En exclusivité pour l'Encyclo, le texte de la pièce !
La scène est vide. Elle représente la maison des Ba'arppy. Entrent Kealey et Lipsen.
Kealey se retire, Lipsen reste seule face au public.
Breggie entre, lipsen se retourne pour faire face à Breggie.
Breggie se retire, Lipsen reste seule.
Lipsen se retire
Enan et Kealey entrent sur la scène.
· Enan : Mon amour... *accoure auprès de Kealey*
· Kealey : Mon âme...
· Enan : Mon coeur...
· Kealey : Comme tu m'as manqué ! *saisit les mains d Enan*
* Enan : Nous ne nous sommes quittés que quelques minutes... *se reprenant*
(courte pause)
Mais elles furent pour moi aussi longues que dix années d'emprisonnement !
· Kealey : Est-ce là tout ! (courte pause) Elles furent pour moi aussi longues que dix vies à travailler dans les champs !
· Enan : Comment ai-je pu rester loin de toi si longtemps ? (courte pause) Tu dois me trouver odieux et infâme de t'avoir ainsi laissée seule...
* Kealey, *radieuse* : Alors, qu'ont dit tes parents ?
> * Enan, *sombre* : Ils sont d'accord.
> * Kealey : Quelle est cette impression que j'ai, que tu me caches une partie de la vérité ?
> * Enan, *sombre* : Hé bien...
> * Kealey, *inquiête* : Crois-tu que je feins mes sentiments, et que je ne sais voir quand quelque chose t'oppresse ?
> * Enan : *cede a cette phrase* Je les ai quittés, ils ne voulaient pas que j'épouse une homine élevée dans la foi de Jena.
> * Kealey, *s'appitoyant* : Oh ! Mon tendre Enan ! Tu t'es brouillé avec tes parents par amour pour moi ?
> * Enan : Oui, car depuis que nos regards se sont croisés, plus rien d'autre n'a d'importance. (courte pause) Et toi, as-tu déjà parlé à ton père ?
> * Kealey : Pas encore, mais il sera ravi ! (courte pause) J'en ai déjà parlé à Lipsen et devine qu'elle fut sa réaction ?
> * Enan : Lipsen ? Qui est Lipsen ?
> * Kealey : Elle officie chez nous depuis quelques années. Mon père lui offre le gîte et le couvert en échange de ses services.
> * Enan : De ses services ? Tu veux dire que ton père et Lipsen ?
> * Kealey : Grands vents, non ! Elle ne fait que quelques taches ménagères. (courte pause) Mais c'est à elle que je me suis toujours confiée, et là encore... Oh ! Je crois entendre la voix de mon père ! Cachons-nous vite ! (courte pause) Il ne faut pas qu'il te voie avant que je ne lui ai annoncé la nouvelle, cela gâcherait l'effet de surprise et sa joie en serait amoindrie ! > > Enan et Kealey se cachent derrière un meuble. > >
>
> Breggie entre avec Garmer.
>
> * Garmer : Riche, soit, mais riche comment ?
> * Breggie : Riche comme un diplomate, comme un député !
> * Garmer : Cela fait plus riche qu'un banquier.
> * Breggie : Et il m'a offert une somme considérable.
> * Garmer : Considérable, soit, mais considérable comment ?
> * Breggie : Aussi considérable qu'Atys est vaste et que Jena est belle.
> * Garmer : C'est plus considérable que ce qu'un banquier aurait pu se permettre.
> * Breggie : Je vous ai fait mander rapidement, afin de vous remettre la somme, mais il ne me l'a pas encore donnée. (courte pause)
Il ne devrait pas tarder. Ah, mais n'est-ce pas lui que j'entends arriver ?
> Entre Bexie.
> * Breggie : Ah, non, c'est mon épouse.
> * Bexie : Bonjour Garmer.
(/saluer a Garmer) (/saluer a Bexie)
> * Garmer : Madame, c'est toujours un plaisir de vous rencontrer.
> * Bexie, *souriante* : Alors, tu as finalement trouvée Kealey ?
> * Breggie : Je ne sais où elle se cache. Je l'ai cherchée toute la matinée sans la trouver...
> * Bexie : As-tu demandé à Lipsen ? Elles sont souvent ensemble.
> * Breggie : Je l'ai fait, mais elle ne l'a pas vue.
