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Généralités et Règles | Lexique fyrk |
Le fyrk est une langue de mesure et de réserve. Elle transcrit le mode de vie du peuple du Désert habitué à survivre dans un environnement rude et inhospitalier. Le parler fyros retranscrit ci-après était couramment parlé dans les ruelles, les académies et les palais de la flamboyante capitale des Anciennes Terres : Fyre.
Le u se prononce "ou" (comme dans poule). Le e se prononce "é". Le ü se prononce u (comme dans charrue). Le ï se prononce aille (comme dans paille).
en règle générale, toutes les voyelles sont prononcées, ainsi pyrae se dit pyr-a-é. Les voyelles accentuées sont longues (èch, ùch ...). Quand il y a plus de deux voyelles à prononcer à la suite, la dernière prévaut. pyraeùch -> pyrùch Exception : pyraeen est devenu pyrae
Le r est guttural comme en français, sauf quand il est précédé d'une voyelle accentuée( ûr, nûr). Dans ce cas il est roulé (comme en italien).
Le t et le k sont très marqués.
Le sh en fin de mot a tendance à tomber au profit du k lorsque l'idée véhiculée par le mot est empreinte de force ou de puissance. Ainsi orash devient orak (discipline) ou fyrash est devenu fyrak puis fyrk (dragon).
Deux enregistrements, sur la prononciation fyros : (merci à Skarn et Horion !) [1] et [2].
Les marques de pluriel, de genre, ou de déférence sont absentes. Les fyros ne s'embarrassent pas de ce genre de subtilités. Le contexte suffit généralement à définir le nombre, le rang, ainsi que le sexe des êtres et des choses.
Le verbe est le principal vecteur du contexte. C'est lui qui transcrit l'action. Il est toujours situé à la fin d'une phrase. (sauf dans les textes officiels et discours sentencieux où il suit immédiatement le sujet)
Le verbe est conjugué. Il existe 4 cas : Présent, passé, futur, impératif.
Les déclinaisons des verbes être et avoir servent à décliner tous les autres verbes.
//TODO : tableau conjugaison être/avoir
Ainsi pour conjuguer un verbe il suffit d'ajouter les cas d'être ou d'avoir à la suite de sa racine. Exemple : je bois -> pyrùch (pyraeùch, cf. Les voyelles)
Le choix du cas d'être où d'avoir dépend du type de l'action décrite. On parle de forme passive ou active.
Un verbe est dit actif quand son sujet fait l'action. Les cas du verbe avoir sont alors utilisés. (cf l'exemple ci-dessus.)
Un verbe est dit passif quand son sujet subit l'action sans avoir de pouvoir sur celle-ci. Les cas du verbe être sont alors utilisés. Exemple : je vis -> pyrèch je reçois -> lekèch
3 temps descriptifs : passé (àch), présent (èch), futur (och) pour les verbes en "èch"
3 temps descriptifs : passé (nùk,nùch), présent (ùch), futur (mùk/mùch) pour les verbes en "ùch"
(moyen mnémotechnique : AEOn NUMérique => àch-èch-och nùk-ùch-mùk)
Cas particulier :
exemple : fyros èt -> il est fyros, c'est un fyros. èr fyros -> il est au fyros, il lui appartient. èr sel ! -> c'est à moi !
Cette forme n'existe pas pour les verbes autre que "être".
Un mode impératif : èkud -> sois, soyez ùkùd -> aie, ayez
Ex:
kifyrèkud -> Soyez heureux ! gladùkud -> Combattez ! (à l'assaut)
Le fyrk permet l'emploi de pronoms personnels :
Je | sel |
Tu | el |
Il | kel |
Nous | zel |
Vous | bel |
Ils | nel |
Cependant ces pronoms sont presque toujours éludés. Ils sont usités pour mettre l'accent sur le sujet. (Moi, je suis ...) et conjointement avec l'article "ûr" (voir le possessif). Les textes officiels, les discours sentencieux utilisent aussi les pronoms personnels.
