Bratakk : Différence entre versions

De EncyclopAtys

(correction de quelques fautes et ajout de liens)
Ligne 4 : Ligne 4 :
  
  
'''''Assis sur l'herbe fraiche des primes racines, Bratakk contemplait ses mains pleine de sève. Une fois encore il avait échappé à la patrouille Kittin. Cette sève, il la fixait et des souvenirs remonèrent...
+
'''''Assis sur l'herbe fraiche des primes racines, Bratakk contemplait ses mains pleine de sève. Une fois encore il avait échappé à la patrouille [[Kitin]]. Cette sève, il la fixait et des souvenirs remontèrent...
 
'''''
 
'''''
  
Il était né dans un petit village, non pas un petit village mais un avant poste le long de la frontière nord, là où le sable est omniprésent, de même que les [[Fyros]] et les Kittins. Là où les plus faible ne survivent pas très longtemps, victime des animaux du désert ou de la chaleur. Là ou les homins sont destinés à la guerre et les homines au marchandage, à la fabrication d’objets, à la culture… et à la procréation.
+
Il était né dans un petit village, non pas un petit village mais un avant poste le long de la frontière nord, là où le sable est omniprésent, de même que les [[Fyros]] et les Kitins. Là où les plus faible ne survivent pas très longtemps, victime des animaux du désert ou de la chaleur. Là ou les homins sont destinés à la guerre et les homines au marchandage, à la fabrication d’objets, à la culture… et à la procréation.
 
Chulak, car tel était le nom de cet avant poste depuis si longtemps oublié par le Roi, survivait tant bien que mal aux attaques de ses ennemis, accueillant chaque matis comme un secours et chaque non matis comme un ennemi. La vie était rude mais les matis survivaient, en compagnie d’une poignée de [[Fyros]], esclaves capturés et survivant des raids.
 
Chulak, car tel était le nom de cet avant poste depuis si longtemps oublié par le Roi, survivait tant bien que mal aux attaques de ses ennemis, accueillant chaque matis comme un secours et chaque non matis comme un ennemi. La vie était rude mais les matis survivaient, en compagnie d’une poignée de [[Fyros]], esclaves capturés et survivant des raids.
 
Il apprit le combat, car il était [[Homin]] et tel était son devoir. Il apprit à se cacher dans le désert, à économiser son eau, à reconnaître les traces du Kittin, les pièges fourbes du [[Fyros]], car cela était nécéssaire pour survivre. Il apprit à respecter, louer et honorer [[Jena]]. Il apprit la Karavan, car elle était à Chulak et constituait le dernier lien avec le reste du continent, et le seul moyen de ne pas définitivement mourir si l’ennemi vous submergeait.
 
Il apprit le combat, car il était [[Homin]] et tel était son devoir. Il apprit à se cacher dans le désert, à économiser son eau, à reconnaître les traces du Kittin, les pièges fourbes du [[Fyros]], car cela était nécéssaire pour survivre. Il apprit à respecter, louer et honorer [[Jena]]. Il apprit la Karavan, car elle était à Chulak et constituait le dernier lien avec le reste du continent, et le seul moyen de ne pas définitivement mourir si l’ennemi vous submergeait.
Ligne 33 : Ligne 33 :
 
Ce nom et toutes les images qui y étaient attachées se bousculaient encore dans sa tête quand la relève vint. Il alla alors se coucher.
 
Ce nom et toutes les images qui y étaient attachées se bousculaient encore dans sa tête quand la relève vint. Il alla alors se coucher.
  
des images lui parvinrent pendant son sommeil.
+
Des images lui parvinrent pendant son sommeil.
  
 
Cyrcee... Elle avait passé beaucoup de temps avec lui. Et lui, comme envouté par cette Karavane accourait lorsqu'elle le demandait. Que de temps ils avaient passé ensemble. Il l'avait accompagné souvent au dehors du village lui servant de garde du corps. Il ne savait pas trop ce que cela voulait dire au début, mais il avait compris petit à petit. Il était avec elle et la protégeait de tous les dangers.
 
