De EncyclopAtys
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Version du 5 novembre 2016 à 00:33
Justice zoraï | Notes HRP |
Dans la justice zoraï, il n'y a pas à proprement parler de procès. Ce qui en tient lieu est une cérémonie, appelée le Laï-le Ban[1]. Elle se déroule en deux étapes :
- la première s'appelle Taki néwang Ban[2] ;
- la seconde, qui suit la délibération (moins formelle, quant à elle) s'appelle Taki laïwang ban[3].
Le Laï-le ban se déroule dans un bar d'une des villes du Pays Malade, en mettant à profit sa configuration (quatre tribunes séparées par les locaux des entraîneurs).
Sommaire
- 1 Présentation rapide
- 2 Le maître de cérémonie : le Kai-ho
- 3 La personne à l'origine du trouble : le Pai-ho
- 4 Description du déroulement de la cérémonie
- 5 Détails du déroulement de la cérémonie du Laï-le ban
- 6 Références
Présentation rapide
Comme souvent chez les zoraïs, la spiritualité est présente dans cet aspect de leur vie. Ils estiment que les troubles qui agitent la société civile doivent être traités de façon globale. Même un crime grave n'est pas considéré comme un événement ponctuel, mais comme une atteinte générale.
C'est donc une cérémonie qui vise à retrouver un état harmonieux pour la société. Le principal officiant est le Kai-ho[4]. Il est l'autorité suprême pendant les discussions et sert d'arbitre. Il détient toute l'autorité le temps de la cérémonie.
Celui qui est à l'origine du trouble, qu'on peut estimer fautif éventuellement, et dont le cas est à examiner est appelé le Pai-ho[5]. Il est là pour voir en quoi il est vraiment responsable, et pour déterminer la façon éventuelle dont il pourrait s'amender.
La cérémonie se déroule en deux temps.
La première partie est un débat contradictoire entre deux groupes, les Kastu De-ho'i[6] (les défenseurs) et les Nanka De-ho'i[7] (les accusateurs). Ils font cela devant les Taki-ho'i[8], Sages et Éveillés qui auront pour mission de proposer une solution (et un éventuel châtiment si cela parait nécessaire). Il est à noter que les Initiés zoraïs peuvent passer de la travée accusatrice à la défenderesse et inversement, tant qu'ils pensent avoir à s'y exprimer. Ils peuvent interroger n'importe qui, amener des éléments, des témoins... Le but recherché est de soulever tous les aspects du souci et de tenter d'en éclairer les développements.
La seconde partie est l'annonce de la décision prise par les Taki-ho'i, Sages et Eveillés, après qu'ils en aient parlé entre eux, en public ou en privé (pas de règle spéciale). Leur décision a force de loi mais ne crée pas de jurisprudence. les Zoraïs estiment que chaque souci nécessite une réflexion personnelle, spécifique.
Le maître de cérémonie : le Kai-ho
La cérémonie se déroule sous l'office d'un Kai-ho (« celui qui regarde ») qui est le référent de son déroulement. Ce doit être un(e) Éveillé(e) choisi pour son caractère calme et rationnel (il peut avoir été choisi par vote lors d'une Assemblée des Cercles, par les shizu'i ou lors d'un vote sur le forum zoraï[9]. On doit trouver un nouveau Kai-ho pour chaque nouveau Laï-le Ban, même si un Éveillé peut l'être à plusieurs reprises.
On le reconnait à ce qu'il porte une Massue électrique kanka (2 mains). Il est vêtu d'une tenue légère violette (Zo lin'ko et zo nin'ka) et peut porter un tatouage dédié comme visualisé sur les lucios jointes (Decor rose pour les homines / Danyo lisse pour les homins).
Remarque: le Kai-ho peut ne pas être Suivant de Ma-Duk si le jugement se déroule à Jen-Laï, mais devra en ce cas être kamiste jenaïste. Les membres des travées Kastu, Nanka doivent simplement être au moins Initiés ou Éveillés, ceux de la travée Taki doivent être Éveillés ou Sages.
La personne à l'origine du trouble : le Pai-ho
La personne en jugement est appelée Pai-ho (litt. « la personne-souci »), ce n'est pas un suspect mais le source d'un trouble qu'il faut régler, ce que le Kai-ho rappelle au début du jugement. Le Pai-ho doit être vêtu d'une tenue légère Nin-ka de couleur beige, couleur écorce, en signe d'humilité. Il se tient au centre des travées, auprès du Kai-ho.
