Primes Raider II

De EncyclopAtys

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Parfois,
même en arpentant l'écorce pendant des cycles,
on passe à côté de quelque chose,
parce que cela ne se chasse pas,
parce que cela ne se récolte pas.
...


Le rotoa est une plante singulière. Un tronc noueux, très anciens -parfois l'écorce c'est retirée en partie d'entre ses racines- qui semble chargé des vicissitudes et millénaires de l'histoire. Pas de feuille, mais une floraison permanente de larges fleurs aux cinq pétales. Elles semblent bleutées dans la pénombre des primes, mais se révèlent d'une douce variance mauve/rosée/blanche à la lumière de la torche. Une observation plus attentive du tronc montre qu'il est multiple, composé de parties torsadées entre elles dans une danse éternelle. Regroupés en dessinant des lignes imaginaires, les rotoas embaument les primes d'un parfum délicat, langoureuse caresse sur la cloison nasale, apaisant les soucis et stimulant la sensualité.

Mais il faut rester sur ses gardes, car malgré leur beauté, il n'est pas rare que la bouche béante d'un tyrancha surgisse de derrière un tronc, ou qu'un varinx se redresse d'entre les racines...

Mais ce jour là, sous les racines, c'était quelque chose de plus ancien que je découvrais. A vrai dire, en passant rapidement on loupait facilement ces boules d'écorces, surtout que des kipestas aimaient le coin, et qu'en général dans les primes, on évite les difficultés gratuites. Mais c'est cette clôture délabrée, toujours là même, qui attira mon attention.

En fait de boules d'écorce, il y avait là comme deux têtes géantes, à demi-enterrée.