousser les gens la ou ils ne veulent pas aller, mais mon coeur ne peut supporter de voir les gens dans l ombre de leur propre eclat. Voir des soleils qui brillent de leur obscurite est un triste spectace, pourquoi la peur ou l incomprehension sont ils nos lots? Pourquoi la peur du mal nous fait reculer devant le bon. Ma Duk, nous a offert un monde de beaute et de merveille, nous le maltraitons par nos egoismes, nos le detruisont par notre crainte de l inconnu. Osons decouvrir ensemble ce qu est notre futur, marchons vers cette horizon qui n existe pas encore qu est notre vie. Ne fuyons plus devans la vie. Qui suis je? Que fais je? Ou vais je? Qui n a jamais ose repondre a ces questions par son coeur, par son esprit, par son ame? Qui n a jamais eu peur de ce qu il allait realiser? Qui peut se prevaloir d une reussite totale de ses reponses? Je me veux etre fort pour ce que j ai ete faible, je me veux etre lumiere pour ce que j ai ete sombre, je me veux etre genereux pour ce que j ai ete egoiste, je me veux etre mieux que ce que j ai ete de pire. Je veux etre Moi Je suis homin, plus que Fyros, je suis un voyageur de la pense avant mes actes. Je fais de ma vie le chemin qui est le mien. J execute les desirs qui me sont mien, j exauce les souhaits de ceux qui me sont proche, meme s ils ne s en rendent pas compte. Un souhait..... Exauce..... C est comme une plaie que l on ouvre, cela va faire mal, car cela est bon pour nous. Nous avons peur de ce qui nous fais du bien de peur de le perdre. Mais je fairais mal si je peux faire du bien. Et pour cela, je vie. Le chemin de mon esprit est balise par les principes de ma conscience, la route de mon coeur est borne par les desirs de mon ame. Mais quoiqu il arrive, je serais mon guide sur le chemin que je me tracerais jusqu a ma destination finale. Chemin, route, voie, rue, passage, le sentier de nos vies fini toujours sur un ravin noir, froid. Mais j irais fier jusqu a cette fin car je serais ma lumiere pour affronter l obscurite, vous serez la chaleur qui me tiendra chaud la nuit, tu seras l epaule qui recueillera ma tete pour que je me repose. Mais j irais au bout jusqu a la fin de ma vie.

<Tannick replia le parchemin qu il venait d ecrire, le roula et le cacheta avec de la seve ardente, dans un sceau rouge simbolisant une flamme, flamme de la vie. Il alla deposer le parchemin sur la pas de la porte de cette jeune homin, Mel Cence. Lame au fourreau et larme a l oeil, il reparti sans se retourner alors qu il entendait deja la porte s ouvrir. Seul dos au soleil, sa direction: l obscurite. Sa mission: l eclairer aussi loin qu il le pourra.>


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