De EncyclopAtys
Sommaire
Première partie, Matsu la réfugiée
Ho dit papa, raconte moi encore une histoire. Thanys se retourna, dans un long soupir il commença. Très bien mon petit, couche toi et écoute bien. Je vais te raconter l’histoire de Matsu. Elle me l’a racontée un soir d’hiver comme celui-ci. L’enfant, les yeux émerveillés se coucha et écouta attentivement. Il connaissait cette histoire par cœur, c’était ça préférée, il savait que c’était aussi celle que son papa racontait le mieux.
Tout commença dans un petit village pas très loin de Pyr, il y a de cela presque cent ans maintenant. Nous venions à peine, depuis quelques générations de revenir à la surface. Les homins découvrant ce sol, avaient plein d’espoir. La communauté dont faisais partie Matsu était petite, environ une vingtaine de réfugiés y vivait. Matsu a toujours été très mystérieuse au sujet de ce passé, tout ce que je sais, c’est qu’un soir, cette petite communauté se fit ravagé par un essaim de kipesta.Matsu était une des rares survivantes.
Elle eu du mal à reprendre une vie normal après ce tragique accident, dans un piètre état elle rejoints la capitale, Pyr. La rage au ventre, elle s’enrôla dans la garde fyros. Quelques années passèrent, Matsu était affecté à la protection de la porte sud, son maître d’apprentissage étant très fière d’elle. Un jour il demanda à la voir, et lui dis ceci : Matsu, tu es de loin ma meilleur élève, tu sera je suis certain une grande guerrière. Il est temps maintenant que tu découvres l’écorce par toi-même. Je te libère de tes engagements, maître d’arme !
Matsu était à présent livrée à elle-même, se découvrant des talents dans le maniement de la pique, elle s’isola pour s’entraîner, jour et nuit. Jusqu’au jour où, au coin d’une ruelle à Pyr, elle rencontra un homin qui allait changer son existence.
Deuxième partie, Matsu la glorieuse
Il y avait du monde ce jour là au bar de Pyr, beaucoup de guerriers Fyros enivré par leur boisson, racontant leurs exploits de la journée avec des gestes maladroits. A vrai dire, ils me faisaient bien rire. J’avais l’habitude après une rude journée de combats de passer quelque instant dans cette auberge, avant de rentrer cher moi rue Dexton. J’étais assis à notre table habituel, Youl et Shanti dormaient déjà je suppose, il n’y avait plus que Sira qui commençait à piquer du nez.
C’est cette nuit que je l’aperçu la première fois, elle entra en amenant le vent glacial des rues de la cité, les flammes des bougies virevoltant sous l’effet de l’air froid qui s’engouffrait dans la salle. Tout le monde se retourna pour voir la nouvelle arrivante. C’était une guerrière Fyros, ces cheveux avaient la couleur de nos sables et ces yeux étaient d’un rouge sang. Chose troublante, je n’aurais su donner un âge à cette femme, les traits tirés de son visage laissaient entrevoir une vie sévère et rude, comme beaucoup d’exilé l’avait connu. J’étais émerveillé par cette beauté du désert qui se tenait là, devant moi.
« Je me nomme Matsu Tsuko, je suis à la recherche de guerriers assez fou pour me défier dans un duel singulier, alors qui aimerait goûter de ma pique ? »
Sa voix grave et forte fit écho dans toute la salle, son regard fixait les guerriers qui l’entouraient comme pour tester leur courage, avant même que les plus hardis n’osent s’approcher. Ils ne se firent pas attendre, rapidement les premiers volontaires sortirent dans la ruelle pour se retrouver face à la duelliste.
Le premier à s’avancer fut un jeune guerrier, venant à peine de sortir de l’école. Poussé par ces copains, il brandissait son épée qu’il semblait à peine réussir à soulever. Autant dire qu’il ne fit pas long. Les deux suivant était des bons combattants, mais face à une pique ils n’avaient pas beaucoup de chance. Rarement dans ma carrière d’officier j’avais vu telle maîtrise, « Cette Matsu à l’âme d’une Glorieuse ! » me suis-je dis.
