Allez, laissons une petite trace écrite sur cette belle planète ! ('faut bien que je sois célèbre un jour où l'autre)
Bon, par où je commence ?
Je suis Owimboweh, un jeune Zoraï qui a grandi dans le campement des Rangers près des ruines de Silan. J'ai commencé récemment ma formation auprès des différents instructeurs du camp pour partir bientôt vers le continent.
J'avoue que je serais bien resté quelques années de plus dans le camp mais Nomis Merclao a insisté pour que je parte, je crois qu'il en a marre de me voir glander à longueur de journée alors que la plupart des Homins de mon âge sont déjà partis depuis un moment. C'est lui qui m'a plus ou moins pris sous son aile dès mon arrivée, d'ailleurs il adore raconter (de manière théâtrale et exagérée) mon arrivée un peu bizarre sur le camp, je vous laisse sa version de l'histoire :
"C'était il y a une vingtaine d'années, une nuit assez terrifiante, où on entend des bestioles roder et des Gingos hurler à la mort pas très loin, une nuit où on se demande même si le campement est encore un endroit sûr. Le temps lui-même n'était pas très rassurant, c'était un orage très violent mêlé à de la neige, ce qui était étonnant pour une nuit d'automne. Malgré la tempête je patrouillais autour du camp pour repousser une meute de Gingos avec mes meilleurs sorts..." (ça il l'a surement inventé, les Gingos ne s'approchent jamais aussi près, enfin bref) "...Soudain, alors que je résistais courageusement à une trentaine de bêtes féroces, une énorme machine (semblable à celles de la Karavan mais en bien plus grand) se téléporta en face de moi à quelques mètres, ce qui suffit à faire fuir toute la meute de bêtes. Je restais immobile face à cet étrange bâtiment flottant à quelques mètres du sol, essayant de comprendre ce que c'était. Une successions de bruits métalliques se firent entendre, et un large rayon lumineux s'alluma vers le sol, à l'intérieur de cette lumière quelque chose commençait à descendre... Et là BOUMMMM !!" (il fait les bruitages pour faire peur aux enfants) "La foudre tomba sur la grosse machine qui disparut dans le ciel en laissant deux trainées de feu ! Sur le sol, là où il y avait le rayon de lumière, se trouvait un Mektoub allongé et couvert de sang, et blotti contre lui se trouvait un nouveau-né Zoraï pleurant de toutes ses forces."
[Suite au prochain numéro]