Cyrcee... Elle avait passé beaucoup de temps avec lui. Et lui, comme envouté par cette Karavane accourait lorsqu'elle le demandait. Que de temps ils avaient passé ensemble. Il l'avait accompagné souvent au dehors du village lui servant de garde du corps. Il ne savait pas trop ce que cela voulait dire au début, mais il avait compris petit à petit. Il était avec elle et la protégeait de tous les dangers.
Ligne 46 : Ligne 46 :
  
  
Il pensait a Cyrcee. Oh, jamais ils n'avaient partagé la même couche.. Non, un homin et une Karavane... Impensable. Mais il y avait eut des contacts, des caresses, toujours avec cette seconde peauqu'elle portait et a chaque fois un trouble qui les avait parcourus. Combien de fois il avait faillis arracher ce masque pour lui voler un baiser et connaitre ses levres. Mais jamais il n'avait osé. Elle, consciente de sa frustration, l'avait encouragé a avoir de jeunes homines en maitresses. Ou etait ce pour une autre raison, il ne le savait...
+
Il pensait a Cyrcee. Oh, jamais ils n'avaient partagé la même couche.. Non, un homin et une Karavane... Impensable. Mais il y avait eut des contacts, des caresses, toujours avec cette seconde peauqu'elle portait et a chaque fois un trouble qui les avait parcourus. Combien de fois il avait faillis arracher ce masque pour lui voler un baiser et connaitre ses lèvres. Mais jamais il n'avait osé. Elle, consciente de sa frustration, l'avait encouragé a avoir de jeunes homines en maitresses. Ou était-ce pour une autre raison, il ne le savait...
  
 
Bratakk avait été heureux, mais cela ne dura pas. Un jour, lors qu'une promenade dans le desert, alors que la nuit tombait, Cyrcee s'agenouillat face a lui. Il crut voir son masque changer et il rut appercevoir des yeux d'un bleu irréel.
 
Bratakk avait été heureux, mais cela ne dura pas. Un jour, lors qu'une promenade dans le desert, alors que la nuit tombait, Cyrcee s'agenouillat face a lui. Il crut voir son masque changer et il rut appercevoir des yeux d'un bleu irréel.
Ligne 58 : Ligne 58 :
  
 
Le lendemain, Bratakk partit à la rencontre du convoi. Il rencontra le Effseh.
 
Le lendemain, Bratakk partit à la rencontre du convoi. Il rencontra le Effseh.
Bien plus tard il apprit qu'une armée [[Kittins]] avait rasé Chulak peu de temps apres son depart et qu'il n'y avait pas eut un seul survivant.
+
Bien plus tard il apprit qu'une armée [[Kitins]] avait rasé Chulak peu de temps apres son depart et qu'il n'y avait pas eut un seul survivant.
  
 
Bratakk n'eut plus jamais de nouvelles de Cyrcee...
 
Bratakk n'eut plus jamais de nouvelles de Cyrcee...
Ligne 83 : Ligne 83 :
 
Longtemps après, Bratakk retrouva à [[Yrkanis (ville)|Yrkanis]] Tuuli Verine, fille de Teralevi Verine et s'engagea auprès d'elle.
 
Longtemps après, Bratakk retrouva à [[Yrkanis (ville)|Yrkanis]] Tuuli Verine, fille de Teralevi Verine et s'engagea auprès d'elle.
 
[[Catégorie:Homins]]
 
[[Catégorie:Homins]]
 +
[[Catégorie:Homins Matis]]

Version du 7 juin 2005 à 13:26

Nom : Bratakk

Guilde : Lumière d'Atys


Assis sur l'herbe fraiche des primes racines, Bratakk contemplait ses mains pleine de sève. Une fois encore il avait échappé à la patrouille Kitin. Cette sève, il la fixait et des souvenirs remontèrent...