> * Bexie : Peut-être est-elle allée faire un tour en ville, elle finira bien par revenir.
> * Garmer : Madame, je vous présente toutes mes excuses, mais nous parlions affaires avec votre mari.
> * Bexie : Bien sûr. Je vous laisse. Je vous enverrai Kealley si je la trouve.
> Bexie se retire.
> * Garmer : Qu'allez-vous donc faire de cette somme ?
(courte pause)
Si je puis me permettre, j'ai quelques personnes qui souhaiteraient en emprunter...
> * Breggie : Des emprunts ? Non, cela n'est jamais sûr.
> * Garmer : Mais cela peut rendre une somme considérable encore plus formidable !
> * Breggie : Non, pas d'emprunts, trouvez autre chose. Je tiens à ce que cette somme ne soit pas mise en danger.
> * Garmer : Mais Monsieur, pardonnez-moi... Il n'est pas possible de faire fructifier votre pécule sans prendre aucun risque. (courte pause) Sans cela, chaque homin serait aussi riche que vous le serez bientôt...
> Aeddan entre
> * Breggie : Ah ! Mais voici l'homin dont je vous parlais ! Aeddan, je vous présente Garmer, l'un de mes plus proches amis, et fidèle conseiller.
> * Garmer : Enchanté de faire votre connaissance, monsieur...
> * Aeddan : ...Mac'Cautty. Monsieur...
> * Garmer : Be'Laury.
> * Aeddan : Enchanté.
> * Aeddan, *se tournant vers Breggie, et tendant une valise* Monsieur, je vous ai apporté ce que je vous avais promis ce matin-même.
> * Breggie, *tentant de prendre la valise avec avidité* Et j'honorerai ma part de notre marché.
> * Aeddan, *retenant la valise* Vous avez toute ma confiance, monsieur. Mais un billet pour vous engager ne serait pas pour autant de refus.
> * Breggie, *lâchant la valise à regret* Bien sûr. Laissez-moi aller chercher un papier, et de quoi écrire.
> Breggie sort.
> * Garmer : Ainsi, vous êtes... >
> Lipsen entre et interrompt la conversation. > > * Garmer, *pour lui-même* Ne peut-on discuter tranquillement dans > cette maison, sans être en permanence dérangés ?
> * Garmer, *se tournant vers Lipsie* Mademoiselle.
> * Lipsen, *rouge* Monsieur...
> * Aeddan : Mademoiselle.
> * Lipsen : Monsieur. /saluer
> * Garmer : Vous semblez troublée, pouvons nous faire quoique ce soit...
> * Lipsen : Oh, vous êtes sans doute le seul qui puisse m'aider, mais également le seul auquel je ne puis me confier...
> * Garmer : Est-ce un problème financier, et vous souhaiteriez que > Breggie l'ignore ?
*Lipsen regarde Aeddan, visiblement gênée*
> * Aeddan : Je vais retrouver monsieur Ba'Arppy.
> Aeddan se retire.
> * Lipsen, *regardant Aeddan partir* Non, monsieur. Pardonnez-moi, je suis confuse, et ce trouble m'empêche de vous dire ce que je souhaiterais.
(se retourne)
> * Garmer : Parlez sans crainte, un banquier est aussi un confident et un ami pour chacun de ses clients.
> * Lipsen *s’approche de Garmer* Mais cela n'a rien à voir avec les dappers monsieur...
> * Garmer : Hé bien dites-moi donc ce qui vous trouble tant ; je vous promets de faire ce que je pourrai afin de vous soulager.
> * Lipsen, *rouge* Ne vous êtes vous aperçu de rien, monsieur ?
> * Garmer : Hé bien... Je vous rencontre depuis quelques semaines à chaque fois que je viens rendre visite aux Ba'Arppy, mais quoi de plus naturel ?
> * Lipsen : Oui... C'est bien naturel... *déçue*
> * Garmer : Et qu'il ne se passe une fois sans que vous me parliez, me demandiez de mes nouvelles, me souhaitiez bon voyage. (courte pause)
Ah ! J'ai trouvé ! Vous souhaitez être mieux éduquée ! Pauvre orpheline, j'ai appris votre histoire, et j'en fus grandement troublée.
> * Lipsen : Mais non monsieur ! Mais non !!! (courte pause)
Oh, pardonnez-moi, je ne voulais pas vous offenser...