Les plus vaillants Fyros se cassèrent la tête ce soir là sur cette mystérieuse empaleuse. Je la voyais combattre encore et encore, recevant coup après coup. Exténuant les hommes de soins qui apportaient leur meilleurs remèdes après chaque combat. Elle semblait être enragée, dans un état second, ces yeux rouges luisant derrière son masque Fyros.
Je vagabondais dans mes pensées quand soudain je m'aperçus qu’il n’y avait plus de cri, plus de lames qui s’entrechoquaient, les duels étaient finis. Je me trouvais à présent seul, devant cette créature qui me regardait. Elle avait enlevée son casque, révélant devant moi un visage triste, couvert de larmes.
Stupéfait par ce spectacle beau et terrible à la fois, mon premier réflexe fut de lui tendre ma bouteille de liqueur de kitin, qu’elle accepta avec un petit sourire. Après avoir étanchée sa soif, je lui ai proposé de prendre un autre verre autour d’une table.
Elle me raconta sa vie, cette histoire que j’ai mille fois entendue. C’était la même que j’écoutais à chaque fois que j’accueillais un nouveau dans la guilde. Une famille vivant paisiblement loin des villes, et soudain une nuée de kitins secoue le destin de ce groupe, laissant les survivants livrés à eux même, solitaire et sans rien. Ainsi elle était orpheline d’une communauté ravagée par des kipesta. Étanchant sa tristesse dans une rage de combats, elle n’avait d’existence qu’en bataille.
J’étais attristé par son sort, il me semblait voir là une âme seule qui vagabondait sur Atys sans but précis, qui avait besoin de se retrouver. Je voulais faire quelque chose et lui parla de ma famille, de ma guilde, La Glorieuse Atys. Elle semblait intéressée au début, je continuais, donnant mes meilleurs arguments de recruteurs comme je savais si bien le faire. Je me perdis dans mes récits quand je vis les premières lueurs du soleil, brisant le calme de la taverne. Elle se leva, me regarda dans les yeux.
« Tes propos m’intéressent, Jbaax c’est ça ? Nous nous reverrons sûrement ! »
Peu de temps après, Matsu était devenue une glorieuse. A leur côtés, elle appris beaucoup, écoutant tout ces valeureux guerrier et mage, suivant à la lettre les ordres de Kyori, son chef qu’elle appréciait tant. A leurs côtés, elle se sentait bien, oubliant peu à peu son enfance douloureuse, trouvant en cette guilde, la famille qu’elle avait perdue. Jbaax allais devenir son mari, quelque années passèrent et cette idylles se conclu par un mariage. Jbaax, cet homin aux grandes valeurs, à la fierté si présente, un fyros comme elle les aimait.
Troisième partie, Matsu la lionne du désert
(l’histoire du Club des grands kinchers)
Thanys leva les yeux quelque instants, tu sais mon fils, la suite de ce récit est une histoire que l’on entend dans les bars, de vieux anciens aimant la raconter. Certains disent que ce n’est qu’un vague mensonge, que cette histoire, au fil du temps a été exagéré. Mais moi qui ai connu Matsu, je peux te le garantir, ceci c’est passé mot pour mot. Cette histoire, c’est celle du Club des grands kinchers.
Il y eu des moments difficiles sur l’écorce, des attaque kitins, des maladies terribles ou des départs bien mystérieux. Mais le pire de tous était il y a quarante ans de cela, nous n’avons jamais su pourquoi, mais toutes les créatures foulant Atys se sont fait beaucoup plus dur à tuer. Les meilleurs guerriers désespéraient de voir cette nouvelle force, eu qui avant tuait un varrinx en trois coup, il leur en fallait le double, et avec le soutiens de soigneur. C’était terrifiant, même les meilleurs se tournaient vers des métiers plus facile et surtout moins dangereux.
Matsu devenait de plus en plus forte, s’entraînant d’après ce que je sais en terre matis, avec son amie Maldy. Elle venait de passer experte en pique quand elle eu l’idée, qui allais faire d’elle ce qu’elle est devenue. Son idée étais de réunir les meilleurs guerrier d’Atys, ni plus ni moins. Elle connaissait la plupart d’entre eux et n’eu pas de mal à les contacter. Quelque jours après le rendez vous eu lieu. Il y avait là réellement l’élite, les meilleurs parmi les meilleurs.
