De EncyclopAtys
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Vint le tour de Reedeek.
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Bonsoir chers homins. A l’instar de Mithian, l’histoire que je vais vous narrer à présent est une histoire qui me fut raconté par celui qui m’a tout appris sur Atys.
Il s’agit du Dr Rorschak, un grand Zorai qui s’est établi sur Silan et à qui je dois beaucoup. Cette histoire est son histoire, elle débute au moment de la grande fuite face aux Kitins.
Son premier souvenir, c’est d’avoir marché un long moment avec un groupe de réfugiés afin de rejoindre un camp de réfugiés avec sa douce Chami. Leur groupe était composé d’une dizaine d’homins, toutes races confondues. Le Matis qui les dirigeait à travers la jungle semblait persuadé qu’ils trouveraient un camp rapidement, l’avenir lui a donné raison mais il n’a jamais pu en profiter.
Ce ne sont pas les Kitins qui les avaient éliminés… du moins pas tous. Lors du dernier assaut de la ruche, seul le petit groupe du Dr Rorschak avait pu échapper à leurs griffes, mais une menace plus insidieuse pesait sur eux. Ses talents de soigneur et ceux de Chami avaient été un réel atout pour leur survie, mais il est des maladies que même le meilleur soigneur Zorai ne peut guérir.
Le groupe ne parlait pas beaucoup, à part le Matis qui les dirigeait et les encourageait à avancer. Qu’auraient-ils pu se dire de toute façon ? Néanmoins un Tryker qui était resté muet jusqu’à présent se mit subitement à parler.
« Kant S kon ariv ? »
Le docteur a porté son regard sur lui, son masque ne devait probablement pas suffire à cacher son interrogation.
« Tu peux répéter s’il te plait ? Je n’ai rien compris ! » lui demanda t’il.
« Kant S kon ariv ?! jan é marr de marché dan la foré ! »
Il n’y avait rien à faire, le docteur ne comprenait pas un mot de ce que disait ce petit homin. Il a d’abord pensé à un dialecte Tryker d’une région particulièrement reculée, mais la vérité était bien plus effrayante. Alors qu’il observait ce Tryker d’un air perplexe, sa femme, Chami, se recula visiblement inquiète. Non ! Pas inquiète ! Terrorisée !
Le docteur regarda alors sur la manche de l’armure du Tryker et la vérité lui apparut dans toute son horreur : la GOO !
La moitié des personnes de son groupe avait été touché à leur insu par ce fléau, les connexions de leur cerveau commençaient à en pâtir, certains se mettaient même à baver en regardant les autres d’un air stupide. Rorschak essaya de réfléchir à toute vitesse à une solution, mais un Fyros se jeta sur le guide Matis en hurlant « Je vé te Pk sal Noob ! ».
Le guide regarda interloqué ce Fyros foncer sur lui, mais la lame de son adversaire traversant son torse de part en part arrêta brutalement ses interrogations. La situation était désespérée, les rares homins sains d’esprit s’éparpillèrent dans la jungle, ne laissant que les contaminés, Chami et le Docteur Rorschak. Il était trop tard pour réfléchir à une solution pour les sauver, mais pas trop tard pour les sauver eux ! Ils étaient réputés pour la puissance de leur magie de soins, mais les contaminés n’allaient pas tarder à réaliser que leur magie de combat n’était pas à sous-estimer non plus.
Dos à dos, les deux Zorais ont commencé à déchaîner les enfers. Leurs sorts d’acide ravagèrent littéralement les rangs des contaminés… mais pas assez vite ! Ces fous furieux montaient à l’assaut quelle que soit l’importance de leurs blessures. Alors que les contaminés étaient presque sur eux, de nouveaux sorts fusèrent et massacrèrent les contaminés survivants, une Zorai et un Matis qu’ils n’avaient jamais vus venaient d’entrer dans la bataille en leur prêtant main forte. Avec leur aide, l’affaire fut promptement expédiée et les corps des derniers assaillant ne tardèrent pas à se dissoudre à leurs pieds.