(courte pause) Mais vous n'y êtes pas... *soupire*
> * Garmer : Mais je ne pourrais pas vous aider avant que vous ne m'ayez parlé...
> * Lipsen : Ce n'est pas votre aide, monsieur, que je recherche... Mais votre oreille attentive...
> * Garmer, *pointant son Oreille* Elle est tout à vous, je vous écoute.
> * Lipsen : Ce n'est pas de cette oreille que je parle, monsieur...
> * Garmer, *pointant son autre Oreille* L'une et l'autre sont à vous mademoiselle.
> * Lipsen, *soupirant* Mais je ne puis vous dire cela monsieur...
> * Garmer : Vous venez de me dire que vous aviez besoin de mon Oreille attentive pourtant...
> * Lipsen : Attentive, monsieur, oui ! (courte pause)
Mais pas à mes mots.
> * Garmer, *reste muet un instant* Je n'entends rien d'autre... Ah...si ! (courte pause)
*souriant* Il fallait me le dire tout de suite !
> * Lipsen, *radieuse* Vous...
> * Garmer : Oui, je les entends maintenant, ces battements incessants !
> * Lipsen, *mettant la main sur son coeur en rougissant* Oh...
> * Garmer : Je m'en occuperai, soyez sans crainte. (courte pause) Dès que monsieur Ba'Arppy sera de retour, je lui proposerai d'investir dans de nouveaux volets qui ne claqueront pas au gré du vent.
> * Lipsen, *les larmes aux yeux* Oh, monsieur... > > Lipsen part en courant, cachant son trouble. > > * Garmer : La pauvre homine... se mettre dans de tels états pour le battement des volets... (courte pause)
> > Garmer se retire. >
> Kealey et Enan reviennent sur la scène.
> > * Enan : Je ne lui permettrai pas de décider de ton sort à ta place !
> * Kealey : Enan ! Je t'aime, je n'en épouserai jamais un autre !
> * Enan : Mais ton père veut décider à ta place ! Viens avec moi, > fuyons ensemble !
* Kealey : Non Enan, nous ne pouvons fuir ainsi, ce serait lâche ! Nous devons le lui faire comprendre, le lui faire comprendre.
> * Enan : Lui faire comprendre ? (courte pause) Mais seul les dappers l'intéressent ! Vois comme il louchait sur la valise de ce vil... de ce fourbe ! (courte pause) Ah ! La rage m'emporte ! Je vais les retrouver !
> * Kealey : Non, Enan ! N'y vas pas !
> * Enan : Préfères-tu épouser Aeddan ? Il n'y a pas d'autres solutions, je vais leur parler !
> * Kealey, *essayant de retenir Enan* Enan...
> Enan se retire, laissant Kealey seule.
> * Kealey : Par les Vents, par les Eaux, est-ce là la divine punition de Jena contre laquelle mon père m'a tant mise en garde ? (courte pause) Pour avoir aimé un homin à la foi différente, me punit-elle en répandant le malheur et l'incompréhension dans ma maison ?
> On entend des cris, dans les coulisses.
> * Enan : Fourbe ! Malhonnête ! Crois-tu pouvoir acheter l'amour ?
> * Aeddan : Hérétique ! Tu ne comprends rien aux rêgles qui dirigent notre société ! Retourne dans la jungle !
> * Enan : Jamais !
> * Aeddan : Alors je t'y forcerai !
> * Enan : Argh !
> Silence
> * Kealey : Ces cris... Ce silence... Non, il ne l'a tout de même pas tué ? Mon Enan !
* Prêtre de la Karavan (dans le public) : C'est la justice divine !
> Entrent Lipsen d'un côté et Bexie de l'autre
> * Lipsen, *les yeux rouges* J'ai entendu crier !
> * Bexie : Quel est tout ce tintamarre ?
> * Kealey, *en larmes* Mon Enan, mon Enam...
> * Lipsen : Mademoiselle Kealey... Que s'est-il passé ?
> * Bexie : Allons ma fille, parle, explique-nous.
> Kealey se lève, et s'enfuit.
> * Bexie : Que lui prend-il donc encore ? (courte pause)
Oh... Elle reviendra, comme à chaque fois.
(courte pause)
> * Lipsen : Oh, madame, vous ne pourriez comprendre.