Ce petit groupe s’empressa de voir le potentiel que pouvait créer une telle union. Très vite, ils comprirent que rien, sur le désert ne pouvait leur résister, et pire, ne pouvait parfaire leur maîtrises des armes et magie. C’est alors qu’ils décidèrent de se plonger dans les primes. Là, au nord de Dyron ils tombèrent nez à nez avec deux grand kincher. Ces deux kitins terrorisaient les foreurs voulant pénétrer dans cette zone, ils gardaient farouchement le passage.
Autant dire qu’ils ne firent pas long, mais il se passa quelque chose d’inespéré pour le groupe, le combat fut si intense que nous avions tous appris quelque chose. L’expérience que ce combat nous avait procurée nous rendait plus fort. Les deux gardes firent vite remplacés, et à nouveau le groupe les tuèrent, encore et encore… Le Club des grands kinchers était né.
Les jours, les mois passèrent, Matsu était toujours présente, cette entrée ne connu pas le silence pendant un long moment, les meilleurs guerriers se succédèrent à ce poste. Matsu étant toujours là pour guider les nouveaux venus, donnant des ordres suivis par tous. La rumeur se propagea comme une maladie, peu de temps après, tout les homins voulaient faire partie de ce groupe, tous voulaient avoir leur heure de gloire. Matsu ce fit un nom, celle de Matsu la lionne du désert, son acharnement était inébranlable, aidé dans ces efforts par son amie d’enfance Maldy.
Elle allais devenir la plus grande guerrière de tout les temps, première a être maître dans son art de la guerre. Elle était à son apogée, tous la respectait, la craignait ou l’aimait. C’était les plus beaux moments de ça vie. Ces jours sont bien loin maintenant, peu de temps après le départ de Matsu, le groupe disparu, aussi vite qu’il s’était crée, laissant à ce poste un silence de mort.
Depuis ce jour, ce passage est libre, plus aucun kincher ne voulant assurer ce poste, craignant de voir revenir ce groupe. Des rumeurs même disent que si vous entrez dans ce lieu et que vous criez le nom de ces héros, les kinchers fuient de peur.
Quatrième partie, Matsu la traître
Peu de temps après, il se passa un grand tournant dans ça vie. C’était une belle soirée de printemps, Maldy et Matsu avaient décidé ce jour là de faire la tournée des grand Izam, elles voulaient se faire tous les bars de l’écorce, et il me semble bien qu’elles ont réussies. Tout ceci ce fini cher Lydix, en compagnie de Telula la matis, et amante de Maldy.
La suite de l’histoire est très trouble, il semblerait que cette Matsu, est été attirée par certains mœurs matis, consumant leur plaisir dans le hammam. Elles ne réalisèrent pas le mal qu’elles allaient faire par cet acte. Certains diront faiblesse, traîtrise ou juste opportunisme du à l’alcool, je pense pour ma part que ceci devais se produire, tôt ou tard.
Matsu fut très affectée par cette situation, elle avait trompée son mari, ça meilleur amie, ces valeurs. Elle avait été faible, cette faiblesse l’avait marquée au plus profond d’elle-même. C’est ce jour là, qu’elle décida de porter un casque.
Je le sais maintenant, se n’est pas que la honte, les remords, mais elle avait lors de cette soirée, ouvert la porte au mal, à la goo qui s’était immiscé dans cette faiblesse d’esprit. Elle était devenue pervertie. Je te le dis mon fils, c’est bien pour cela qu’elle allait porter son casque, pour ne pas montrer la faiblesse qu’elle avait eue ce jour là, et pourtant, elle ne regrettait rien…
C’est ainsi, dans un déchirement total, qu’elle fit ces adieux à son Jbaax, lui qui l’avait tant aimé, elle ne méritait pas un homin tel que lui, elle ne méritait plus d’être aux côtés des glorieux. Honteuse, elle les quitta pour s’en aller en terre matis.