Il était né dans un petit village, non pas un petit village mais un avant poste le long de la frontière nord, là où le sable est omniprésent, de même que les Fyros et les Kitins. Là où les plus faible ne survivent pas très longtemps, victime des animaux du désert ou de la chaleur. Là ou les homins sont destinés à la guerre et les homines au marchandage, à la fabrication d’objets, à la culture… et à la procréation. Chulak, car tel était le nom de cet avant poste depuis si longtemps oublié par le Roi, survivait tant bien que mal aux attaques de ses ennemis, accueillant chaque matis comme un secours et chaque non matis comme un ennemi. La vie était rude mais les matis survivaient, en compagnie d’une poignée de Fyros, esclaves capturés et survivant des raids. Il apprit le combat, car il était Homin et tel était son devoir. Il apprit à se cacher dans le désert, à économiser son eau, à reconnaître les traces du Kittin, les pièges fourbes du Fyros, car cela était nécéssaire pour survivre. Il apprit à respecter, louer et honorer Jena. Il apprit la Karavan, car elle était à Chulak et constituait le dernier lien avec le reste du continent, et le seul moyen de ne pas définitivement mourir si l’ennemi vous submergeait.

Et un jour, avec la Karavan, ELLE lui apparut. Elle portait la tenue des Karavanes, moulant son corps parfait et cachant son visage qu’il devinait parfait aussi. Elle venait voir le capitaine de Chulak, mais contrairement à l’habitude, elle ne repartit pas immédiatement après. Au contraire, elle s’installa inconfortablement dans le camp et commença à partager la vie des Homins.

Il se rappela alors sa rencontre... LA rencontre

Il faisait chaud et le bruit envahissait Chulak. Il était assis à l'entrée du village et regardait vers le désert et à coté de lui se tenait à genoux cette Karavane...

"Que fais tu la Bratakk , demanda t elle ? -Je surveille le désert." Il la regardait et tentait de voir derriere ce masque. "Il ne bougera pas ...dit elle avec un petit rire. - Ne vous moquez pas... - Mais je ne me moque pas..oula, quel regard...Tu me ferait du mal ?" Ce disant elle lui pris la main. Il se laissa faire, même si il frémit a ce contact. Elle guida sa main jusqu'à son propre cou... C'"était la première fois que la peau de Bratakk touchait une armure de la Karavan et le contact etait chaud, comme une seconde peau... Les sens de l'homin s'emballaient. "Non, tu ne me fera aucun mal... car c'est dans tes gênes mon jeune homin..." Il ne répondit rien mais il se savait incapable de lui faire le moindre mal. Jamais.

Et derrière le masque un sourire apparut car elle savait qu'elle avait acquis une fidélité indestructible de la part de cet homin.

"Les miens me nomment Cyrcee, Bratakk..."

Ce nom et toutes les images qui y étaient attachées se bousculaient encore dans sa tête quand la relève vint. Il alla alors se coucher.

Des images lui parvinrent pendant son sommeil.

Cyrcee... Elle avait passé beaucoup de temps avec lui. Et lui, comme envouté par cette Karavane accourait lorsqu'elle le demandait. Que de temps ils avaient passé ensemble. Il l'avait accompagné souvent au dehors du village lui servant de garde du corps. Il ne savait pas trop ce que cela voulait dire au début, mais il avait compris petit à petit. Il était avec elle et la protégeait de tous les dangers.

Les saisons s'étaient écoulés et il était heureux. Il aprenait de nombreuses chose. Hormis le combat il savait maintenant bien se comporter, pas toujours comme ce Guerrier Barbare qu'il était. Lire, écrire, bien se comporter, tout cela il savait le faire maintenant. Et il avait appris pour etre plus près de sa Karavane.

Et comme il fallait s'y attendre, il tomba amoureux.

Des images douloureuses vinrent dans ses rèves et l'homin se reveilla en sursaut. Il se rappela les paroles de Cyrcee au tout début, lorsqu'elle lui expliqua ce qu'était un garde du corps. "Une relation amoureuse entre un garde du corps et son principal est vouée à un échec... Ne jamais trop s'attacher." Elle avait raison... Il se revit quittant Chulak... Les larmes vinrent a ses yeux.

Et lorsqu'il ferma les yeux, ce n'est pas le visage de Cyrcee qui lui vint à l'esprit.