Ces renforts venaient du camp de réfugiés dirigé par Chiang le Fort, ils étaient venus s’enquérir de la raison du fracas du combat. Grâce à eux, ils purent rejoindre le camp sans encombres. En reconnaissance de leur aide, le Docteur et sa femme sont restés au camp afin d’aider à accueillir et protéger les nouveaux réfugiés, tout en se montrant sans pitié vis à vis des infectés. Quelques années plus tard, ils retrouvèrent l’un des membres qui avait réussi à s’enfuir lors de l’assaut des contaminés, un tout jeune Matis de moins d’une dizaine d’années à l’époque.
Le Docteur l’a retrouvé sur Silan et aidé à rejoindre le Continent… et ce jeune Matis est heureux d’avoir pu vous raconter cette histoire ce soir.
Merci à vous tous de m’avoir écouté.
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Malheureusement, une nouvelle fois l’oeuf se révéla vide.
Konan s’approcha de Kapiang pour raconter la légende que voici.
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L’histoire que je voudrai vous conter est une légende. La légende d’un grand guerrier, l’un des plus grands, dit on. Mais il ne s’agit que d’une légende. Voici son histoire.
Ses parents furent tués alors qu’il n’avait que 7 ans. Tués par une tribu de barbares Fyros. C’est donc livré à lui-même qu’il dut subsister. Il commenca par faire des petits boulots, livreur de colis … et bien d’autre choses. Mais cela ne lui rapportait pas suffisamment pour vivre correctement.
Très vite attiré par l’appat du gain, il se tourna vers le banditisme … Il monta sa première équipe à l’âge de 15 ans. Avec ses compagnons, il partait racketer les foreurs des primes, à l’abri des regards. Ce travail leur rapportait beaucoup, mais ils en voulèrent vite toujours plus.
Un jour, alors qu’ils s’enfonçaient dans les primes, un éboulement eut lieu. Bloqués dans cet endroit hostile avec ses compagnons et de nombreux Kitins, très vite, les plus faibles d’entre eux moururent. Jusqu’au jour où il se retrouva seul… à nouveau.
Il était aux premières loges pour contempler les Kitins. Très vite, il comprit leurs techniques de combat. Il connut alors quelque-uns de leurs points faibles. Il en tua alors des dizaines … des centaines , et à main nue parfois.
Mais il était seul. De nombreuses années passèrent. Certains disent qu’il devint fou. Il se mit à entendre une voix, une douce voix, la plus belle voix qu’on puisse imaginer, dit-on, celle d’une homine parait-il, une voix féminine en tout cas.
Après sept longues années passées bloqué dans les primes, cette voix le guida vers une sortie, qu’il n’avait jamais soupçonnée. C’est guidé par ces messages divins qu’il retrouva alors la civilisation, mais le monde avait changé, il ne le comprenait plus, et le monde ne le comprenait pas non plus.
Il put ainsi raconter son histoire, mais peu le crurent. On dit encore de nos jours qu’il arrive parfois que les gens le croisent au détour d’un chemin, mais ce n’est qu’une légende.
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Lorsque, après les félicitations pour cette légende, Konan ouvrit l’oeuf, un nouveau kincher, visiblement désorienté par sa captivité, en sortit ! Il ne survécut que quelques instants à l’assaut bien coordonné des homins, prêts et motivés.
Enfin, la séance fut conclue par le récit d’Achilleos
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Bonsoir à tous !
Je voudrais partager avec un vous un vieux conte que me racontais ma mère alors que j’étais encore tout jeune. C’est l’histoire du petit hôte Kami de la région que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de l’Ile Enchantée.
Par un froid matin d’hiver, notre ami le Kami s’aperçut d’une chose très inquiétante, son autel était terne et ne tournait plus. Il en prenait pourtant bien soin, lui insufflant autant d’énergie qu’il pouvait. Pourtant, ce matin son autel était comme éteint. Tout paniqué à l’idée que les homins vivant de l’exploitation de cette zone ne puissent profiter de ses services de téléportation, le petit kami partit à la recherche d’une solution.