> * Bexie : A mon âge, on comprend bien des choses.
> * Lipsen : C'est que, madame, j'aime un homin, mais il ne voit pas les indices que je lui laisse...
> * Bexie : Hé bien donnez-lui d'autres indices, il finira par comprendre...
> * Lipsen : J'ai déjà tout fait madame, mais je crains de trop m'exposer... et s'il refusait, je serais abattue...
> * Bexie : Et si vous ne faites rien, vous le serez aussi.
> * Lipsen : Je pourrais me nourrir d'espoirs, de rêves...
> * Bexie : Ce n'est pas ainsi que vous serez comblée mon enfant. Mais quel est donc l'heureux élu ?
> * Lipsen : C'est...
> * Bexie, *s'approchant* Oui ?
> * Lipsen, *dans un soufflé* Garmer...
> * Bexie : Garmer ?
> * Lipsen : Oui.
> * Bexie : Oh...
> Breggie revient avec un papier.
> * Breggie : Tout ce bruit m'a fait sursauter, et mon billet est couvert de ratures... Mais où sont Aeddan et Garmer ?
> * Lipsen, *soupirant* Garmer...
> * Bexie : Cesse donc de troubler cette enfant, tu vois bien que tu la chamboulles.
> * Breggie : Je la chamboule ? Voilà qui est nouveau...
> * Bexie : L'appât des dappers t'a-t-il donc rendu si aveugle que tu ne reconnaisses pas l'amour lorsqu'il se présente devant toi ?
> * Breggie : L'amour ? (courte pause) C'est ce qui vient une fois que les dappers sont suffisamment nombreux dans le coffre pour se soucier du reste...
> * Bexie : Et moi ? (courte pause) Ne m'as-tu jamais aimée ?
> * Breggie : Ne me parle pas ainsi, pas devant Lipsen !
> * Bexie : Et qu'aurions nous à cacher ? (courte pause) Un marriage arrangé, sans amour de ta part ? (courte pause) Toute la ville est au courant.
> * Breggie : Ca suffit !
> * Bexie : Non, ça ne suffit pas. (courte pause) Voilà vingt ans que je prodigue des conseils que je n'ai jamais suivis ! (courte pause) Sans notre fille, cela fait longtemps que nous ne serions plus mariés !
> Bexie sort.
> * Breggie : Que lui manque-t-il donc ? (courte pause)
Elle ne finit jamais son assiette, c'est la preuve qu'elle en a trop !
(courte pause)
Elle a une servante, pour ne pas avoir à se fatiguer... Et bientôt, nous pourrons déménager afin qu'elle ait plus d'espace encore pour se promener...
>
> Aeddan entre, un poignard à la main, la valise dans l'autre.
>
> * Breggie, *à Lipsen* C'est toi qui lui as monté la tête ?
Lipsen emote à Breggie /terrifie
(reprise de breggie)
> * Aeddan, *rangeant sa dague et prenant le billet* Elle est à vous.
> * Breggie, *prenant la valise et la posant dans un coin* Et elle est à vous... dès que je l'aurai retrouvée. (courte pause)
*s'adressant à Lipsen* Allez chercher ma fille et accompagnez la dans mon bureau. Nous vous y attendrons avec Aeddan.
> Lipsen sort, Breggie et Aeddan sortent de l'autre côté. > >
> > Garmer entre. > > * Garmer : Oh, la valise... > > Garmer *regarde alentours*. > > * Garmer : Hé bien il semble que le gagnant ce soit moi, finalement.
> Garmer prend la valise et fait quelques pas. On entend des cris dans les coulisses.
Ø * Kealey : Enaaan ! (courte pause) Non ! (courte pause) .. Jamais je ne vivrai sans toi ! Attends moi mon bien aime, je te suivrai meme dans la mort !!!
> Silence.
> * Garmer : Il n'y a pas que les volets qui font du bruit dans cette maison, mais peu m'importe, filons avant de nous faire prendre...
> Garmer sort. > >
> >
Aeddan et Breggie entrent
> > * Breggie : Quel raffut aujourd'hui...
> * Aeddan, *gene* Je n'ai rien entendu jusqu'à présent.
* Breggie, *au comble de l'anxiété* Ma valise ! Où est ma valise ?
> * Aeddan, *pointant un endroit vide* Je crois vous avoir vu la poser là...