Description du déroulement de la cérémonie
Première partie de la cérémonie : discussions
Le Kai-ho appelle les participants à le rejoindre et organise les travées :
- Une travée pour les Nanka De-ho'i (litt. « Ceux qui montrent le bâton », les accusateurs), qui se verront confier une massue électrique Nanka (1 main) comme bâton de parole ;
- Une travée pour les Kastu De-ho'i (litt. « Ceux qui montrent le bouclier », les défenseurs), qui se verront confier une rondache électrique Kastu comme bâton de parole ;
- Une travée pour les Taki-ho'i (litt. « Ceux qui parlent »), réservée à des Éveillés et des Sages, qui se verront confier une Lance électrique Katoo comme bâton de parole.
La travée restante (celle où se trouve le barman) pourra servir pour le public (les notables en particuliers, invités de prestige etc.), et en cas d'affluence, les homins supplémentaires devront rester aux abords. C'est là que prennent place les indécis, les curieux, les étrangers. N'importe quel homin peut assister à la cérémonie mais il est interdit d'y prendre la parole si l'on n'est pas dans une des travées Kastu, Nanka ou Taki, et que l'on n'a pas demandé le bâton de parole ou que l'on n'est pas questionné directement par un homin d'une de ces travées. En dehors de cela, n'importe quel homin est le bienvenu, tant qu'il est respectueux des lois de la Théocratie.
Déroulement des échanges
Durant tous les échanges, personne ne peut parler sans avoir été désigné par le Kai-ho, qui est là pour veiller à la sérénité des débats, voire les animer s'il estime que des déséquilibres sont en train de naître. En cas de désaccord sur des textes législatifs, de manque de leur part, il est convenu de se référer d'abord aux trois principes zoraï, dont l'essence transparaît dans toutes les lois. Le Kai-ho demeure de toute façon la référence ultime lors d'un Laï-le ban s'il faut prendre une décision quant au déroulement de la cérémonie.
Rôle des trois travées actives
Les travées Nanka et Kastu parlent à tour de rôle, l'orateur devant se lever et ne parler qu'une fois le bâton de parole tenu en main. Il est interdit de s'exprimer sans cela. Il le reçoit directement du dernier à avoir parlé, sous la surveillance du Kai-ho, qui s'assure du bon déroulement des prises de parole. C'est la travée Nanka qui commence, rappelant les faits posant problème et l'implication du Pai-ho dans ceux-ci. Il est préférable pour les accusateurs et défenseurs qui pensent intervenir de préparer leur texte à l'avance pour n'avoir plus qu'à le lire de manière fluide[10] lors de la cérémonie pour en accélérer le cours. Cela peut se faire pour tous les arguments généraux, les rappels de faits etc. Bien évidemment, cela n'interdit nullement de rebondir sur des affirmations qui seront faites le jour de la cérémonie.
La travée des Taki-ho'i peut faire signe au Kai-ho à tout moment pour demander à s'exprimer, poser des questions, soulever un problème ou interroger un des membres d'une travée, un témoin ou le Pai-ho.
Il est permis à n'importe qui de passer de la travée Kanka à la travée Kastu (et inversement) à tout moment. Cela permet de voir le nombre d'Initiés dans chaque camp. Néanmoins, cela ne doit pas pour autant être le seul critère que devront retenir les membres de la travée des Taki-ho'i, qui sont là pour avoir un avis sage, qui n'est pas forcément celui de la majorité des présents face à eux. Ils doivent les écouter et comprendre avant tout.
Fin de la première partie - Délibérations
Lorsque les débats sont achevés, le Kai-ho remercie les Nanka De-ho'i, les Kastu De-ho'i, leur reprend les objets de parole puis rejoint la travée des Voix (la travée des Taki-ho'i) pour aider à gérer les délibérations.
C'est la fin de la première étape (Le Taki néwang ban), et les délibérationsHRP peuvent commencer.
Le Kai-ho continue à gérer les temps de parole et l'attribution de celle-ci[11] mais n'a aucun droit à influer d'une façon ou l'autre sur le jugement qui sera fait. Il est là pour assister à la finalisation de la décision, apportant conseils juridiques et remarques philosophiques si on lui en fait la demande, mais n'a pas à prendre partie. Encore une fois, il n'est là que pour aider à gérer. La décision qui est prise par les Taki-ho'i doit être plus ou moins consensuelle, et peut demander un vote parmi eux, bien que cela ne soit pas une obligation. L'idée est tout à la fois de voir comment remédier au trouble créé et voir comment empêcher que cela se reproduise, le châtiment étant une solution parmi d'autres (par sa valeur d'exemple).