Il pensait a Cyrcee. Oh, jamais ils n'avaient partagé la même couche.. Non, un homin et une Karavane... Impensable. Mais il y avait eut des contacts, des caresses, toujours avec cette seconde peauqu'elle portait et a chaque fois un trouble qui les avait parcourus. Combien de fois il avait faillis arracher ce masque pour lui voler un baiser et connaitre ses lèvres. Mais jamais il n'avait osé. Elle, consciente de sa frustration, l'avait encouragé a avoir de jeunes homines en maitresses. Ou était-ce pour une autre raison, il ne le savait...

Bratakk avait été heureux, mais cela ne dura pas. Un jour, lors qu'une promenade dans le desert, alors que la nuit tombait, Cyrcee s'agenouillat face a lui. Il crut voir son masque changer et il rut appercevoir des yeux d'un bleu irréel.

Elle lui prit les mains et lui dit : "Bratakk, j'ai passé de bons moments avec toi, mais je dois me consacrer a des choses plus sérieuses désormais." Elle l'aurait transpercé avec une patte de Kincher qu'il n'aurait pas eut plus mal. "Prochainement, la personne que j'aime va venir ici et il te vaporiserait si il te trouvais ici. Ce que je comprends puique je ferais de même si il ramene une de ses aventures d'un soir." Comment pouvait elle dire cela... Bratakk n'en croyait pas ses oreilles. Ainsi il n'était que cela pour elle... Il gardait sa colère, sa douleur, comme il avait appris a le faire. "Tu ne peux donc rester à Chulak. Un convoi homin passe pas loin de Chulak en ce moment, rejoins le et suis le. Je te demande une derniere chose et après tu sera libre. Trouve une jeune homine à protéger, Atys n'en manque pas. Et si elle le merite, sois lui aussi fidèle qu'a moi. Que Jena Veille sur toi mon Bratakk..."

Elle se leva et partit. Il ne vit pas les larmes dans ses yeux et il resta seul, avec sa douleur, sa colère et sa haine...

Le lendemain, Bratakk partit à la rencontre du convoi. Il rencontra le Effseh. Bien plus tard il apprit qu'une armée Kitins avait rasé Chulak peu de temps apres son depart et qu'il n'y avait pas eut un seul survivant.

Bratakk n'eut plus jamais de nouvelles de Cyrcee...

Bratakk avait quitté Chulak le coeur gros et se rendait à la recherche du convoi.

Mais de convoi il n'y avait plus. Juste des morts, en nombre... Tous morts ils étaient tous morts... Maudits kittins... Un rale se fit entendre... Cela venait de dessous un lourd kittin. Apres moult effort, Bratakk parvint a extraire le corps d'un noble matis. Il portait une lourde armure et de sa main s'echappa un marteau. Bratakk aidait le survivant à enlever son casque.

"Merci homin... " Bratakk regarda les blessures du noble matis... Il se maudit encore une fois de n'avoir pas appris les bases du soin...

"Ne t'en fait pas pour moi, même la magie ne peux plus rien... Mais j'en ai occis plus d'un..." Un rire profond qui finit dans un crachemeent de sang.

De sa poigne puissante, il aggrippa bratakk par le cou et amena son visage près du sien. "Homin... "Il fixa Bratakk dans les yeux. "Ma fille... Elle est en vie, je le sais. Promets moi de la retrouver et de veiller sur elle". Bratakk ne savait que dire, mais l'homme le secoua :"PROMETS MOI - Je le promets..."

La main qui tenait son cou lacha Bratakk et l'homin perdit de sa force... Son corps sans vie fut déposé par Bratakk au sol.

Ne sachant que faire, il commenca a fouiller l'homin mort. Il trouva quelques papiers qui lui permirent de savoir qui il était.

Après avoir procédé a une cérémonie, Bratakk reprit son chemin, un morceau d'étoffe désormais à son poignet.

Longtemps après, Bratakk retrouva à Yrkanis Tuuli Verine, fille de Teralevi Verine et s'engagea auprès d'elle.