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Version du 16 juin 2005 à 12:10

Recueil de Poemes

Elle

Je veux que tu sois celle la

Celle qui sera a cote de moi

Je veux te voir vieillir a mes cotes

Et le soleil de tes yeux briller

Voir les rides se poser sur tes yeux

Comme les rayons du soleil dans les cieux

T aimer chaque seconde un peu plus

Et chaque jour, semaine, mois encore plus

Entendre nos cris et nos rales

Dans les disputes qui nous font mal

Mais de tout ce qui nous arrivera

Etre la pres de toi

Recueil de Chansons

Et un jour, une Tryker

D'avoir passé les nuits blanches à rêver

Ce que les comtes de fée vous laisse imaginer

D'avoir perdu son enfance dans les dunes

Les illusions déçues, passé inaperçu

D'être tombé plus bas que la poussière

Et au racines entière, en vouloir, puis se taire

D'avoir laissé jusqu'à sa dignité

Sans plus rien demander, qu'on vienne vous achever


Et un jour une homine

Dont le regard vous frôle

Vous porte sur ses épaules

Comme elle porte ce monde

Et jusqu'à bout de force

Recouvre de son écorce

Les plaies les plus profondes

Puis un jour une homine

Met sa main dans la votre

Pour vous parler des autres

Parce qu'elle porte le monde

Jusqu'au bout d'elle même

Vous prouve qu'elle vous aime

Par l'amour qu'elle inonde


Jour après jour, vous redonne confiance

De toute sa patience

vous remet debout

Trouver en soi un avenir peut être

Et surtout l'envie d'être

Ce qu'elle attend de vous


Et un jour cette homine

Dont le regard vous touche

Porte jusqu'à sa bouche

Le front d'un petit monde

Et jusqu'au bout de soi

Lui donne tout ce qu'elle a

Chaque pas, chaque seconde

Mais jusqu'au bout du monde

Parce qu'elle porte le monde

Fou à Lier

Fous à lier contre réverbères et marées, fous à lier aux coins des ruelles, enlacés, fou à enfermer sur un océan de peupliers.

Qu' en faire des villes? Des porches, des cafés, des squares poussières d' usine où l' on danse, sinon un asile pour s' y laisser attacher chair contre chair, délicieuse démence. Il n' y a rien a promettre, juste faire en sorte, si le ciel est le maitre, de rester encore...

Fous à lier de la belle Zora à Davae, fous à lier dans es cours, sous les escaliers, vous seuls voyez cette camisole vous relier.

Qu' en faire du temps? Sinon un ami sûr qui, dès que l' on se touche file comme un chat et, tout en redoutant son poison à l' usure retourner, sous une douche céleste,à cet état. Pas besoin de promettre mais prier chaque jour que Jena le permette et l' on restera toujours...

Fous à lier sur les réverbères, les paliers, fous à lier le long des murs, trop occupés à rallier Kami, Karavan ou l' éternité.

Fous à lier sous les immeubles en construction pour y lier nos lèvres à la perfection. Fou à lier emmêlés aux pieds des pilliers, fous à lier de soupirs au grappes de baisers, fous à lier aux coins des ruelles enlacés, fous à lier de la belle Zora à Davae, fous à lier contre réverbères et marées, fous à lier je veux être votre parolier...

L'Ombre Noire

Un beau jour ou peut-être une nuit, près d'un lac je m'étais endormi, quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit une ombre noire.

Lentement, les bras déployés, lentement, je la vis tournoyer près de moi, dans un bruissement d'herbes, comme tombé du ciel, l'enfant vint s'approcher.

Elle avait les yeux couleur de vie et une natte couleur de la nuit, à son front, brillant de mille feux, l'enfant reine couronnée portait un diamant bleu.

De ses lèvres, elle a touché ma joue, dans ma main, elle a glissé son cou, c'est alors que je l'ai reconnu, surgissant du passé, elle m'était revenu.

Dis l'enfant, ô dis, emmène-moi, retournons au pays d'autrefois, comme avant, dans mes rêves d'enfant, pour cueillir en tremblant, des étoiles, des étoiles.

Comme avant, dans mes rêves d'enfant, comme avant, sur un nuage blanc, comme avant, allumer le soleil, être faiseur de pluie, et faire des merveilles.

L'ombre noir dans un bruissement d'herbes, prit son vol pour regagner le ciel.

Quatre meches, couleur de la nuit, une larme, ou peut-être de la vie, j'avais froid, il ne me restait rien, l'enfant m'avait laissée seule avec mon chagrin.

Un beau jour, ou était-ce une nuit, près d'un lac je m'étais endormi, quand soudain, semblant crever le ciel, et venant de nulle part, surgit une ombre noir.


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