Exemple : Je suis -> sel èch qui se présente souvent comme èch.
tout comme le verbe, le nom se décline. Beaucoup de noms communs fyros ont une origine identique : la racine. La déclinaison de cette racine va donner un nouveau mot avec un nouveau sens issue d'un socle idéologique unique. On parle de nom-fils (ou nom filleul). Exemple : le mot "or" (lumière) est une racine. Une fois décliné il donne naissance à des mots filleuls. Ainsi "or" + -en donne "oren", qui signifie le jour. "or"+-um donne "orum" qui signifie le Désert.
La règle est toujours la même. La racine étant toujours le plus petit dénominateur commun au niveau sens comme au niveau grammatical, on obtient un effet de montée en puissance pour chaque particule :
//TODO : tableau particules
Dans notre exemple, le feu est la manifestation d'une des qualités de la racine, le brasier une accumulation de feu, le Dragon maîtrise (ou est la source) du feu, la destinée est une notion qui découle de tous les cas précédents.
Il n'y a pas comme en français d'adjectifs à proprement parler. Le même principe que pour les noms est appliqué.
ha fyren -> ce feu-ci, ce feu.
L'article "ûr" sert à marquer la possession. Il est souvent éludé. quand il est présent, la structure est la suivante :
Fyrek ûr fyrk -> chalafeur du feu sel ûr fyren -> mon feu "ûr" sert aussi dans les comparaisons : ha fyren ûr fyr -> la chaleur appartient à ce feu-ci, autrement dit ce feu est le plus chaud. L'autre élément comparé dépend du contexte.
Les chiffres sont en premier lieu utilisés pour le combat pour donner la direction du mouvement (voir #Mouvements et ordre de bataille).
C'est pourquoi le système de numération fyros est un système en base douze, plus pratique que la base dix, car plus facilement sécable. Il y a donc douze chiffres, le zéro inclut bien qu'il soit peu employé, sauf chez les érudits et les Généraux. De même le simple soldat ne sait généralement pas compter au delà de 2 ou 3 douzaines.
//TODO : tableau chiffres
au delà on emploie des "milliers de milliers" en ajoutant le "ûr" :
anaï ûr anaï | "millions" (en base 12, en fait 12^6) |
lozhaï ûr anaï | deux "millions" (2*12^6) |
anash ûr anaï ûr anaï | 12^2(anash) "millions"(12^6) |
lozhash anum la | 216 (en base 12) soit 302 (en base 10) |
Comme en français, l'ordre le plus grand d'abord (milliers, puis centaines, puis dizaines, puis unités) exemple : 158 = 144 + 12 + 6 = anash-anum-la
Pour les millions (milliers de milliers) on met si besoin un multiplicateur devant : anash anaï anaï = 144 * 1728 * 1728 ... seuls les grands savants utilisent ce genre de nombre le commun des mortels se contente de anaï-kün (innombrable)
Les chiffres sont ajoutés en suffixe pour indiquer un rang, un ordre :
glados-lo | second [groupe de] guerrier(s) |
malos-an | premier frère, frère ainé |
Les fractions sont construite à partir du préfixe kek (de kekùch, couper, trancher) suivi du nombre
kek-lo | Moitié, demi |
kek-hus | Tiers, un sur trois |
kek-anaï | Fraction infinitésimale, presque rien |
On utilise le suffixe kün (grand) pour signifier "quelques", ou "plus de"
anum-kün | Quelques douzaines, plus de douze |
anash-kün | Quelques centaines, plus de 144 |
anaï-kün | Beaucoup, innombrable |
On utilise le suffixe "bem" (semblable) pour siginifer "environ"
lozhum-bem | environ 2 douzaines |
Comme en français, l'ordre le plus grand d'abord (milliers, puis centaines, puis dizaines, puis unités) exemple : 158 = 144 + 12 + 6 = anash-anum-la
Pour les millions (milliers de milliers) on met si besoin un multiplicateur devant : anash anaï anaï = 144 * 1728 * 1728 ... seuls les grands savants utilisent ce genre de nombre le commun des mortels se contente de anaï-kün (innombrable)
Tous les noms propres fyros sont issus de racines communes qui sont enr éaltié les noms des premiers fyros. Les variantes sont dues aux particules ajoutées qui correspondent aux chiffres représentant la position du fyros dans la lignée, la famille, la tribu, ou encore l'armée.
Ainsi Boello Mekops est le deuxième enfant de la 5ème lignée de Mek.