Il était jeune, même pour les Kamis et Il utilisa ses pouvoirs naissants pour rendre visite à ses ainés de part et d’autre de l’Ecorce et leur soumettre son problème. On lui donna des conseils farfelus, certains qu’il mit en oeuvre, d’autres qu’il refusa en bloc. Hors de question de tourner 63 fois à reculons autour de son autel en imitant le cri d’un yubo [[Image:|Image:]][[Image:|Image:]] Mais rien n’y fit [[Image:|Image:]]
De guerre lasse il se rendit à Pyr pour y rencontrer le Vieux Kami qui s’y était installé. C’était un kami âgé et un peu grognon, notre ami ne s’était pas adressé à lui parce qu’il lui faisait un peu peur, mais c’était sa dernière chance [[Image:|Image:]]!
“Tiens tiens, tu es en charge d’un autel dans les Lacs toi mon jeune ami ! Que fais-tu si loin de ton autel?”
Notre ami frissonna sous les yeux inquisiteurs du vieux Kami et penaud lui raconta son histoire.
Le vieillard l’écouta avec attention. Puis lui dit ceci :
“Tu a été le témoin d’un phénomène rare, nos autels sont extrêmement robustes, mais parfois ils ont besoin d’un coup de pouce !”
“Malheureusement il ne m’appartient pas de t’expliquer quel est ton rôle à présent. Tu devras te rendre dans les entrailles de cette planète et rencontrer le plus vieux d’entre nous.”
Notre petit Kami se mit donc courageusement en route pour les Primes Racines, il descendit de plus en plus bas, de plus en plus profond. Il cueillit sur son passage des poignées de petits champignons fluorescents pour s’éclairer. Et finalement au coeur de l’obscurité, il aperçut une lueur ondoyante, comme si une lumière diffuse se reflétait dans une eau calme et sereine.
Il était parvenu au Point du Milieu au plus profond des Primes Racines. Là-bas il rencontra un kami incroyablement vieux, son corps était presque transparent, comme éthéré. Ce que ces deux êtres fantastiques se dirent ce jour-là n’est connu que d’eux deux. Mais notre ami ne quitta le Vénérable que plusieurs heures plus tard et il tenait entre ses pattes une petite graine argentée qui luisait faiblement.
De retour dans les lacs, notre petit kami enfouit cette petite graine sous son autel et se mit à prier très fort. Pendant près de quatre jours, il pria si fort et si longtemps, son énergie était si pure et si puissante, qu’un miracle se produisit. Tout près de son autel, la sciure se creusa, la petite graine s’envola, des plaques d’écorce très denses se mirent à tournoyer autour d’elle. Puis les plaques se figèrent dans la sciure, la graine se posa et explosa dans une myriade de couleurs chatoyantes.
Lentement, l’autel se mit à briller, de plus en plus fort et se mit a tourner, de plus en plus vite. Notre petit Kami fit des bonds de joie et les premiers homins qui empruntèrent l’autel n’en crurent pas leurs yeux de voir un kami se comporter ainsi. Ensuite ils découvrirent cette sphère magnifique et furent enchantés par tant de beauté !
C’est depuis ce jour que l’Ile Enchantée porte son si joli nom. A ce moment de l’histoire je m’endormais en souriant.
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Une nouvelle fois, l’oeuf se montra généreux et révéla une tenue de réfugié, blanche, dont Achilleos fit don à Onde.
La soirée s’acheva sur un feu d’artifice, pour lequel Kapiang fut aidé par une artificière Tryker. Les feux illuminèrent le bois d’Almati, mettant du baume au coeur des réfugiés et des Rangers gardant l’entrée de la terrible Kitinière.
Grâce à la Fête des Réfugiés, nul n’oubliera les terribles épreuves que l’hominité traversa lors du Grand Essaim. La façon dont les homins y ont résisté et survécu reste le meilleur témoignage de ce que l’unité et la solidarité peuvent accomplir, lorsque les homins parviennent à surmonter leurs discordes et à s’unir face à la menace commune.