> * Breggie, *allant dans le coin et piétinant sur place* Mais... Elle n'est plus là ! (courte pause) C'est vide ! *la main sur le coeur* C'est vide…!!
> * Aeddan : Votre épouse, peut-être, l'aura rangée...
> * Breggie : Je dois la retrouver, attendez-moi ici !
> Breggie sort.
> * Aeddan : Vais-je finalement enfin rencontrer ma promise ? (courte pause) Je n'ai plus de rivaux, me suis affranchi des formalités avec son père... Et je dois encore attendre...
> On entend des cris dans les coulisses.
> * Breggie : Ah ! Fourbe ! Scélérat ! Tu croyais me duper ?
> * Garmer : Vous ne me rattraperez pas !
> * Breggie : Tu vas voir ! *abat Garmer sous la colère*
> * Garmer : Argh !
> Silence >
> * Aeddan : Ca commence à sentir le roussi... Je ferais peut-être mieux de revenir chercher mon dû plus tard. (courte pause) J'ai mon billet, après tout...
> Breggie revient, un fusil à la main, la valise dans l'autre.
> * Aeddan : Breggie...
> * Breggie : Ce fourbe a voulu me voler !
> * Aeddan : Je comprends... Cela arrive, parfois. Deux voleurs de moins sur l'Ecorce...
> * Breggie : Deux ?
> * Aeddan *gêné* J'ai dit deux ? Je voulais dire un...
> On entend des cris dans les coulisses.
> * Lipsen : Garmeeer ! Nooon !..
> * Aeddan : Je vais aller voir ce qui se passe...
> Aeddan sort.
> * Breggie : Tant que j'ai ma valise... Il peut se passer n'importe quoi je m'en moque.
> On entend des cris dans les coulisses.
> * Lipsen *hurle* Tout cela, tout cela est arrivé par ta faute ! Meurs !!!
> * Aeddan : Argh !
> Bexie entre.
> * Bexie : Breggie ! Notre fille, notre perle... Oh Malheur !!!
> * Breggie : Cela peut attendre, il se passe des choses à côté je dois en avoir le coeur net.
> Breggie sort.
> * Bexie, *en larmes* Que pourrait-il y avoir de plus urgent... Ma fille est morte, je n'ai plus aucune raison de vivre...
> On entend des cris dans les coulisses.
> * Breggie : Qu'avez-vous fait, malheureuse ?
> * Lipsen : Ce... ce fusil ? Vous voulez me tuer ? (courte pause) Allez-y je n'ai plus rien à perdre, je vous devance meme!!!
> * Breggie : Non ne faites pas ca !
> * Lipsen : Si ! Argh...
> Silence.
> * Bexie qui s avance face au public : Jena a-t-elle maudit ce jour ?
> Bexie sort
>
> Dans les coulisses
> * Bexie *horrifiee* La mort de ta fille ne te suffisait pas qu'il fallait que tu assassines ces malheureux ?
> * Breggie *s’insurge* Je n'ai rien fait !
> * Bexie *hurle* Jena en jugera !
> * Breggie *frappe au Coeur* Argh !
> Bexie revient sur la scène, portant la valise. >
Ø * Bexie qui vient s adresser au public : Ø D'un mariage sans amour, c'est la seule chose qui reste. (courte pause) Ø Cette valise pleine de dappers dont je ne sais que faire. (courte pause) Ø Sans ma fille, ma chère fille, que me reste-t-il à faire ? O Jena, pourquoi as-tu maudit notre famille ? (courte pause) Ø Pourquoi m'as-tu retiré tout ce qui m'était cher en me confiant l'unique chose que je ne désirais pas ? (courte pause) Ø L'amour et l'âme doivent-ils se tairent pour que nous ne soyons pas... (courte pause) Ø Kealey, ma tendre Kealey... Il est trop tard maintenant, j'ai trouvé ce que je cherchais. Non, ce n'est pas ici. (courte pause) Ø Non, ce n'était pas toi Breggie, dont j'ai prononcé si souvent le nom, dont j'aurais voulu chanter les louanges sans que jamais tu ne daignes m'écouter... Ø (s’éloigne du public) Partons, partons, avant que je ne tombe moi-même. Il est trop tard, mon univers s'est écroulé.
> * Bexie, quittant la scène : Partons, rejoignons les nuages…