C'est un des Éveillés des Voix qui doit annoncer la décision prise. A noter que celle-ci n'est nullement jurisprudentielle et que chaque Laï-le Ban est considéré comme unique, sous tous ses aspects. Aucune obligation n'est donc faite de se sentir contraint par des décisions passées. Les décisions sont néanmoins conservées dans des cubes d'ambre pour permettre la consultation ultérieure.
En dehors de la morale à tirer des situations de crise que se propose d'examiner la cérémonie, il est envisageable de proposer un châtimentHRP à l'encontre du Pai-ho.
Seconde partie de la cérémonie : annonce de la décision
La deuxième partie de la cérémonie se déroule dans le même lieu, et vise simplement à faire connaître la décision des Sages et des Éveillés. Bien qu'elle n'instaure aucune jurisprudence, elle a force de loi exécutoire et son application peut être laissée aux soins de l'Assemblée des Cercles.
Détails du déroulement de la cérémonie du Laï-le ban
Taki néwang Ban (« la cérémonie de la discussion sans chemin »)
Ouverture de la cérémonie
Le Kai-ho, vêtu de sa tenue d'officiant, tatoué pour la circonstance, s'avance au centre des travées qui doivent être vides. Il tient à la main un bâton électrique à deux mains, symbole de son autorité.
Arrivé au centre, il frappe plusieurs fois au sol de son bâton. Puis, solennellement il porte trois coups au sol de ce bâton, tourné à chaque fois d'un côté différent en criant : « Bao'i y xao'i laï-ho'i. Frères et Soeurs Initiés » « Bao'i y xao'i li'laï-ho'i. Frères et Soeurs Éveillés » « Bao'i y xao'i tseu-ho'i. Frères et Soeurs Sages »
« Je vous appelle en ce jour pour apporter la lumière là où l'ombre est née. »
Appel des accusateurs, défenseurs, juges et du public
« Que s'avancent en cette travée ceux qui veulent pointer le Vide qui progresse en nous ! » Il invite les membres de la travée des Index du Bâton/ Nanka De-ho (les accusateurs) à s'installer dans la travée dédiée à cet effet (entre entraineur forage et artisanat) (voir schéma)
« Que s'avancent en cette travée ceux qui veulent protéger la Vie qui réside en nous ! » Il invite les membres de la travée des Index du Bouclier/ Kastu De-ho (les défenseurs) à s'installer dans la travée dédiée à cet effet (entre entraineur magie et guerre) (voir schéma)
« Que s'avancent en cette travée Les Sages et Éveillés qui sauront distinguer l'ombre de la flamme, la lumière des ténèbres ! » Il invite les membres de la travée pour les "Voix du Jugement"/ Taki-ho, réservée à des Éveillés et des Sages à s'installer entre les deux autres, (entre entraineur magie et artisanat) (voir schéma)
« Que tout cela soit en présence de nos frères, de nos soeurs ! » Il invite le public à se rendre dans la dernière travée. (voir schéma)
Appel du Pai-ho
Une fois tout le monde installé, il frappe une nouvelle fois le sol de son bâton et déclare « Que s'avance à moi la source de notre trouble ! »
Le Pai-ho s'avance alors. Il peut être éventuellement encadré de gardes, selon son degré de coopération. Il doit demeurer au centre, éventuellement sous bonne garde, tout le temps de la cérémonie.
Rappel du but de la cérémonie
Le Kai-ho frappe ensuite encore une nouvelle fois le sol et déclare : « Nous sommes ici assemblés sur l'Écorce nourricière pour progresser tous ensemble sur le chemin de l'Illumination. Puisse la Sagesse guider nos paroles en ce jour. Nous ne sommes que d'humbles bourgeons sur l'Écorce, et aspirons à devenir de puissants dorao. Puissent les Kamis nous préserver du Vide qui ronge et détruit en ce périlleux cheminement. »
Une pause puis il reprend.
« J'ai pour nom XXX et je serai le Kai-ho de ce Laï-le ban. Je ne suis ici que pour rappeler à tous les principes qui animent notre sève : la Préservation d'Atys, la Sagesse et la recherche de l'Illumination. Que le Grand Masque Mabreka Cho soit le modèle qui m'inspire et me guide, moi qui suis ici tel le Grand Masque face à vous. Ochi kami no »
La foule est censée répéter « Ochi kami no », c'est le lancement officiel des débats.
