Ambre taxonomique | |
Flyners en hiver | |
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Règne | Végétal |
Catégorie | Plante aérienne |
Écosystème | Lacs |
Type de riposte | Sans défense |
Le flyner est une plante dite « aérienne ». En effet, il a la particularité de s'élever plus léger que l'air, simplement retenu au sol par une racine bulbeuse apparente.
Cette caractéristique permet à la plante de garder sa partie la plus fragile hors d'atteinte des herbivores qui adoreraient la croquer (5 à 10 mètres du sol), tout en lui laissant la possibilité d'être très vaste afin d'absorber un maximum de lumière.
La feuille d'un jeune flyner est si légère qu'une simple brise emportera un morceau que l'on aurait coupé. Mais ce sont en réalité les fruits (cônes creux) situés sous la feuille arrondie qui assurent la principale source de sustentation et participent d’une technique de dissémination astucieuse. Ils sont remplis d’un gaz très léger produit par la plante elle-même.
La floraison se déroule à la fin de l'été et une fleur unique apparaît au dessus du lobe de la feuille qui peut dépasser les deux mètres de diamètre sur les plus grands spécimens.
Le flyner se détache à maturité de son bulbe d’ancrage par jour de bon vent, et s’élève rapidement haut dans le ciel. Certains ingéoliens trykers pensent que le gaz contenu dans les fruits subit une modification à une certaine hauteur et devient plus lourd ce qui fait retomber la plante à un autre endroit. Une fois au sol les fruits s’accrochent et se transforment en bulbe d’ancrage pour un nouveau flyner qui recommence le cycle.
Les flyners n'ont que très peu de goût et ne sont pas nourrissants. Coupés en lamelles et assaisonnés, ils peuvent néanmoins accompagner d'autres mets plus nourrissants. Les Trykers apprécient eux aussi cette plante à table, et ils imaginent sans cesse de nouvelles façons de l'accommoder. Les bulbes ne sont pas comestibles.
L'impression de légèreté de cette plante donna l'idée aux Trykers de l'exploiter pour naviguer dans les airs. En réalité, la plante n'est pas assez légère pour emporter par elle même une charge , mais sa forme capture très bien les vents qui peuvent la faire planer sur de longues distances. Cette très bonne prise au vent a permis à des esclaves trykers de s'évader[1] en coupant le bas de la tige et en s'y agrippant.