ICHOR, subst. masc. A. MÉD., vx. Pus sanguinolent et fétide s'écoulant d'une plaie infectée ou d'un ulcère. (Dict. XIXe et XXe s.). Synon. sanie. B. GÉOL., mod. Substance minérale issue du magma qui, après émanation, se solidifie et métamorphise certaines roches. Dans les migmatites hétérogènes, l'ichor se présente sous forme d'innombrables veines (...) qui recoupent en tous sens la roche métamorphique hôte (Encyclop. Sc. Techn. 1972, p. 31b). Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1538 méd. ichore (J. CANAPPE, Le Guidon en Francoys, fo 122 ds SIGURS, p. 403); 1573 ichor (PARÉ, Œuvres, éd. J.-F. Malgaigne, t. 2, p. 114a); 2. 1970 géol. (Pt ROB.). Empr. au gr. « partie séreuse du sang », d'abord « sang des dieux », d'où l'attest. de ce sens en fr. mod. dep. 1819 (BOISTE). Le sens 2 est attesté en angl. dès 1926 ds NED Suppl.2.