Début des débats contradictoires
Le Kai-ho s'avance vers la travée de la Parole et s'incline puis leur déclare : « À vous de trouver le sentier qui nous mènera hors de ce marais ténébreux. Usez de la parole ainsi qu'il vous plaira, un à la fois vous l'obtiendrez de moi. » puis il remet une lance électrique Katoo comme bâton de parole à un des homins présents. Par la suite, ce bâton sera passé d'homin à homin directement, sous le contrôle du Kai-ho, qui peut décider de son attribution en cas de désaccord (comme pour chacune des trois travées).
La Kai-ho s'avance alors vers la travée des Index du bâton, s'incline et demande : « Qui parmi vous veut pointer le trouble qui nous inquiète ? » puis il donne la massue électrique Nanka (1 main) comme bâton de parole au premier qui s'avance, qui doit alors expliquer les reproches qui sont faits au Pai-ho, les événements à l'origine de la crise.
Lorsqu'il a fini, le Kai-ho se dirige vers la travée des Index du bouclier, s'incline et leur dit :
« Qui parmi vous pense que les traits doivent frapper ailleurs ? » puis il donne une rondache électrique Kastu comme bâton de parole au premier qui s'avance, qui doit expliquer pour quelle raison il pense que le pai-ho n'est pas responsable.
Ensuite, chacune de ces deux travées prend la parole alternativement, celle des Taki-ho'i pouvant la demander à n'importe quel moment.
Fin des débats
Les débats prennent fin lorsque plus aucune des travées Kastu ou Nanka n'a de déclaration à faire. Le Taki-ho s'avance alors vers la travée Nanka et déclare « Soyez remerciés d'avoir traqué le Vide en lui. » puis il s'incline et récupère le bâton de parole.
Le Taki-ho s'avance alors vers la travée Kastu et déclare : « Soyez remerciés d'avoir traqué le Vide en nous. » puis il s'incline et récupère le bâton de parole.
Le Taki-ho s'avance alors vers la travée des Kai-ho'i et déclare : « Il vous appartient désormais de déceler la lueur dans l'ombre, le chemin parmi les broussailles, l'ambre parmi l'écorce. Ochi Kami no » Il laisse le bâton de parole des Taki-ho'i en leur possession, car si le débat se fait en public, il servira à gérer les discussions. Puis il s'incline et se tourne vers tous les participants et déclare :
« Nous nous sommes perdus pour mieux nous retrouver. Puissent les Kamis guider nos pas et nous mener sur le chemin de l'Illumination. Nous nous reverrons pour entendre des paroles de Sagesse. »
Puis il frappe 3 fois au sol avec son bâton, signifiant la fin de cette première partie. (la seconde partie peut se faire un autre soir)
Taki laïwang ban (« la cérémonie de la discussion du chemin lumière)
Délibérations
La discussion se fait en privé, les Taki-ho'i cherchant à comprendre ce qui a pu se passer, et surtout, la façon dont le trouble dans la société peut être résolu, ainsi que celui du Pai-ho. Une fois cela établi, ils doivent ensemble établir une intervention en trois points :
- Présenter le trouble auquel ils étaient confrontés, dans sa nature profonde ;
- Expliquer dans quelle mesure le Pai-ho était responsable, ou pas ;
- Donner les moyens de résoudre ce trouble, par un éventuel châtiment pour le Pai-ho, ou des mesures plus générales, pouvant toucher l'ensemble de la société.
Ouverture de la seconde partie de la cérémonie
Lorsque les délibérations sont achevées, l'assemblée se réunit de nouveau dans le même lieu. Le Kai-ho, toujours vêtu de sa tenue d'officiant, encore éventuellement tatoué pour la circonstance, s'avance au centre des travées vides. Le Kai-ho tient à la main un bâton électrique symbole de son autorité.
