Ambre taxonomique | |
Rosae Matia | |
Herbier écrit en dialecte d’Avalae | |
---|---|
Type | Fleurs Sauvages |
Habitat | Sommets Verdoyants, |
La Rosae Matia est un arbrisseau à port dressé, plutôt bas, généralement 40 à 120 cm, à demi herbacé, qui tend à s’étaler par drageonnement (rejet naissant sur la racine) très répandue sur les Terres Matis et Zoraï.
Les feuilles sont luisantes, entières à bordure lisse, et cordiformes: la pointe est aiguë et la base est en forme de coeur. Elles sont très peu nervurées à l’exception de la nervure médiane, le long de laquelle elles semblent presque pliées en deux. Les feuilles inférieures sont opposées alors que les supérieurs sont disposées alternativement de part et d’autre et à des niveaux différents de la tige, à laquelle les relient un court pétiole.
Les fleurs étoilées, à 6 pétales arrondis, sont très parfumées, fragiles et sessiles: fixées directement sur la tige, sans pédoncule. Chaque rameau porte 3 à 6 fleurs axillaires disposées en épis, isolées, de 2 à 4cm de diamètre et de couleur blanc-crème ou rosé, parfois, quoique rarement, bleu pâle. Le feuillage vert tendre devient jaune-orangé à l’automne.
La Rosae, aisée à cultiver sur sol drainé et ensoleillé, est appréciée pour ses qualités ornementales et la production de parfums ou de confiseries. La fleur fécondée se transforme en une fausse-baie ovoïde, rose-orangée, de quelques millimètres, contenant des poils très irritants pour la peau. Lorsqu’il est mûr le fruit devient comestible.
Nombre d’amateurs et d’érudits - car elle fait partie intégrante de la formation des botanistes - s’adonnent à son hybridation. La Rosae Matia est la rosae la plus anciennement connue, la plupart des variétés actuelles lui sont affiliées. Le nombre de variétés issues de mutations ou de croisements ayant existé est estimé à plusieurs centaines, mais à peine une dizaine sont conservées à ce jour.
Selon la coutume, les hybrides sont baptisées de noms de lieux ou de personnages illustres, tels les membres de familles royales, citons la légendaire Rosae Yrkanis, qui, seule après la Rosae Matia a su s’acclimater et pousser spontanément.
Les fleurs sont simples, mais sont plus couramment doubles voir triples dans les variétés cultivées et créées par nos brillants botanistes, de même elle peuvent présenter diverses teintes et de savants et délicats motifs.