L’histoire de Matsu, cinquième partie, Matsu la lumière
Elle se retrouva donc en terre matis, dans ces superbes forêts, au côtés de ces nobles homins qui encore hier, était ces ennemis. Elle rejoint rapidement la guilde de ces amies, la Lumière d'Atys . Au sein de ce groupe, guidé par le sage Shakka, elle allait commencer une nouvelle vie, oubliant son passé.
Il y eu d’après les rumeurs, quelques affaire entres ces trois homines. Personne ne sais exactement ce qu’il sait passé. Peut être que Matsu avais tout préparé, qu’elle fut juste là au bon moment. Une fois de plus, je pense que cela devait arriver tôt ou tard. L’amour qui la liait à cette belle matis, était maintenant endormi, en sommeil. Laissant cette place à son amie, s’effaçant au nom de l’amitié.
Mais ceci ne dura pas, peu de temps après son enrôlement dans cette nouvelle famille, elle repris le cœurs de Telula. Elles allaient devenir un des couples les plus jalousés d’Atys. Matsu et Telula, les ennemies unies. Je trouve ce passage très romantique mon fils, vois tu, comme l’amour peut rendre les choses aussi complexe que simple, elle s’aimait, et rien d’autre n’avait d’importance.
La vie de Matsu depuis ce jour se fit plus calme, aux côtés de la noblesse matis elle apprit mainte chose, à se pondérer, à reconnaître la beauté dans une simple fleur, dans un sourire, dans des paroles. Elle n’aimait pas ça, mais elle devait se rendre à l’évidence, elle devenait sage, cette sagesse tant redoutée autrefois.
Sixième partie, son dernier souffle
Il était encore tôt ce jour là, le garçon d’étable venait de faire sortir les mektoub pour brouter, les flippo sortait de leurs trous pour faire leurs toilettes matinales. Sur la place Zachini le calme régnait.
Macros, comme toujours, était le premier à ce lever, se dirigeant doucement vers la cuisine, pour ne réveiller personne. Il appréciait ces matins, où, encore à moitié endormi, il buvait ça première tasse de ce breuvage noir que les membres de la karavan nous avaient donné. Dans le hall des lumières, il n’y avait pas un bruit, sauf celui des pas légers de ce brave matis.
Tout semblait être paisible, sans litige, guerre et rixe en tout genre. Si seulement ce calme pouvais durer ce dit il. Au même moment Kehl entra, de toute les lumières c’était le plus travailleurs, les mains encore pleine de terre, la tête noircie par l’effort, il sourit à Macros. Alors Kehl, tu as encore travaillé toute la nuit, vraiment je ne sais pas comment tu fais ! Kehl lui sourit, un gisement plus important que je le pensais, et sans un mot il alla se coucher.
Macros entendit quelques jurons, bon sang mais y en a qui dorme !! Par Jena un peu de silence !! Des pas lourds se fit entendre se dirigeant vers la cuisine, c’était ceux de Bratakk, Macros le savait. Alors Brat, bien dormi ? Mouaiiis, ça irait mieux après quelque tasses, vous pouviez pas parler moins fort heiin ? Tout le monde savait que Bratakk était toujours bougon avant ça tasse de karav’café. Tiens Brat, bois moi ça en vitesse, ça ira mieux après, un large sourire au lèvres.
Les deux matis préparaient leur journée, humm une commande de légère pour elle… c’est une bonne saisons pour l’écorce… une affaire à réglé avec les Jardins…la routine quoi ! s’exclama Macros. La routine oui mais, le foreur regarda autour de lui, où est Matsu ? Elle n’est pas rentrée trop tard il me semble, bizarre elle qui pourtant se lève à l’aurore comme nous… Une nuit agitée avec Telula sans doute, un léger sourire au lèvres, il se remit à écrire quelque notes sur son planning journalier.
Cylchurh entra dans la cuisine commune, bonjour les lums, bien dormi ? Il pris une tasse à son tour et se posa au côtés de ces deux frères de guilde. Haaa quel belle journée, il m’a semblé que…il fut coupé net, soudain des cris venait de casser ce calme délectable, cette voix, c’était Telula.
Nooon par pitié pas ça, Jena fait quelque chose, pas elle ! Elle entra dans la cuisine, le regard hagard, ces yeux couverts de larme. Elle…Elle…elle ne se réveille plus !
Fin