De EncyclopAtys
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Chronique d’Erlan : des lieux oubliés
À la demande des puissances divines les homins furent envoyés dans les anciennes terres collecter les ressources indispensables à la construction des temples. Ces expéditions permirent la redécouverte de lieux oubliés depuis le Grand Essaim, tels les Dunes d’Aelius, le Lac d’Olkern ou encore le Bois d’Almati. Chacune de ces régions portait le nom d’un homin illustre au temps de la splendeur des civilisations.
Aelius fut un général fyros de grand renom.
Aelius avait à cœur l’entraînement des jeunes recrues fyros. Son dicton favori était “la sueur épargne le sang”. Aucun entraînement n’était assez poussé à son goût afin de faire des Fyros les meilleurs guerriers d’Atys.
Après avoir des années durant tenté vainement de changer les traditions fyros, Aelius quitta ses responsabilités dans l’armée impériale pour se consacrer à l’amélioration de la formation des guerriers fyros. Suivi de quelques amis il s’enfonça dans le désert à la recherche d’un lieu propice à la formation des futurs guerriers fyros. Un ensemble de dunes cernant un plateau retint son attention. Quelque mois plus tard le camp d’entraînement était prêt.
Des années durant les Dunes d’Aelius virent un nombre sans cesse grandissant de Fyros venir compléter leur entraînement guerrier.
La prouesse de ses volontaires fit qu’Aelius eut gain de cause. Son programme d’entraînement fut adopté officiellement et est encore en usage au sein de l’empire fyros.
Les installations légères du camp d’entraînement furent détruites par l’invasion kitin. Ses vestiges doivent se situer sous le camp installé par les Kamis.
Olkern fut l’un des plus grands poètes aventuriers du peuple Tryker.
Ses exploits, réels ou imaginaires, mis en vers par ses soins étaient fort appréciés de son temps. Certains contes tel " Matis et roi des bodocs " connurent même un grand succès auprès des peuples homins, hormis peut-être l’aristocratie matis elle-même.
Olkern avait choisi un lieu paisible pour composer ses poèmes, un lac isolé. Il s’y était construit lui-même une maison flottante.
Olkern comme sa maison et beaucoup de ses œuvres disparut avec le Grand Essaim.
Almati fut un botaniste matis de renom.
À la fin de sa vie il devint le maître botaniste de la cour royale. Cette charge impliquait la sylviculture des plants destinés à abriter les appartements royaux des futures générations. Almati choisit un endroit propice au développement de ces plants. En quelques années il planta des centaines de jeunes pousses en un lieu qui porta bientôt son nom.
Ses connaissances lui permirent d’accélérer la croissance des jeunes arbres. La beauté de ses arbres, la douce lumière tamisée par les épais feuillages firent du bois un lieu de promenade pour les Matis épris de mélancolie.
La rumeur racontait qu’Almati était aussi alchimiste et qu’il se livrait à des travaux condamnables. Sa proximité avec le pouvoir royal décourageait les velléités d’investigation et lui donnait d’amples moyens. Plusieurs curieux disparurent d’ailleurs mystérieusement dans le Bois d’Almati. Les détracteurs d’Almati prétendaient discrètement que le vieil homme et ses jeunes assistants dévoués travaillaient dans un laboratoire secret situé dans de mystérieuses cavernes enfouies sous les racines de ses arbres. Aucun de ses ennemis ne réussit à en découvrir l’entrée.
La rumeur enflant avec les disparitions de sujets mélancoliques, le roi se résolut enfin à demander à son maître du palais d’enquêter sur cette affaire et ce personnage devenu encombrant. Chance ou malchance pour Almati, quelques jours plus tard le grand essaim s’abattait sur le royaume matis. Comme tant d’autres, Almati disparut dans la tourmente et ses cavernes devinrent alors un sujet de convoitise inaccessible pour les alchimistes et les botanistes.
Erlan, Chroniqueur
in Les Chroniques d’Erlan, 2531.