Arrivé au centre, il frappe plusieurs fois au sol de son bâton. Puis, solennellement il porte trois coups au sol de ce bâton, tourné à chaque fois d'un côté différent en criant : « Bao'i y xao'i laï-ho'i. Frères et Soeurs Initiés » « Bao'i y xao'i li'laï-ho'i. Frères et Soeurs Éveillés » « Bao'i y xao'i tseu-ho'i. Frères et Soeurs Sages »
« Je vous appelle en ce jour pour découvrir la lumière là où l'ombre s'étendait. » Installation des juges et du public « Que s'avancent en cette travée Les Sages et Éveillés qui s'efforcent de distinguer l'ombre de la flamme, la lumière des ténèbres ! » Il invite les membres de la travée pour les "Voix du Jugement"/ Taki-ho, réservée à des Éveillés et des Sages à s'installer (entre entraineur magie et artisanat)
« Que tout cela soit en présence de nos frères, de nos soeurs ! » Il invite le public à se rendre dans les trois autres travées.
Appel du Pai-ho
Une fois tout le monde installé, il frappe une nouvelle fois le sol de son bâton et déclare « Que s'avance à moi la source de notre trouble ! »
Le Pai-ho s'avance alors. Il peut être éventuellement encadré de gardes, selon son degré de coopération. Il doit demeurer au centre, éventuellement sous bonne garde, tout le temps de la cérémonie.
Lecture des décisions des juges
Le Kai-ho frappe ensuite encore une nouvelle fois le sol et déclare :
« Nous sommes ici assemblés pour entendre ce que les Sages et les Éveillés ont compris de notre trouble. Puissions-nous en tirer enseignement pour progresser sur la voie de l'Illumination. Ochi Kami no »
La foule est censée répéter « Ochi kami no »
Le kai-ho s'avance vers les Taki-ho'i, s'incline et leur déclare :
« Que s'avance à nous le Masque qui saura nous expliquer notre trouble, nous dire en quoi notre frère (soeur) ici présent en est à l'origine ou pas, et ce qui pourrait ramener la paix en nos sèves. »
Celui des membres qui représente l'ensemble des Taki-ho'i et va parler en leur nom à tous doit alors s'avancer, le bâton de parole en main.
Le Kai-ho lui demande alors :
« Frère (soeur), quel est ce trouble qui a gagné nos sèves ? »
Le Taki-ho dit alors la première partie.
Le Kai-ho lui demande alors :
« Frère (soeur), en quoi notre frère (soeur) Pai-ho est responsable de cela ? »
Le Taki-ho dit alors la seconde partie.
Le Kai-ho lui demande alors :
« Frère (soeur), que devons-nous faire pour apaiser nos sèves ? »
Le Taki-ho dit alors la troisième et dernière partie.
Le Kai-ho déclare alors :
« Ochi Kami no »
La foule est alors censé reprendre « Ochi Kami no »
La décision a alors valeur exécutoire et force de loi, et le Pai-ho peut ête emmené par les gardes éventuellement si besoin est. Si d'autres conséquences touchent la société zoraï plus généralement, leur application en est laissé à l'Assemblée des Cercles.
Clôture de la cérémonie
Le Kai-ho s'incline alors devant les Taki-ho'i et leur dit « Puissent les Kamis vous protéger, frères et soeurs, de nous avoir montré le chemin » Il récupère alors le bâton de parole et retourne face à l'assemblée.
Il frappe plusieurs fois de son bâton au sol et déclare « Ce qui a été perdu a été retrouvé. Les errants ont retrouvé le sentier. La fleur a retrouvé le soleil. Puissions-nous tirer enseignement de tout cela. » Puis il frappe solennellement le sol trois coups, puis s'incline en déclarant : « Ari'kami Bao'i y xao'i laï-ho'i. Merci Frères et Soeurs Initiés » « Ari'Kami Bao'i y xao'i li'laï-ho'i. Merci Frères et Soeurs Éveillés » « Ari'Kami Bao'i y xao'i tseu-ho'i. Merci Frères et Soeurs Sages »
Puis il déclare
« J'ai pour nom XXX et je ne suis plus qu'un frère (soeur) parmi ses frères (soeurs). » et range le bâton de parole.
Références
Experts
Sources
Notes
- ↑ « La cérémonie où la lumière apparaît »
- ↑ « La cérémonie de la discussion sans chemin »
- ↑ « La cérémonie de la discussion du chemin lumière »
- ↑ litt. « Celui qui voit, qui regarde »
- ↑ litt. « Celui pose souci »
- ↑ litt. « Ceux qui montrent le bouclier, les défenseurs »
- ↑ litt. « Ceux qui montrent le bâton », les accusateurs »
- ↑ litt. « Ceux qui parlent »
- ↑ HRP: le forum = le forum IG
- ↑ HRP: lire de manière fluide un texte = copier/coller un texte
- ↑ HRP: En cas de débat qui se déroule RP IG